Revue de presse pour directeurs administratifs et financiers (semaine du 30 mai 2022)
Cette semaine dans la presse éco-finance il est notamment question de la poursuite de le baisse des impôts de production en France, du resserement des politiques monétaires des banques centrales et des conséquences sur l'acès au financmeent pour les entreprises emprunteuses. Bonne lecture !
La baisse des impôts de production reprendra dès 2023, promet Bruno Le Maire
L'engagement d'Emmanuel Macron de poursuivre la baisse des impôts qui pèsent sur la production sera mis en oeuvre dès l'année prochaine, affirme le ministre de l'Economie et des Finances. Il serait plutôt favorable à la suppression en une seule fois de la cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE), pour 7 milliards d'euros. Récemment, une analyse menée par l'Institut Montaigne avec le cabinet Mazars a montré que ces impôts pesaient 4,4 % du PIB en 2020 en France contre 0,7 % en Allemagne, 1,3 % en Italie, 1,1 % au Royaume-Uni et 0,7 % en Suisse. En 2019, le Conseil d'analyse économique (CAE), une instance rattachée à Matignon, estimait que les impôts sur la production contribuaient à la « relative atrophie du secteur productif français ». La seule suppression de la C3S - une taxe sur le chiffre d'affaires - pourrait améliorer la balance commerciale de 5 milliards d'euros, estimait le CAE. >> Lire l'article complet sur le site Les Echos
Banque de France : « Retour à la normale » pour les institutions financières
« Le secteur de l'assurance a renoué avec la croissance dans son entièreté » tandis qu'un « retour à la normale » s'est opéré dans les banques françaises après la crise de la Covid-19, selon François Villeroy de Galhau, gouverneur de la Banque de France. Invité à présenter le rapport d'activité de l'Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR) ce mardi (31 mai), M. Villeroy de Galhau a notamment fait savoir que « la vague de faillites redoutée [...] n'a pas [eu] lieu » une fois les aides exceptionnelles pour faire face à la Covid-19 supprimées. Avant d'ajouter : « la France a le secteur bancaire et assurantiel le plus fort de la zone euro : c'est un atout pour notre économie ». Par ailleurs, les expositions directes des entreprises françaises sur les actifs russes restent marginales et « la sortie des investissements sur place s'est faite de façon certes délicate mais ordonnée ». >> Lire l'article complet sur le site Euractiv
Financement - Le vent tourne
Alors que l'envolée des prix a contraint les banques centrales à resserrer plus fortement que prévu leur politique monétaire, les taux d'intérêt ont brutalement remonté, tandis que l'impact de l'inflation sur la situation financière des entreprises suscite des inquiétudes croissantes chez les prêteurs. De quoi entraîner une dégradation des conditions d'emprunt, même si les effets diffèrent à ce stade d'un marché à l'autre. Alors que de nombreuses sociétés ont actuellement tendance à accroître leurs stocks dans l'optique d'éviter de payer d'ici quelques mois plus cher leurs achats de matières premières et de composants d'une part, et de se retrouver à court de marchandises d'autre part, ce renchérissement brutal des prix pèse d'ores et déjà sur les trésoreries. >> Lire l'article complet sur le site Option Finance
« Une désinflation persistante est plus dangereuse qu'une inflation épisodique »
Le financier Daniel J. Arbess s'inquiète, dans une chronique au « Monde », d'une trop vive remontée des taux aux Etats-Unis au moment où la croissance s'effondre. Normalement, la Fed pourrait augmenter ses taux pour ralentir l'excès de la demande le temps nécessaire pour rattraper le retard de l'offre. Mais, cette fois, la coïncidence de la géopolitique et de la dynamique de reprise post-pandémie a produit non seulement une brusque hausse de la demande, mais un retard de l'offre. Heureusement, comme les consommateurs ont dépensé leurs chèques de relance, les dernières données disponibles suggèrent que l'inflation atteint son maximum. Et elle devrait baisser à mesure que les entreprises rétablissent les chaînes d'approvisionnement. L'inflation pourrait bientôt n'être plus qu'un souvenir. Pourtant, dès lors que le marché se trouve préparé à une hausse des taux, le danger le plus immédiat est celui d'un durcissement exagéré des conditions de financement. >> Lire la chornique complète sur le site Le Monde
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Gérer les personnes difficiles : la solution dépend de vous
En ce qui concerne les personnes qui provoquent chez vous une forte réaction, la triste réalité est la suivante : vous n'allez pas réussir à les faire changer. La seule personne que vous avez la possibilité de changer, c'est vous-même. Nous disposons tous d'un prisme par défaut au travers duquel nous voyons le monde extérieur. Nous avons le pouvoir de considérer le monde au travers d'autres prismes. Il en existe trois qu'il est utile d'adopter lorsque nous nous sentons revenir par défaut à des émotions négatives. Le prisme de l'optimisme réaliste qui consiste à se poser deux questions : « Quels sont les faits dans cette situation ? ». Et deuxièmement : « Quelle version des faits suis-je en train de me raconter ? » afin de prendre un peu de recul. Le prisme inverse qui consiste à voir le monde extérieur au travers du prisme qu'utilise la personne qui vous pose problème. Cela s'appelle l'empathie. Et enfin, Le prisme à long terme qui consiste à dépasser le présent pour imaginer un meilleur avenir. Par exemple en se posant la question suivante : « Indépendamment des sentiments que j'éprouve à l'heure actuelle, comment puis-je apprendre quelque chose de cette expérience et en tirer quelque chose d'utile ? » >> Lire l'article complet sur le site HBR France
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