Facturation électronique : un tremplin vers la digitalisation des entreprises
D'ici au 1er septembre 2026, les grandes entreprises françaises devront émettre des factures électroniques. Une obligation étendue aux PME et microentreprises un an plus tard. Comment profiter de cette réforme pour optimiser ses process et accélérer automatisation et digitalisation ?

"La facturation électronique n'est pas une contrainte, mais une opportunité." Thomas Sanglier, business developper de Sage 100, est catégorique. Et il est vrai que les chiffres parlent pour lui. Aujourd'hui, 4 dirigeants de PME sur 10 disent intervenir pour régler des problèmes de facture et de paiement. Nombreux sont également les entreprises ayant reçu une facture frauduleuse (51%) et l'ayant payée à leur insu (26%). Sans parler, bien entendu, des retards de paiement causés, pour 75% des entreprises citées, par la récupération des détails de factures en interne ou auprès des clients.
Autant de difficultés que visent à régler la facturation électronique à laquelle seront assujetties toutes les entreprises pour la réception dès le 1er septembre 2026, et pour la réception et émission exactement un an plus tard. Bien menée, cette réforme vise à gagner en efficacité, à réduire les coûts, à assurer authenticité et intégrité pour lutter contre la fraude. En repensant les flux de facturation, en automatisant certains process, on réduit en effet les erreurs, on accélère les paiements, on améliore la relation avec les fournisseurs et on réoriente les collaborateurs vers des tâches à plus haute valeur ajoutée.
Solution sans surcoût
Oui, mais encore faut-il savoir comment se mettre en conformité... et choisir une Plateforme de Dématérialisation Partenaire (PDP). Alors pour éviter que les entreprises, PME en tête, ne perçoivent cette exigence comme un poste de coût supplémentaire et une complexité administrative, Sage a directement intégré la PDP à Sage 100. « La PDP Sage est connectée automatiquement et sans surcoût à toutes les dernières versions de toutes les solutions Sage dont Sage 100. Ainsi, l'entreprise maîtrise son process de bout en bout, ce qui lui offre une visualisation de ses flux financiers et donc de sa trésorerie », explique Thomas Sanglier. Une approche qui permet de centraliser l'émission, la réception et la comptabilisation des factures.
« Il ne s'agit pas seulement de numériser une facture, mais d'automatiser l'ensemble des processus associés : workflows d'approbation, archivage, relances clients... Cette digitalisation globale améliore la productivité et réduit les coûts », affirme Thomas Sanglier.
Atouts IA et cyber
C'est d'ailleurs pour cela que Sage préconise, en amont de l'implémentation de la PDP, de mettre à jour et de fiabiliser les bases de données de l'entreprise. « L'outil Sage Data Clean & Control permet le contrôle des données, de fiabiliser la nature des flux de facture et ce afin d'assurer la conformité des données échangées », précise l'expert. Surtout que l'éditeur compte bien enrichir son offre à l'intelligence artificielle via son assistant IA Sage Copilot. L'objectif est d'automatiser les tâches récurrentes, en donnant accès à des informations clés pour la croissance, et en optimisant prise de décision et productivité.
Le tout dans un environnement ultra-sécurisé ; Sage 100 proposant également une alternative en mode SaaS via Microsoft, l'acteur le plus robuste du marché. « En SaaS, les données sont répliquées sur plusieurs sites, limitant les risques de perte et garantissant une sécurité optimale. Autres bénéfices de cette digitalisation : des coûts de maintenance et d'infrastructure réduits et une compliance totale s'adaptant automatiquement aux évolutions réglementaires », souligne Thomas Sanglier.
Autant d'arguments qui montrent bien que loin d'être une nouvelle contrainte réglementaire, la facturation électronique est un formidable tremplin pour accélérer sur la nécessaire digitalisation des entreprises.
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