CSRD : enjeux, retard et perspectives avec Edwige Rey, associée chez Forvis Mazars
Participez au wébinaire, organisé par la marque média Daf-Mag, relatif à la CSRD le 27 novembre à 9h, avec Edwige Rey, associée chez Forvis Mazars et responsable RSE et Développement Durable. Découvrez les enjeux de la CSRD pour les entreprises cotées, les constats sur les retards de mise en oeuvre et les perspectives pour les DAF. Inscription obligatoire !
À l'approche de la mise en application de la directive CSRD (Corporate Sustainability Reporting Directive) en 2025, les entreprises cotées et de grande taille sont confrontées à des enjeux cruciaux pour aligner leurs rapports sur les nouvelles exigences de durabilité. Ce 27 novembre, un webinaire organisé par la marque média Daf-Mag fera intervenir, sur ce thème, Edwige Rey, associée au cabinet Forvis Mazars et responsable RSE et développement durable.
Parmi les points forts de cette prise de parole : un état des lieu issu du baromètre Forvis Mazars RSE 2024 consacré à la mise en oeuvre de la CSRD dans les grandes entreprises européennes. « L'idée initiale était de constater l'anticipation des sociétés cotées sur cette directive, comme elles l'ont fait par le passé pour d'autres réglementations. Or, on observe un manque de préparation dans certaines entreprises, en particulier en France », explique-t-elle. Ce retard a poussé Forvis Mazars à étendre ses analyses aux entreprises espagnoles, allemandes et italiennes pour obtenir une perspective européenne plus représentative.
Le baromètre montre des chiffres révélateurs : seules 25 % des entreprises interrogées ont effectué une analyse de double matérialité, alors que moins de 10 % publient un rapport de durabilité conforme aux attentes de la CSRD. Ce retard est, selon Edwige Rey, en partie dû aux nouvelles exigences de structuration des rapports, avec une séparation stricte des sections Environnement, Social et Gouvernance, alors que les DPEF (Déclarations de Performance Extra-Financière) suivaient davantage les axes stratégiques de chaque entreprise. « Passer de la DPEF au rapport de durabilité implique pour les entreprises un renoncement à la forme actuelle de communication. Ce nouveau format, bien qu'efficace sur le fond, se révèle moins lisible pour les parties prenantes », explique-t-elle.
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Les Daf, moteurs de la CSRD
Les DAF, quant à eux, jouent un rôle de plus en plus central dans ce passage. Bien que la responsabilité première de certains aspects RSE ne leur incombe pas directement, ils facilitent la collecte et la fiabilité des données. Leur expérience dans la gestion de reporting financier normé s'avère précieuse pour adapter les processus aux exigences de la CSRD. « Aujourd'hui, on voit que les DAF sont impliqués, et leur expertise en reporting et contrôle des données est indispensable pour structurer ce nouveau format d'information », note Edwige Rey.
Autre temps fort de ce wébinaire : l'analyse d'Edwige Rey sur les prochaines étapes pour les entreprises. Avec une attention accrue des comités d'audit sur ces questions, les entreprises doivent rapidement combler les « trous dans la raquette » pour assurer leur conformité. « Le travail en binôme entre les DAF et les équipes RSE est essentiel, car cette transformation impacte tant la forme que le fond du reporting en entreprise », insiste l'experte.
Ce webinaire, ouvert à tous les professionnels concernés, se déroulera le 27 novembre en ligne. Inscription obligatoire pour rejoindre ce rendez-vous d'échanges riches et pragmatiques sur les défis et perspectives de la durabilité en entreprise.
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