Revue de presse pour directeurs administratifs et financiers (semaine du 11 octobre 2021)
Cette semaine dans la presse éco-finance le private equity français a le vent en poupe, les pénuries inquiètent jusqu'en Allemagne, les entreprises se réorganisent structurellement, financièrement et logistiquement, et Emmanuel Macron présente son plan d'investissement jusqu'en 2030. Bonne lecture !
Le private equity tricolore tourne à plein régime
Les levées des fonds d'investissement français ont crû de 35 % au premier semestre, à 10 milliards d'euros, selon France Invest. Les particuliers deviennent le deuxième investisseur, devant les assureurs. Ils se sont rués sur le secteur, accroissant de 57 % leur allocation, à 1,66 milliard d'euros. Derrière les fonds de fonds, premiers investisseurs du secteur - avec 2,7 milliards d'euros investis, en hausse de 184 % sur un an -, les particuliers se sont taillé la part du lion. Les épargnants et " family offices ", poussés par les taux bas, ont investi 1,66 milliard d'euros dans le non coté français, devant même les assureurs, les banques, le secteur public ou encore les industriels. Un montant en hausse de 57 % par comparaison au premier semestre 2020. Quelque 1,2 milliard provient d'épargnants et " family offices " français sur le total. Ces chiffres confirment l'intérêt des particuliers pour l'investissement dans les start-up, les PME et les ETI. Or, le gisement est colossal. Aujourd'hui, moins de 1 % de l'épargne des Français est fléchée vers ce type d'actifs qui, assure le secteur, peuvent générer, sur longue période, des rendements à deux chiffres. >> Lire l'article complet sur le site Les Echos
L'AMF enquête sur des rachats d'actions de Casino
Le gendarme de la Bourse s'interroge sur la conformité des rachats d'actions effectués en mai 2019, juste avant la mise sous sauvegarde de la maison-mère Rallye. Le conflit entre le distributeur dirigé par Jean-Charles Naouri et le fonds activiste Muddy Waters Capital avait déjà entraîné l'ouverture de deux enquêtes du gendarme de la Bourse, dont la première a été classée sans suite. Selon nos informations, l'AMF se penche aussi, depuis mars 2020, sur les rachats d'actions Casino effectués par le groupe, juste avant la mise sous sauvegarde de la maison-mère Rallye, en mai 2019. Fragilisé par l'endettement de Rallye et les attaques sur le cours de Casino, Jean-Charles Naouri avait obtenu du Tribunal de commerce de Paris le placement sous sauvegarde de Rallye le 23 mai 2019. Une procédure qui visait à geler le passif du groupe pour lui laisser le temps de restructurer sa dette. Dans le même temps, au premier semestre 2019, Casino a procédé au rachat de 1,3 million de ses propres actions, "par l'intermédiaire de prestataires de services d'investissement. L'AMF cherche donc à savoir si ces opérations contreviennent au règlement européen MAR sur les abus de marché. >> Lire l'article complet sur le site Challenges
Allemagne : les pénuries inquiètent, les prévisions de croissance revues à la baisse
Quand le commerce international tousse, l'Allemagne s'enrhume: les pénuries de matériaux sur les marchés mondiaux vont nettement freiner la reprise de la première économie européenne, dépendante de son industrie exportatrice, selon des prévisions de croissance revues en forte baisse jeudi 14 octobre. Selon une étude de la banque publique KFW, une PME allemande sur deux (48%) fait actuellement face à des problèmes de livraisons. La pandémie a déstabilisé les chaînes mondiales d'approvisionnement, conduisant à des goulots d'étranglement sur les marchés des composants électroniques, du bois, des plastiques et de l'acier, notamment. Les conséquences se font particulièrement sentir en Allemagne, où l'industrie exportatrice est un pilier. La production industrielle a plongé de 4% en août sur un mois, tout comme les commandes, qui se sont écroulées de 7,7%. Ces pénuries pourraient avoir une autre conséquence pour l'économie allemande: l'accélération de l'inflation. >> Lire l'article complet sur le site Capital
Emmanuel Macron présente ses objectifs pour la France de 2030
Le président français a présenté ce mardi (12 octobre) le plan d'investissement " France 2030 " qui vise à soutenir l'innovation et accompagner la transition du monde industriel pour répondre aux grands défis du temps. Les 30 milliards d'euros prévus pour le plan " France 2030 " seront ainsi déclinés sous dix grands objectifs en vue de " faire émerger les futurs champions technologiques " et " accompagner les transitions de nos secteurs d'excellence ". Parmi ces objectifs, le président appelle tout d'abord à " réinventer le nucléaire " et promet qu'un milliard d'euros sera investi. Concernant l'industrie au sens large, plus de 8 milliards d'euros du plan d'investissement seront consacrés à la décarbonation et à l'énergie. Autre chantier de taille, les transports du futur. D'ici 2030, M. Macron voudrait voir 2 millions de véhicules électriques hybrides produits en France, ainsi que le premier avion bas-carbone. Les transitions agricole et agroalimentaire et la santé sont les trois autres secteurs dans lesquels le président français souhaite investir. >> Lire l'article complet sur le site Euractiv
Paraboot repense son organisation pour absorber la croissance
Le fabricant isérois connaît une forte reprise des ventes à l'international. Son usine de Saint-Jean-de-Moirans est sous pression, faute de main-d'oeuvre disponible pour les 14 postes à pourvoir. Depuis janvier, le fabricant de chaussures français Paraboot peine à répondre à la demande. Avec la relance, même si la pandémie est toujours là, l'entreprise familiale a vu les commandes exploser, tirées par la demande à l'international. Mais, pour alimenter ses 1.500 points de vente dans le monde, le fabricant doit repenser son organisation. Car son usine de Saint-Jean-de-Moirans (140 salariés), inaugurée en 2017, est sous tension, faute de main-d'oeuvre suffisante. " Nous avions réduit la voilure pour traverser la crise sanitaire, en ne remplaçant pas immédiatement les départs naturels, liés à la retraite. Depuis juin, nous cherchons à recruter sans succès 14 personnes, dont des créations de postes ", indique le directeur général de Paraboot. Pas facile, alors que la chaussure nécessite un vrai savoir-faire en couture, pour le cousu " Norvégien " et le " Goodyear ". Des techniques transmises dans l'entreprise depuis l'origine. >> Lire l'article complet sur le site Les Echos
Consolideurs : les entreprises plébiscitent les trentenaires
Quelle que soit la conjoncture économique, les consolideurs restent des profils particulièrement recherchés par les entreprises, en particulier ceux dotés de deux à quatre ans d'expérience. Très technique, notamment au sein des grands groupes qui disposent de filiales étrangères, le métier de consolideur commence seulement à attirer des candidats, alors qu'il offre de réelles perspectives. Pour l'exercer, les entreprises cherchent des candidats aux compétences approfondies en consolidation, maîtrisant les systèmes logiciels financiers actuels et au fait des process de consolidation à l'international. Le manque de formations spécialisées concernant ce métier est l'une des principales raisons du faible nombre de jeunes candidats qualifiés. Pour trouver des consolideurs avec deux ou trois ans d'expertise, les recruteurs s'appuient alors sur des profils de consultants, d'ingénieurs financiers ou d'experts-comptables auditeurs avec une première expérience dans, par exemple, un grand cabinet de conseil (les Big Four de conseil et d'audit financier). >> Lire l'article complet sur le site Option Finance
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