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Accès au crédit : 3 PME sur 4 constatent un durcissement

L'investissement des PME reste freiné par les banques, selon la 21ème édition du baromètre réalisé par l'IFOP pour KPMG et la CGPME.

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Accès au crédit : 3 PME sur 4 constatent un durcissement

Principal moteur de la croissance française, les PME continuent de peiner à financer leurs investissements. 75 % des dirigeants ressentent un durcissement des conditions de financement des banques, selon la 21ème édition du baromètre réalisé par l'IFOP pour KPMG et la CGPME auprès de plus de 400 dirigeants d'entreprises françaises.

Frais élevés et demandes de garanties supplémentaires

Parmi les mesures de durcissement citées, le financement avec des frais élevés ou à des montants plus faibles que souhaités reste la principale difficulté, évoquée par 45 % des PME. Viennent ensuite les demandes de garanties supplémentaires qui affectent 39 % des PME et les demandes de cofinancements (cautions) qui concernent 36 % des entreprises, en hausse de 4 points. Enfin, la réduction des crédits ou des facilités de trésorerie restent problématiques pour 26 % des entreprises et les délais d'acceptation de dossiers trop longs pour 21 % d'entre elles.

Plus d'un dirigeant de PME sur trois fait par ailleurs état d'une autolimitation dans ses investissements et dans ses demandes auprès des banques, en raison des difficultés d'accès au crédit. Malgré ces mesures de durcissement, l'intention d'examiner les conditions d'autres banques concurrentes recule de 2 points, à 43 %.

Des besoins en financement stables

En dépit de ces problèmes d'accès de crédit, les besoins de financements se stabilisent. Ainsi, l'Ifop souligne que plus de deux chefs d'entreprise sur trois déclarent avoir au moins un besoin de financement pour financer des investissements. Près d'un dirigeant sur quatre fait état d'un besoin de financement pour financer l'exploitation - trésorerie, escomptes, etc.

Dernier enseignement du baromètre, le choc de simplification ne convainc pas les chefs d'entreprise. Seulement 24% d'entre eux se déclarent confiants quant aux dispositions décidées par le gouvernement dans son chantier de simplification.

Un résultat qui s'inscrit dans un climat de défiance et d'inquiétude. 90% des chefs d'entreprise se disent préoccupés par l'économie française. Au niveau plus individuel, celui de leur entreprise, ils ne sont "que" 51% à être aussi fébriles pour l'avenir.

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