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Revue de presse pour directeurs administratifs et financiers (semaine du 06 février 2023)

Au programme de la presse éco-finance cette semaine : tech à mission, data et humain, sur fond de croissance, d'inflation et de gestion des risques. Bonne lecture !

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Revue de presse pour directeurs administratifs et financiers (semaine du 06 février 2023)

Le cap des 1.000 entreprises à mission est franchi

Trois ans après la création de cet outil, les entreprises s'en emparent pour accélérer et prouver leur transformation. Mais le statut n'est efficace qu'à certaines conditions. Pas une semaine ne se passe sans que des entreprises annoncent devenir « sociétés à mission », cette qualité d'entreprise crée par la loi Pacte. Ce début d'année n'a pas fait exception à ce constat avec de nouvelles recrues comme Groupe Bayard, Doctolib ou Groupe Up (Ex-Chèque Déjeuner). Ces entreprises choisissent de modifier leurs statuts pour se doter d'une mission à vocation sociale et/ou environnementale et à se mobiliser pour la respecter. Elles rejoignent ainsi une communauté qui a franchi le cap des 1.000 membres, selon le décompte de l'Observatoire dédié. L'engouement suscité par cet outil est aussi intrinsèquement lié à ses contraintes. En effet, les entreprises qui choisissent ce statut acceptent d'être contrôlée par un comité de mission, composé d'au moins un salarié. Un organisme tiers indépendant audite ensuite la démarche. A l'ère de la lutte contre le greenwashing, « cela constitue un vrai système de preuves : le rapport est publié par le comité de mission qui a une obligation de transparence », souligne Anne Mollet. >> Lire l'article complet sur le site Les Echos

Comment gérer les compétences data

Les entreprises françaises semblent avoir pris la mesure de l'importance de la data pour le développement de leurs activités, mais également pour la réalisation de reportings financiers et non financiers. Toutefois, rares sont celles à s'être dotées en interne d'équipes data musclées. La plupart se contentent de recruter un CDO (chief data officer), éventuellement doté d'une petite équipe, et externalisent une très grande partie de leurs problématiques data auprès de cabinets de conseil spécialisés. Un chief data officer (CDO) seul peut difficilement embrasser la totalité des sujets data. Même doté d'une équipe dédiée, il doit pouvoir composer avec des problématiques transverses. Voilà pourquoi la plupart des entreprises ont choisi de ne pas intégrer leur CDO dans une direction, mais de le faire travailler en lien avec l'ensemble des métiers. Il est ainsi extrêmement rare de voir ces spécialistes data exercer au sein de la direction financière. >> Lire l'article complet sur le site Option Finance

Comment la RSE influence-t-elle la politique de ressources humaines des entreprises ?

La RSE (responsabilité sociétale des entreprises) s'intègre désormais directement dans la stratégie de ressources humaines des entreprises. Plus qu'une valeur interne, la RSE résonne comme une vision globale des organisations. Les collaborateurs, prêts à challenger leur boîte sur ce sujet, cherchent donc à retrouver leurs valeurs personnelles sur leur lieu de travail. La RSE n'est plus un simple moyen défensif permettant de se prémunir et d'anticiper de futurs problèmes. Aujourd'hui, la RSE est créatrice de valeur, tant pour la motivation des collaborateurs que pour la diversité des idées en entreprise. >> Lire l'article complet sur le site Maddyness

Santé au travail : la Côte-d'Or se dote d'une application pour accompagner les PME et TPE face aux risques professionnels

Depuis 2001, tous les employeurs doivent rédiger un document unique de l'évaluation des risques professionnels. Pourtant, certains employeurs de PME-TPE ne connaissent pas cette obligation. Pour beaucoup, elle s'avère complexe à mettre en oeuvre sans assistance. Or, les risques professionnels peuvent être nombreux : des plus courants comme les risques liés à l'activité physique, aux accidents du travail, au bruit et aux troubles musculosquelettiques, aux moins connus comme le risque chimique ou risque électrique, ou encore les champs électromagnétiques. Surtout, depuis 2021, les entreprises de plus de 11 salariés ont désormais l'obligation de renouveler le document unique des risques professionnels (DU) tous les ans. Ensuite, après avoir identifié tous les risques professionnels liés à l'entreprise, pour celles de moins 50 salariés, l'employeur a l'obligation d'intégrer un plan d'action au document. Celles de plus de 50 salariés ont l'obligation d'intégrer un programme annuel de prévention avec pour chaque action le délai de mise en oeuvre. >> Lire l'article complet sur le site La Tribune

Ces entreprises qui cherchent à recruter des seniors

Expérience, transmission de certaines valeurs, emploi du temps plus flexible... En pleine réforme des retraites, les plus âgés ont aussi des atouts à faire valoir auprès des recruteurs. En France, alors que la réforme des retraites est entrée dans le vif du sujet, les entreprises sont plutôt frileuses à recruter des seniors : en 2021, 56 % des 55-64 ans étaient en emploi contre 71,5 % des personnes de la même tranche d'âge, en Allemagne, selon les chiffres de la Dares. Mais certaines n'ont pas attendu la menace de cet index, qui imposerait aux sociétés de plus de 300 salariés de rendre public la part de seniors parmi leurs employés avec à la clé, de possibles sanctions financières, pour recruter des personnes en fin de carrière. >> Lire l'article complet sur le site Les Echos

En France, un peu plus de croissance, un peu moins d'inflation, mais pas de récession en vue

Après la croissance de 2,6 % enregistrée en 2022, l'Insee prévoit une croissance faible mais positive au premier semestre 2023 et une décrue progressive de l'inflation vers 5 %. Le risque de récession, tant redouté pour 2023 compte tenu de la crise énergétique et du tour de vis des banques centrales, semble s'éloigner. Dans ses dernières prévisions conjoncturelles publiées mardi 7 février, l'Insee livre un bulletin mitigé, mais positif pour le premier semestre. Après une fin d'année 2022 sur le fil du rasoir (+ 0,1 % au dernier trimestre), la croissance devrait se maintenir à 0,2 % sur les deux premiers trimestres. Ainsi, à la mi-2023, l'acquis de croissance serait de 0,6 % (ce que serait la croissance sur l'année si celle-ci était nulle au second semestre), un peu mieux que les 0,4 % prévus début janvier. L'inflation, elle, semble marquer un plateau : plutôt que d'atteindre un pic de 7 %, ce qui était envisagé fin 2022, elle s'établirait durant le premier trimestre dans la zone des 6 %. >> Lire l'article complet sur le site Le Monde

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