Revue de presse pour directeurs administratifs et financiers (semaine du 31 mai 2021)
Cette semaine l'endettement des entreprises et des Etats et la remontée, lente mais constante, des taux concentrent l'attention de la presse éco-finance. De même que le rôle des IPO et du Private Equity dans la dynamique de relance. Enfin, on trouve quelques conseils pour un storytelling efficace...
PME : la hausse de l'endettement n'affole pas les banques
Pour bpifrance et la Banque Palatine l'endettement des PME est moins grave qu'il n'y paraît. Les prêts garantis par l'Etat (PGE), qui sont à l'origine de la progression ont très souvent alimenté une réserve de précaution. Les données convergent : la hausse de 9,2 %, sur un an, de l'endettement des PME en 2020, calculée par les experts-comptables dans leur dernier baromètre Image PME confirme les dernières statistiques de la Banque de France. Pour autant l'horizon n'est aps si sombre : " Les entreprises ont actionné différents leviers pour se constituer une trésorerie de précaution ; elles peuvent parfois aussi jouer utiliser les reports d'échéances, leurs crédits clients ou leurs crédits fournisseurs, pour modifier leur profil de trésorerie ", explique Philippe Pettini. Par ailleurs, les grandes PME et les ETI ont montré, au cours des derniers mois, qu'elles ne tournaient pas le dos à l'investissement privé. " Qu'il soit financier ou industriel, le private equity peut aider des entreprises à sortir par le haut de situations d'endettement parfois lourdes et compliquées ", fait valoir Philippe Pettini. Pour ce dernier encore, avec un endettement raisonnable et si les affaires redémarrent dans de bonnes conditions, la croissance de l'activité allégera progressivement l'endettement. >> Lire l'article complet sur le site les Echos
L'Europe sort de l'ère des taux négatifs
Les taux augmentent régulièrement depuis six mois, interrogeant sur la soutenabilité des finances publiques et des entreprises ainsi que sur le risque d'une explosion de la bulle financière. Après avoir connu dix-huit mois en territoire presque continuellement négatif, les taux d'intérêt auquel les Etats européens empruntent sont repassés au-dessus de zéro. Celui des obligations françaises à dix ans, qui avait atteint un point bas à ? 0,38 %, mi-décembre 2020, frôle désormais 0,2 %. Entre 2019 et 2020, la dette publique française est passée de 97 % du produit intérieur brut (PIB) à 115,7 %, un bond historique. Celle de la zone euro a augmenté de 85 % à 102 %. Dans ce contexte, le moindre mouvement des taux d'intérêt devient très sensible pour la soutenabilité des dettes. Le grand débat est de savoir si l'inflation est passagère. La hausse des taux peut-elle faire exploser cette bulle financière ? " C'est une vraie question : le règne actuel de l'hyperfinanciarisation supportera-t-il des taux élevés ? ", s'interroge Mme Riches-Flores. C'est pour éviter cette contagion que les banquiers centraux promettent pour l'instant de ne pas retirer leur soutien. >> Lire l'article complet sur le site Le Monde
Le capital-investissement victime de son succès
Une collecte qui ne se tarit pas, mais des investissements trop rares, et peu de sorties sur le marché... Si le capital-investissement séduit les investisseurs, les gérants doivent innover pour garantir les performances promises. Si les volumes des investissements, après un léger retrait, reprennent de plus belle, les désinvestissements, eux en revanche, ne se relèvent pas de leur baisse nette de 34 % par rapport à 2019 - le niveau le plus bas de la décennie. " Il y a beaucoup d'entrées de capital, des investissements qui diminuent, et peu de sorties sur le marché, résume Laurent Grillet-Aubert, économiste senior à l'AMF. Tout cela se traduit par une accumulation de capital non investi : le fameux dry powder. " Une équation complexe pour les gérants du private equity. >> Lire l'article complet sur le site Option Finance
Lire aussi : [Tribune] De gardien des finances à celui d'acteur stratégique : Le DAF s'adapte aux pressions financières externes
Le marché des introductions en Bourse se complique
Malgré un CAC 40 de plus en plus proche de son plus haut historique, sommet déjà retrouvé par plusieurs indices européens, les projets d'introductions en Bourse n'ont pas la vie facile. Alors que plusieurs dossiers ont été suspendus ces dernières semaines, Believe a réduit la taille de son projet d'augmentation de capital. Les investisseurs se montrent très sélectifs. Au moins six reports de projets ont été annoncés récemment, dont ceux du groupe d'énergies renouvelables espagnol Opdenergy, de la société suédoise de paiements Trustly ou du petit opérateur alternatif d'énergies français ekWateur. Une tension sur le marché qui pousse les investisseurs à être plus sélectifs. Les inquiétudes sur les poussées inflationnistes ont également nourri une forme de méfiance envers certains secteurs. Autre élément qui pousse les investisseurs à plus de sélectivité : la performance des derniers dossiers mis en Bourse s'est dégradée au fil des mois. >> Lire l'article complet sur le site L'Agefi
Responsabilité sociétale des entreprises : les nouvelles règles d'un jeu devenu mondial
Green Deal, taxonomie verte, réforme des indicateurs extra-financiers... une nouvelle mécanique réglementaire est sur les rails en Europe pour ouvrir la voie à un capitalisme durable et définir un nouveau cadre pour les entreprises européennes. Un chantier colossal, notamment sur le plan des normes, dont les enjeux géopolitiques et de compétitivité ont été débattus lors du forum " RSE : le temps des actes et des preuves ", organisé par La Tribune le 20 mai. " Le Green deal, qui consiste à changer 54 lois, est en train d'entamer un changement systémique en Europe ", affirme le député européen Renew Europe Pascal Canfin, également président de la Commission Environnement, Santé publique et Sécurité alimentaire du Parlement européen. L'enjeu n'est pas uniquement celui de politique environnementale. " C'est une stratégie économique, de souveraineté industrielle et commerciale, qui n'est pas déconnectée de la notion de puissance géopolitique et de croissance ", rappelle-t-il. >> Lire l'article complet sur le site La Tribune
Storytelling : 5 accroches pour capter l'attention
Le storytelling, au-delà de son corpus de base d'histoires, mobilise une série d'accroches percutantes, chargées de " ferrer " vos interlocuteurs et de les préparer à recevoir votre message. En voici cinq. L'accroche par analogie exploite la similitude entre le sujet que vous souhaitez aborder et un autre sujet. L'autre :" Parlez-moi d'moi, y a qu'ça qui m'intéresse, parlez-moi d'moi, y a qu'ça qui m'donne d'l'émoi ", chantait Jeanne Moreau. Pour choisir votre accroche basée sur l'autre, interrogez-vous sur ce qu'il fait, ce qu'il pense, ce qu'il ressent. Les chiffres : bien choisis, les chiffres ont la vertu de dire beaucoup en un minimum de temps. Le scoop : Son caractère inédit capte de fait l'attention. Que connaissez-vous que votre cible ignore ? Enfin, vous : livrer quelque chose qui vous est personnel est un bon moyen de tendre la main à votre audience, de tisser un lien. >> lire l'article complet sur le site HBR France
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