Revue de presse pour directeurs administratifs et financiers (semaine du 16 septembre 2019)
Cette semaine dans la presse éco-finance il est question de risques et de leur gestion par les entreprises, de risque de faible croissance mondiale et de risque de conflit commercial mondial durci, mais aussi de manageurs français au bout du rouleau. Faut-il y voir un lien de cause à effet?
Gestion des risques : les entreprises anticipent mal ceux provoqués par des tiers
La grande majorité des entreprises ne voit pas la nécessité ou n'a pas les moyens d'assurer un suivi de la sous-traitance. Bien conscientes de la nécessité de mettre en place une politique de gestion des risques en élargissant la zone des r(isques couverts, les entreprises ont revu leurs investissements en conséquence mais n'ont pas forcément donné la priorité au suivi des sous-traitants. Ainsi, en 2018 et 2019, les investissements ont touché avant tout la sécurité des informations (68 %), la protection des données (62 %) et la cybersécurité (58 %). Mais à l'échelle mondiale, seules 1 % des entreprises interrogées estiment avoir une maîtrise " optimisée " des problématiques majeures de gestion des risques liés aux tiers. >> Lire l'article complet sur le site Les Echos
L'OCDE s'attend à la plus faible croissance mondiale depuis 10 ans et appelle les Etats à réagir
Guerre commerciale, Brexit, ralentissement chinois et endettement privé qui se dégrade: les risques s'accumulent pour l'économie mondiale au point que l'OCDE s'attend désormais à la croissance la plus faible depuis la crise financière de 2008/2009 et appelle les Etats à réagir. La croissance mondiale devrait passer cette année sous la barre des 3% pour chuter à 2,9%. L'OCDE craint aussi "l'ampleur de la dette privée, dont la qualité se dégrade (et qui) pourrait amplifier les effets de chocs éventuels". Face à cette situation, l'institution appelle une nouvelle fois, sans citer de noms, les Etats à "mettre fin à l'envolée des droits de douane et des subventions qui faussent les échanges" et à "rétablir des règles prévisibles pour les entreprises". >> Lire l'article complet sur le site Challenges
La France et l'Allemagne serrent les rangs face au conflit commercial
Paris et Berlin se serrent les coudes face à la menace commerciale américaine, et veulent tout faire pour éviter la mise en place de nouveaux droits de douane entre l'Europe et les États-Unis. " Cela ne nous paraît pas une bonne politique d'avoir les États-Unis qui imposent des sanctions à l'Europe sur la base de la décision de l'OMC et puis l'Europe qui réagit quelques mois plus tard ", a dit Bruno Le Maire. " Les guerres commerciales ne sont bonnes pour personne ", a-t-il martelé. Côté allemand, la nécessité d'investir davantage dans l'économie pour relancer la croissance fait l'objet d'un demi-consensus. >> Lire l'article complet sur le site Euractiv
Finleap, l'usine allemande à Fintech débarque en France
L'allemand Finleap industrialise la création de startups dans le domaine de la banque et de l'assurance. Après avoir créé 16 jeunes pousses en cinq ans, il vient d'ouvrir un bureau parisien pour accélérer le développement de ses Fintech sur le marché français. Sa mission pour le marché français sera triple : aider les sociétés du portefeuille de Finleap à se développer en France, nouer des partenariats avec des grands acteurs locaux pour développer de nouveaux modèles économiques et identifier des problématiques qui pourraient donner lieu à des créations d'entreprises ou à des acquisitions. >> Lire l'article complet sur le site La Tribune
Airbnb annonce son intention de s'introduire en Bourse en 2020
Airbnb a annoncé jeudi, dans un bref communiqué, son intention de procéder à son introduction en Bourse en 2020. Elle n'y précise pas pour quel mode opératoire elle optera, mais elle pourrait recourir à une cotation directe, comme l'ont fait Spotify et Slack. Le groupe de location de logements contournerait ainsi le processus classique d'introduction en Bourse, qui implique de placer au préalable des titres auprès d'investisseurs pour fixer le cours d'introduction. Des investisseurs valorisaient l'entreprise à environ 31 milliards de dollars (28 milliards d'euros) en début d'année. >> Lire l'article complet sur le site L'Agefi
Les managers français sont au bout du rouleau
La tendance est mondiale, selon une étude menée par le BCG et IPSOS. Dans les pays occidentaux, seul 1 employé sur 10 aspire à devenir manager. Quant à ceux qui sont déjà en poste, ils n'ont pas l'air d'apprécier particulièrement leurs fonctions. Ils ne sont que 37% à vouloir y rester dans les prochaines années... En cause : un modèle obsolète, qui crée le flou quant à ce qui est attendu des managers. Plus débordés (78% vs 71% en moyenne), plus stressés (74% vs 69%), plus démotivés (59% vs 52%)... les managers français sont encore plus affectés par leur travail que les autres. Alors qu'ils sont essentiels pour le succès de l'entreprise, les managers ne savent plus aujourd'hui ce que l'on attend d'eux. >> Lire l'article complet sur le site L'ADN
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