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Revue de presse pour directeurs administratifs et financiers (semaine du 30 novembre 2020)

Cette semaine, un vent plus positif souffle sur la revue de presse finance. Au programme : esprit de combat, conseils pour faire face et aides à la relance du gouvernement. Bonne lecture !

Publié par Camille George le - mis à jour à
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Revue de presse pour directeurs administratifs et financiers (semaine du 30 novembre 2020)
© kues1 - Fotolia

Le gouvernement muscle les aides à l'export pour accompagner la relance

En 2019, alors que le commerce international se contractait sous l'effet des tensions protectionnistes, le nombre d'entreprises exportatrices a progressé. Plus précisément, le nombre d'ETI exportatrices a progressé de 2,2 % par rapport à 2018. Le nombre de PME et de microentreprises a, lui, augmenté de 3,7 % pour des ventes de produits et services en hausse de 1,7 %. Ce constat, publié mercredi 2 décembre par Business France, conforte la stratégie gouvernementale qui vise à faire de l'export un levier de la relance. Parmi les cinq mesures présentées par Franck Riester, ministre délégué chargé du commerce extérieur et de l'attractivité, lundi 30 novembre au comité stratégique de l'export, trois ont une traduction financière. La première, le " chèque relance export ", est destinée à aider à financer les frais de participation aux salons, foires, événements présentiels ou virtuels pour prospecter de nouveaux marchés. Deuxième mesure sonnante et trébuchante, 3 000 chèques " Relance VIE " d'un montant de 5 000 euros chacun seront accordés pour l'embauche d'un volontaire international en entreprise (VIE). Troisième mesure, le gouvernement va, à brève échéance, créer un produit spécifique d'assurance-prospection qui sera distribué par BPI France, dont les contours exacts restent à définir. >> Lire l'article complet sur le site Le Monde

Covid et complexité : 4 conseils tout simples pour mieux y faire face

Les dirigeants et managers de haut niveau devraient s'inspirer des sportifs qui, avant de se lancer dans un marathon, soignent les détails de leur préparation.Environnement économique imprévisible, guerres commerciales,relocalisation des chaînes d'approvisionnement (voir ci-contre) ; en interne, organisation matricielle doublée d'une montée en puissance du télétravail, santé mentale des salariés en berne... La pandémie de Covid-19 accentue la complexité des organisations et, en contexte aussi difficile, les dirigeants éprouvent toutes les peines du monde à justifier leurs actions . Ils devraient s'inspirer des sportifs qui, avant de se lancer dans un marathon, soignent les détails de leur préparation. Quatre conseils pleins de bon sens aux dirigeants et managers soucieux de mieux affronter la complexité : 1. Ne vous isolez plus, 2. Impliquez les acteurs de terrain dans vos décisions, 3. Gagnez la confiance des équipes, 4. Vérifiez que ce que vous dites a été compris. >> Lire l'article complet sur le site Les Echos

Bercy met un nouveau coup de pression sur les assureurs

Le ministre de l'économie Bruno Le Maire lance un ultimatum aux assureurs pour un gel des primes pour les professionnels de la restauration et de l'hôtellerie. Avec la menace d'une nouvelle taxe sur la profession d'1,2 milliard d'euros. Quelque chose ne va plus au royaume de l'assurance. Depuis le début de la crise sanitaire, les assureurs sont dans le collimateur des pouvoirs publics, des politiques, des assurés et de l'opinion publique. En cause, l'absence, dans une immense majorité de contrats d'assurance professionnelle, d'une garantie pertes d'exploitation sans dommages. Et, dans les cas (rares) où cette garantie existait, des clauses d'exclusion la rendaient généralement inopérante. D'où un immense malentendu entre la profession et les assurés concernés, essentiellement des professionnels des secteurs de la restauration et de l'hôtellerie. >> Lire l'article complet sur le site La Tribune

Miser sur l'investissement corporate : les clés pour bien réussir

Capacité d'investissement, partenariats stratégiques, conseils pratiques : découvrez tout ce qu'il faut savoir sur les levées de fonds auprès des corportates, à travers les regards croisés de deux experts de l'investissement, Matthieu Bonamy d'Idinvest Partners et Guillaume Lesueur d'EDF Pulse Croissance. Les sources de financement se comptent à la pelle aujourd'hui : love money, business angels, fonds de capital-risque (VC), micro-crédits, subventions publiques... Sans compter les fonds corporate (CVC : corporate venture capital) qui séduisent de plus en plus de startups. Matthieu Bonamy comme Guillaume Lesueur le répètent, on ne laisse pas entrer dans son capital n'importe quel CVC. Et pour cause : si le phénomène est plutôt rare, certains corporates n'hésiteraient pas à imposer leur stratégie, via des clauses d'exclusivité ou des droits de véto. " Il faut parier sur le bon cheval car les risques d'incompatibilités culturelles sont réels, considèrent les deux spécialistes. >> Lire l'article complet sur le site Maddyness

M&A, les acheteurs cherchent à reprendre la main

En dépit de ses impacts économiques, la crise sanitaire n'a jusqu'à présent pas incité les entreprises françaises, PME comme grands groupes, à stopper leurs projets de croissance externe. Face au manque de visibilité quant aux perspectives de rebond de l'activité, les acheteurs tendent cependant à se montrer plus prudents... tandis que certains groupes cotés, craignant de faire l'objet d'approches hostiles, cherchent à renforcer leurs dispositifs anti-OPA. Et alors que les transactions ont repris au troisième trimestre, beaucoup d'acquéreurs hésitent encore à poursuivre un projet de croissance externe initié avant la pandémie et veulent, a minima, en rediscuter les modalités. Ainsi, comme l'indique Guillaume Vallat, associé White & Case : "certains de nos clients réfléchissent à ne pas acheter 100% du capital d'une cible, mais une part moindre, de sorte que les risques relatifs aux performances futures soient partagées avec l'actionnaire actuel." >> Lire l'article complet sur le site Option Finance

Sommet de l'économie : l'esprit de combat

Dans ce contexte inédit de crise, l'esprit de combat est un puissant antidote face à la mort qui rode. La faillite de l'entreprise, en l'occurrence, quand tout s'arrête du jour au lendemain. C'est ce qu'a vécu Caroline Parot, présidente du directoire d'Europcar. A ces côtés, l'administratrice judicaire Hélène Bourbouloux a dû aussi faire face à l'urgence même si les faillites sont en recul de 30% grâce aux aides de l'Etat. Mais une vague de défaillances s'annonce. Et, déjà, certains secteurs ont commencé à se restructurer au gré de rachats, comme dans le textile. Parfois avec l'aide des prêts garantis par l'Etat (PGE) ce qui n'a pas manqué de susciter des critiques. A Europcar, son plan de sauvetage conçu avec Caroline Parot a permis de transformer la dette en capital et de réinjecter des capitaux afin d'écrire un avenir au groupe. Mais ces reports des charges, l'octroi de crédits financiers et les moratoires bancaires ne risquent-ils pas de favoriser la multiplication d'entreprises zombies? Ces sociétés maintenues artificiellement en vie. >> Lire l'article complet sur le site Challenges





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