CSRD : l'importance d'automatiser la collecte pour gérer les données
Dans le cadre du reporting CSRD, le grand défi porte sur l'identification et la collecte des données financières et extra-financières afin de délivrer des informations sur les indicateurs demandés par la réglementation. Les logiciels ERP vont jouer un rôle central pour automatiser la collecte et actionner cette transformation.
La date limite pour satisfaire aux obligations de reporting prévues par la directive européenne sur la publication d'informations en matière de durabilité par les entreprises (corporate sustainability reporting directive, CSRD) approche à grands pas. Un challenge qui demande une forte anticipation compte tenu du nombre de données à collecter et des interactions nécessaires. Une première complexité repose sur l'identification des indicateurs les plus significatifs. « Pour réaliser ce reporting, la réglementation recense 1200 data points. Nous estimons que toutes les entreprises n'auront pas nécessairement besoin de récolter autant de données quantitatives et qualitatives. Elles vont devoir réaliser une cartographie de leurs besoins », estime Karim Souiah, Product Marketing Manager au sein de Cegid. Une entreprise qui évolue dans l'univers des transports va ainsi sans aucun doute devoir recenser plus de données qu'une société de conseil. « Sur ces data points, 300 environ sont chiffrés. De nombreuses informations financières et extra-financières liées au bilan carbone, aux factures d'achat se trouvent dans des logiciels métiers mais elles ne sont pas forcément standardisées, ce qui complique leur identification et leur consolidation, commente Karim Souiah. Si l'entreprise utilise un logiciel ERP (pour Enterprise ressource planning), elle va pouvoir facilement récupérer une petite centaine de données ».
Un gain de temps
Cette réglementation va donc imposer des changements profonds dans la manière dont les entreprises traitent leurs données. Car les sociétés sont encore nombreuses à réaliser leur travail de collecte de données manuellement avant de les compiler sur des tableaux Excel. Une organisation qui peut créer des doublons et un manque de visibilité en temps réel de l'information disponible. « Ce travail est chronophage. Il est également porteur de nombreux risques en termes de qualité, d'exactitude et ne permet pas non plus de répondre aux obligations prévues par la réglementation. La CSRD imposant que les rapports soient audités », explique Karim Souiah. La structuration de cette donnée, qui passe par la digitalisation des procédures, va accélérer cette transformation et ce besoin de mise en oeuvre de la CSRD. « Lorsqu'on va lier et réconcilier les données financières et extra-financières, cela va faciliter le travail des directions financières. Cela va notamment permettre de piloter cette stratégie de réduction de l'impact environnemental avec une grande aisance, de mettre des chiffres à côté de ces données extra-financières », concède l'expert. Un outil connecté dans un ERP va indiscutablement représenter un gain de temps considérable pour les directions financières.
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