Revue de presse pour directeur administratifs et financiers (semaine du 13 janvier 2020)
Cette semaine Total rapatrie sa trésorerie de Londres à Paris, les smarts contracts sont passés au crible, Visa s'offre Plaid et les assureurs traînent des pieds pour couvrir les cyberrisques. Tout un programme !
Total rapatrie sa trésorerie de Londres à Paris
Total ne quittera pas l'Angleterre par hasard. Le géant français de l'énergie a annoncé son intention de ramener la gestion de sa trésorerie de Londres à Paris. Une décision motivée notamment par le Brexit et les coûts engendrés par cette gérance décentralisée. Le transfert concerne environ de 60 à 70 personnes, des opérateurs de trésorerie et des informaticiens, selon Patrick Pouyanné. Lorsque le groupe avait déménagé à Londres, en 2013, l'objectif était de se rapprocher de " la place financière et pétrolière en Europe, permettre au groupe d'améliorer sa visibilité internationale ". Sept ans plus tard, l'attractivité de la place de Paris est plus forte. Par ailleurs, Total a annoncé son intention d'adopter le statut de " société européenne ". >> Lire l'article complet sur le site Les Echos
Les " smart contracts " sont-ils vraiment intelligents?
Présentés comme une vraie révolution dans le domaine de la contractualisation, les " smart contracts " ne sont en fait pas dénués d'effets pervers. Les contrats "intelligents" sont des protocoles informatiques qui facilitent, vérifient et mettent en pratique la négociation ou la mise en oeuvre d'une transaction. Ils se composent de conditions (sous la forme " if... then ") : la transaction a lieu si les conditions sont réalisées et validées. S'il permet de gagner du temps et de fiabiliser le protocole d'échange, le smart contract présente aussi des effets pervers, notamment une forme de rigidité qui peut complexifier la relation. Ce protocole informatique est irreversible, un smart contrat peut lorsqu'il lorsqu'il implique la réception d'un objet, être équivalent à un contrat incomplet e générer de fait des coûts supérieur à ceux d'un contrat classique. >> Lire l'article complet sur le site Harvard Business Review France
Pourquoi Visa a cassé sa tirelire pour s'offrir la Fintech Plaid
En s'offrant la startup californienne Plaid pour plus de 5 milliards de dollars, Visa entend devenir un interlocuteur incontournable des startups de la finance et se faire une place de choix dans l'Open Banking. Aujourd'hui, la technologie de Plaid permet à plusieurs milliers d'applications proposant des services financiers, telles que Transferwise, Venmo, Robinhood ou Cionbase, de se connecter aux comptes bancaires de leurs utilisateurs. L'opération est loin d'être anodine : en plus de son montant XXL, c'est la première fois que Visa fait l'acquisition d'une société en dehors de son coeur d'activité : les cartes de crédit et de débit. Plaid est aujourd'hui active aux Etats-Unis, au Canada et au Royaume-Uni et s'est lancée en version beta en France, en Italie et en Irlande, des pays qui ont récemment dû transposer la nouvelle directive européenne relative aux services des paiements, qui oblige justement les banques à entrer dans l'ère de l'Open Banking. >> Lire l'article complet sur le site La Tribune
Cyberrisque : la grande peur des assureurs
Le risque cyber est devenu la première menace des entreprises dans le monde, selon le baromètre Allianz. Paradoxalement, alors que les risques cyber augmentent, les assureurs traînent des pieds pour couvrir ce nouveau risque systémique. En France, Allianz constate ainsi une réduction des capacités disponibles par assureur et un début de hausse des primes. "Pendant dix ans, les assureurs ont voulu vendre des assurances cyber et au moment où les clients sont prêts à souscrire, ils commencent à voir les sinistres et excluent les risques à traiter", constate Léopold Larios de Piña, pilote de l'Observatoire des primes et assurances de l'AMRAE. >> Lire l'article complet sur le site Les Echos
Le Green deal européen ne profitera pas à tous les pays
Le vaste plan climat de l'Europe prévoit un fonds européen pour une transition juste, qui doit soutenir les régions économiquement très dépendantes des énergies fossiles. Mais il ne profitera pas à tous les Etats membres. Si le " Green deal " fait la promesse d'apporter 1000 milliards de financement en 10 ans - soit 100 milliards par an, l'argent public restera cependant minoritaire dans l'architecture prévue par la Commission. Environ 500 milliards d'euros issus des politiques européennes telles que la Politique agricole commune, la politique de cohésion, le programme de recherche Horizon 2020 devront passer au vert. La Commission espère également que 100 milliards supplémentaires seront investi par les pays européens grâce l'obligation de cofinancement de la politique de cohésion. Mais le verdissement du budget devra passer les fourches caudines de la négociation budgétaire entre Etats membres, pour l'instant mal embarquée. >> Lire l'article complet sur le site Euractiv
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