Financement et transmission d'entreprise : qu'en pensent les dirigeants ?
La fintech Capitalis Intelligence, qui a lancé un "comparateur de financement" pour les entreprises ayant des opérations de haut de bilan à réaliser, vient de publier un baromètre mesurant l'opinion des dirigeants d'entreprise sur le financement et la transmission. Ses enseignements font réfléchir.
Comment choisir parmi les nombreuses banques d'affaires et fonds d'investissement ? Pour un dirigeant d'entreprise, le choix d'une banque d'affaires ou d'un investisseur aux moments clé de son développement est à la fois stratégique et compliqué. Le baromètre Capitalis Intelligence indique comment les dirigeants font leur choix, et l'opinion qu'ils ont de leur interlocuteur.
Basé sur des entretiens menés avec 140 dirigeants de startups, PME et ETI françaises (de 1 à 100 M€ de CA), ce baromètre nous apprend que 53 % d'entre eux ont une image moyenne voire mauvaise des acteurs du métier (investisseurs et banquiers d'affaires). Parmi les autres enseignements, on apprend également qu'en phase de recherche et de contact, 73 % des dirigeants s'estiment peu capables de trouver l'acteur le plus adapté à leur projet par eux-mêmes faute de temps, et 66 % faute de connaissance. Enfin, 86 % ne s'estiment pas suffisamment informés sur l'appui et l'accompagnement dont ils pourraient bénéficier dans le cadre d'une opération. Autant d'enseignements précieux pour les Daf, en première ligne sur ces sujets.
Capitalis Intelligence propose, grâce à un système d'intelligence artificielle qui analyse les transactions financières, de mettre en relation les entreprises avec les banques d'affaires ou investisseurs ayant réalisé des opérations similaires (valorisation, CA, domaine d'activité...). " Aujourd'hui, la majorité des dirigeants de PME-ETI sont mal accompagnés et peu préparés pour leurs opérations de haut de bilan à cause d'un défaut d'information, explique Dylan Péron, son fondateur, qui a travaillé dans un fonds d'investissement avant de lancer sa propre société. Par manque de temps et de connaissance des nombreux acteurs du secteur, les dirigeants n'ont pas les moyens de choisir correctement l'interlocuteur adapté. Nous leur ouvrons l'accès à tous les acteurs du marché, et ainsi leur évitons de choisir par défaut. " L'offre est en effet aussi large que peu connue... L'entreprise intervient en conseil au début de l'opération, l'aiguille sur son besoin, lui donne ensuite accès à son outil avant de l'aider à identifier l'acteur qui le financera ou le conseillera puis de l'accompagner dans la phase finale. Un outil de plus donc dans l'escarcelle du directeur financier qui reste celui qui murmure à l'oreille du directeur général et surtout qui est le garant du bon déroulé de ce type d'opérations !
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