Revue de presse pour directeurs administratifs et financiers (semaine du 14 octobre 2019)
Cette semaine on fait le point sur les conditions de financement et le risque d'overdose des banques et des marchés, mais il est aussi question de gouvernance des entreprises familiales ou encore du cadre à donner aux investissements directs à l'étranger (IDE). Bonne Lecture !
Financement : la fête est finie !
Les conditions de financement des entreprises sont au beau fixe et les groupes du SBF 120 affichent en moyenne d'excellents ratios d'endettement, mais les premiers signes d'un moindre appétit des marchés et des banques commencent à poindre. C'est ce que révèle la dernière étude de Redbridge, menée auprès de 105 entreprises industrielles et commerciales du SBF 120. Les banques commencent à se montrer plus prudentes quant aux termes et conditions des financements qu'elles accordent. Redbridge a ainsi perçu un raidissement de certaines négociations sur l'encadrement du crédit, un appétit plus limité dans le cadre de certains dossiers d'acquisitions et même quelques refus de financement ainsi qu'une forte tension sur les covenants notamment dans les secteurs touchés par le ralentissement économique comme l'aérien, l'automobile ou le commerce de détail. >> Lire l'article complet sur le site Les Echos
Entreprise familiale, gouvernance sensible
L'Institut français des administrateurs a réuni un groupe de travail pour plancher sur les enjeux de gouvernance des entreprises familiales. A la clef, un guide de bonnes pratiques qui présente une compilation de dix bonnes pratiques, allant des différents niveaux de gouvernance à la fondation actionnaire à la française, en passant par la formation de la future relève. Car, en dépit de leurs indéniables différences de taille et de " stade générationnel ", en particulier, les entreprises familiales, cotées ou non, ont deux points communs : une raison d'être et une intention de transmission intergénérationnelle. Et, pour éviter la perte de contrôle, les bonnes pratiques consistent à nourrir l'affectio familiae, à créer des alliances, à reconstituer un bloc de contrôle, à intégrer les salariés pour obtenir leur appui, ou à conclure un pacte avec le nouvel actionnaire, en définissant les droits et obligations de chacun. >> Lire l'article complet sur le site Les Echos
Les IDE dans l'UE : protéger et ouvrir
Alors qu'une nouvelle Commission européenne est en train de se constituer, l'Afep et le Medef ont cru bon d'organiser le mardi 1er octobre une matinée de débats autour du thème " Investissements directs à l'étrangers (IDE) : Quels défis et quels outils pour l'UE ? ". Chefs et cadres d'entreprises, décideurs publics français, européens et internationaux ont pu échanger autour de tables rondes. Invité, le ministre de l'Europe et des Affaires étrangères Jean-Yves le Drian a jugé la question des IDE " cruciale ". " Il est essentiel de bâtir une véritable souveraineté européenne, " a-t-il déclaré soulignant l'importance de tenir un équilibre entre une ouverture qui crée de l'emploi et de la croissance et un certain degré de protection. " Sur la question des IDE, il faut aussi que l'UE montre qu'elle défend ses standards et ses valeurs ". >> Lire l'article complet sur le site Affiches parisiennes
L'innovation digitale et technologique priorité des trésoriers
La trésorerie du futur fonctionnera grâce à la transformation digitale et au bon management du capital humain. C'est ce que révèle la nouvelle édition de l'étude PwC " Digital Treasury - It takes two to tango " qui apporte un éclairage nouveau sur un métier faisant face à de nombreuses opportunités de transformation dans les domaines humains, technologiques et méthodologiques. Selon les dirigeants des fonctions trésorerie, la réflexion stratégique, la capacité à collaborer avec des tiers et une appétence pour les nouvelles technologies font partie des compétences recherchées pour mener la modernisation de la trésorerie. >> Lire l'article complet sur le site Le Monde du chiffre
Miser sur l'onboarding, une stratégie gagnante pour optimiser l'expérience collaborateur
Une mauvaise intégration accroit la probabilité de démission des nouvelles recrues, un risque qui semble compris par la plupart des entreprises. L'étude d'Augmented Talent confirme que les collaborateurs insatisfaits de leur onboarding sont trois fois plus nombreux que ceux se déclarant satisfaits. Or, une intégration réussie passe par un processus d'accueil formalisé avec des moments de partage avec la nouvelle équipe. L'entreprise a en effet intérêt à informer mais aussi communiquer - sur sa " vision ", ses valeurs - de façon à créer et " faire vivre " un lien avec les nouveaux embauchés pourquoi pas au travers d'un guide d'intégration. Mais attention, l'intégration ne doit pas se limiter aux premières semaines. >> Lire l'article complet sur le site Maddyness
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