3 questions à Thierry Ballard, nouveau directeur financier de Royaltiz
La fintech Royaltiz a récemment élargi son équipe de direction avec l'arrivée notamment de Thierry Ballard en qualité de directeur financier, lequel a également rejoint le comité de direction de l'entreprise. Ce dernier revient sur cette nomination et sur les chantiers prioritaires de la fonction finance de Royaltiz.
Quel est votre parcours professionnel ?
Après un diplôme d'école de commerce suivi de 18 mois aux États-Unis pour obtenir un MBA spécialisé en finance de marché, j'ai intégré Deloitte comme auditeur. Je me suis rapidement orienté vers des missions de conseil en organisation de back-office pour des banques opérant sur les marchés d'instruments financiers à terme.
J'ai ensuite intégré le groupe Bolloré et effectué en 27 ans un parcours de directeur financier dans des métiers différents et dans des environnements en fort développement, toujours dans des contextes de hauts risques : départ en Asie pour neuf ans, en pleine crise de devises en 1998, puis en charge de 45 pays d'Afrique subsaharienne. J'ai poursuivi au sein du premier groupe privé algérien, un conglomérat familial qui s'est développé à l'international dans plus de dix métiers.
Avec les opportunités de postes qui m'ont été offertes, en résidant trois ans au Japon, quatre ans à Singapour et un an en Chine, j'ai été exposé à des environnements économiques et financiers variés et difficiles.
Pourquoi avoir choisi de rejoindre Royaltiz ?
J'ai longtemps apporté à un actionnaire familial ma capacité à structurer les fonctions administratives et financières, rechercher et structurer des financements pour épauler et fortifier une croissance rentable. Aujourd'hui, rien ne pouvait plus me passionner que d'apporter mon expérience et mes compétences à un projet qui a du sens - financer des talents - mené par une équipe de dirigeants aussi créatifs et innovants.
Mon expérience, à la fois dans des grands groupes structurés mais aussi dans des holdings familiales où j'ai dû concevoir et opérer seul les processus de gestion, m'a préparé à accompagner une start-up à tous les stades de sa croissance. Dès lors, il m'est apparu que rejoindre Royaltiz était le meilleur moyen de vivre l'aventure entrepreneuriale, à ma juste place.
La personnalité des cofondateurs et des dirigeants du codir a été également un facteur décisif pour mon choix : à partir d'une idée originale, ils ont fait démarrer Royaltiz sur des bases solides et pérennes, qui en seulement deux exercices, a fait ses preuves. J'ai été séduit par la qualité d'exécution du projet Royaltiz. En effet, les fondateurs ont réussi à créer le cadre juridique et contractuel comme support à une nouvelle classe d'actif, à développer une plateforme internet et à créer des algorithmes pour le calcul des rendements que sert Royaltiz en un temps record.
Quels seront vos chantiers prioritaires pour la fonction finance de Royaltiz ?
La recherche puis la mise en place des financements nécessaires au développement international de Royaltiz vont représenter la principale priorité.
Simultanément, l'implémentation des outils de gestion, garantissant une croissance parfaitement sous contrôle, doit être menée dans tous les domaines tels que le pilotage de la performance opérationnelle de notre place de bourse Royaltiz, la gestion de trésorerie, le contrôle de gestion des coûts et enfin la gestion des ressources humaines, sans oublier les questions de contrôle interne et de conformité.
La fintech Royaltiz en quelques mots
Royaltiz est la première plateforme française de trading qui propose d'investir dans le capital humain plutôt que dans le capital des entreprises. Elle permet au grand public d'investir sur la carrière de talents, connus ou prometteurs, notamment dans l'univers du sport, du divertissement et de la gastronomie, pour obtenir un rendement en fonction de leurs performances. Une bourse des talents, en quelque sorte, qui permet aux fans d'acquérir des actions de ces personnes qu'ils aiment et de partager ainsi leur destin financier.
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