Revue de presse pour directeurs administratifs et financiers (semaine du 06 mai 2019)
Taxé de Godzilla des IPO, Uber fait encore parler de lui. De son côté, L'Occitane acquiert Elemis pour 900 M$ et D.Trump ravive les tensions commerciales avec la Chine et bouleverse les places financières en l'espace de 2 tweets. Qui dit mieux !
Uber, le " Godzilla des introductions en Bourse "
Ce vendredi, 180 millions d'actions devraient être mises en vente à un prix initial compris entre 44 dollars et 50 dollars. Le champion des plateforme de VTC vise une valorisation de plus de 90 milliards de dollars. A San Francisco, l'événement a été surnommé le " Godzilla des introductions en Bourse ". Pour convaincre les investisseurs, Dara Khosrowshahi joue du parallèle avec Amazon. Dans les documents remis à la SEC, Uber ne cache pas les difficultés : encore 1 milliard de dollars de pertes au premier trimestre 2019. Surtout, la croissance ralentit. Sur les trois premiers mois de l'année, elle a été de 20 % - soit moins de la moitié du chiffre 2018. L'an passé, les revenus (11,3 milliards de dollars) ont augmenté de 42 %, mais en 2017 ils avaient plus que doublé par rapport à 2016. Pour Dara Khosrowshahi, la clé est donc dans la diversification des activités notamment via le déploiement de Uber Eats ou l'acquisition de Jump, start-up de vélos en libre-service. Enfin, à la veille de l'introduction en Bourse, Uber a annoncé un partenariat de 500 millions de dollars avec PayPal. >> Lire l'article complet sur le site Le Monde
Les coulisses de l'acquisition d'Elemis par L'Occitane
Le 13 janvier 2019, L'Occitane annonçait l'acquisition d'Elemis, spécialiste des soins haut de gamme du corps et de la peau, pour un montant de 900 millions de dollars (près de 785 millions d'euros). Steiner Lesure, propriétaire d'Elemis, lui-même passé sous contrôle de la société de capital investissement L.Cartterton en 2015, a organisé un processus de vente classique au cours duquel l'Occitane s'est positionné comme un possible acquéreur. En parallèle, le groupe français a réalisé une étude du marché, des produits, des moyens de fabrications et des éventuels objectifs de croissance de sa potentielle future filiale. Les négociations ont ensuite pu commencer. La particularité de cette acquisition? L'aspect transfrontières (cross border) avec un deal soumis au droit américain, une cible soumise au droit anglais et un acquéreur soumis au droit hongkongais. De même, deux cultures ont dû cohabiter, celle très private equity de L. Cartterton et celle industrielle de l'entreprise française. >> Lire l'article complet sur le site Les Echos
Etats-Unis-Chine : Le Maire et Lagarde alertent face aux tensions commerciales
Lors du Forum de Paris, Bruno Le Maire et Christine Lagarde ont exprimé leur préoccupation suite à la remontée des tensions commerciales entre les États-Unis et la Chine. Enhardi par des résultats économiques flatteurs, le président américain Donald Trump a déclaré dimanche 5 mai qu'il prévoyait de relever les droits de douane de 10% à 25% sur 200 milliards d'exportations chinoises, et ce dès vendredi. Les risques que ferait peser une guerre commerciale aiguë sur l'économie mondiale ne sont pas négligeables. La croissance chinoise, déjà en ralentissement cette année, souffrirait immanquablement de ces restrictions, ce qui aurait à son tour des répercussions sur la demande adressée à l'Europe. Alors que de nombreuses économies restent fragilisées à la suite de la crise de 2008, un retournement conjoncturel pourrait s'avérer délicat à contrer, notamment dans un contexte où les banques centrales ont déjà activé la plupart de leurs outils contracycliques. >> Lire l'article complet sur le site La Tribune
Les fonctions supports plébiscitent davantage de collaboratif
Un tiers des salariés se déclarent insatisfaits des logiciels RH et finance mis à leur disposition. Les professionnels attendent des outils plus souples, nomades et collaboratifs. Selon une étude menée en ligne par Harris Interactive pour Talentia Software, en début d'année, auprès de 2.619 personnes, 84 % des salariés jugent que les systèmes d'information gagneraient en performance s'ils étaient mieux adaptés à la mobilité grandissante des collaborateurs. Les priorités d'amélioration en matière de logiciels pour les salariés des ressources humaines portent sur la gestion des carrières, de la formation et de la stratégie des rémunérations. Les professionnels de la finance émettent eux des doutes sur les fonctions d'élaboration budgétaire (61 %), mais ils semblent plutôt satisfaits concernant les domaines de la sécurisation et de la publication des comptes (57 %). >> Lire l'article complet sur le site Les Echos
Vous voulez engager vos salariés ? Inspirez-vous des contes pour enfants !
Le discours narratif, souvent renommé storytelling, suscite bien des controverses. Parfois manipulatoire, parfois infantilisant, il permet pourtant d'engager les collaborateurs de manière efficace et respectueuse dans la transformation de l'entreprise s'il est bien maîtrisé. L'une des clés est de mêler le pourquoi et le comment en répondant à 4 questions simples : Pourquoi se lancer dans la transformation ? Comment l'entreprise va-t-elle se transformer ? - Qu'ai-je à y gagner ? Comment vais-je être impacté ? Mais il ne s'agit de le faire n'importe comment. Emprunter la structure narrative des contes et légendes se révèle très efficace. De même il importe que l'histoire vive et évolue et fasse des collaborateurs de l'entreprise, les protagonistes de l'histoire. Ce qui permet d'assurer à la démarche un caractère participatif. >> Lire l'article complet sur le site L'ADN
[Tribune] Quelles sont les méthodes de calcul des gains achats ?
Le calcul des gains achats permet de communiquer de façon synthétique sur la participation de la fonction achats aux résultats financiers. Mais aussi et surtout d'aider à prévoir les dépenses, distribuer les budgets, investir (dans l'innovation et la R&D, les capex ... ) et développer l'activité. Les gains sont souvent calculés sur un budget de douze mois. Ils intègrent les réductions de capital (parfois sur plusieurs années) et les réductions de dépenses budgétaires. La finance distingue parfois la performance de l'acheteur de la conjoncture interne ("cost avoidance ", soit réduction du besoin et, donc, du volume) et externe (fluctuation du prix du marché au-delà/en deçà de 4 %). Certaines directions achats, plus orientées résultats, ne tiennent pas compte de l'inflation comme d'un facteur externe au contrôle de l'acheteur. >> Lire l'article complet sur le site de Décision achats
Sur le même thème
Voir tous les articles Fonction finance