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Les clefs pour retrouver une visibilité financière

La gestion des liquidités est un levier de performance pour les DAF. Avec les bons outils et une approche structurée, ils peuvent reprendre le contrôle, optimiser leur trésorerie et piloter sereinement la croissance. Décryptage avec Étienne de Beauvillé, Jérôme de Saint-Chamas et Guillaume de Loisy, du Cabinet Finasens.

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Les clefs pour retrouver une visibilité financière

Etienne de Beauvillé, Président Fondateur de Finasens

On lit souvent que la gestion des liquidités représente, pour les Daf, un enjeu plus crucial que jamais. Est-ce un poncif ou la réalité ?
Étienne de Beauvillé : Le sujet de la trésorerie est souvent un vecteur de stress pour les dirigeants. La problématique, en soi, n'est pas nouvelle. Ce qui l'amplifie, c'est qu'avec notamment l'arrêt et le remboursement des PGE, ainsi que le contexte économique actuel, plusieurs structures renouent avec cette réalité. Parallèlement, le contexte actuel d'accélération oblige les entrepreneurs à retrouver une visibilité sur leur flux de trésorerie et ce, afin d'accompagner les investissements et la croissance.

Dans quel état trouvez-vous les directions financières qui font appel à vous ?

Jérôme de Saint-Chamas : Les outils de pilotage sont souvent peu performants ou sous-exploités, ce qui complique la prise de décision. Le DAF doit souvent jongler entre plusieurs filiales, des devises différentes et un nombre significatif de comptes bancaires. Il travaille généralement encore souvent avec des fichiers excel difficiles à agréger et à mettre à jour. Autant dire qu'il souffre de manque de visibilité, ce qui impacte non seulement sa sérénité, mais surtout les décisions stratégiques de l'entreprise !

Guillaume de Loisy : Sans oublier qu'il est souvent submergé par des tâches opérationnelles... et manque donc de temps et de recul pour structurer une stratégie financière optimale. Certains ont tendance à chercher des outils miracles, mais sans une analyse fine et approfondie, ces solutions ne suffisent pas. Nous intervenons justement pour leur apporter une méthodologie efficace et les aider à regagner du contrôle.

Justement, qu'est-ce qui différencie l'approche de Finasens par rapport aux autres acteurs du marché ?

Étienne de Beauvillé : Sur le marché de la direction financière externalisée, cohabitent deux grands modèles : les indépendants à leur compte ou organisés en réseaux et les cabinets intégrés. C'est pour assurer une continuité et une force de frappe collective que nous avons choisi ce second modèle, celui d'un cabinet d'experts salariés. Pour maximiser leur efficacité, nos missions sont menées en binôme : un directeur financier et un contrôleur de gestion.

Jérôme de Saint Chamas, Directeur Général de Finasens

Jérôme de Saint-Chamas : Notre spécificité, c'est aussi d'être DAF opérationnels et consultants. Nous ne nous contentons pas de livrer des recommandations : nous les mettons en oeuvre et nous assurons leur transmission aux équipes internes. Nos clients ne veulent pas de plans à 5 ans, mais des résultats concrets en un à trois mois.

En quoi consiste votre accompagnement ?

Jérôme de Saint-Chamas : Nous procédons en plusieurs étapes. D'abord, nous échangeons avec les équipes pour comprendre les processus en place. Ensuite, nous analysons les données financières et identifions les actions prioritaires à mener. Enfin, nous établissons une roadmap claire avec des livrables à court terme, souvent dès 30 à 45 jours.

Étienne de Beauvillé : Nous nous concentrons sur des actions pragmatiques : par exemple, travailler des partenariats avec certains acteurs bancaires-clés du groupe, structurer les prévisions de trésorerie (plusieurs scénarii avec une actualisation dynamique), optimiser les financements. L'important est d'obtenir des résultats rapides et mesurables.

Quels sont les bénéfices à court et moyen terme pour les entreprises ?

Jérôme de Saint-Chamas : À court terme, c'est simple : les dirigeants retrouvent une certaine sérénité. Nous leur apportons une visibilité qu'ils attendaient parfois depuis des années. Pour les équipes internes, cela signifie aussi un meilleur cadre de travail. Nous arrivons souvent dans des services financiers en tension, où les départs et les surcharges de travail peuvent être fréquentes. Notre intervention aide les DAF à soulager leurs équipes et optimiser la prise en charge des chantiers Finance.

Étienne de Beauvillé : À moyen terme, cela leur permet d'optimiser leur gestion financière, de structurer leurs financements et d'anticiper leur développement. Une meilleure visibilité du cash permet aussi d'avoir un dialogue plus constructif avec les banques et les investisseurs.

Guillaume de Loisy, Associé - Responsable du Bureau de Paris

Guillaume de Loisy : Prenons un exemple concret. Nous avons récemment accompagné une entreprise qui avait plus de 1,2 million d'euros de créances clients en souffrance. En deux mois, nous avons récupéré 900 000 euros. Ce type d'action immédiate redonne du souffle aux entreprises et améliore leur relation avec leurs partenaires financiers.

En conclusion, quel message souhaitez-vous faire passer aux dirigeants et aux DAF qui hésitent encore à se faire accompagner ?

Jérôme de Saint-Chamas : De ne pas attendre d'être en difficulté pour structurer sa gestion financière. Avoir une visibilité suffisante sur ses finances, c'est avant tout une question de sérénité et de performance.

Étienne de Beauvillé : L'enjeu repose sur la mise en place des outils simples, efficaces et dynamiques. L'entreprise qui pilote finement et avec agilité sa trésorerie peut se projeter et se développer avec confiance.

Finasens en chiffres :

  • Création : 2018
  • Effectif : 37 collaborateurs
  • Clients : 60 entreprises accompagnées chaque mois
  • Bureaux : 4 (Paris, Lyon, Marseille, Nantes)

En savoir plus sur Finasens, spécialiste de la direction financière externalisée des ETI et PME.

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