Revue de presse pour directeurs administratifs et financiers (semaine du 27 mars 2023)
Cette semaine dans la presse éco-finance le dollar fort préoccupe nos entreprises, l'actionnariat salarié profite aux dirigeants et l'UE s'accorde non seulement sur la loi relative aux énergies renouvelables mais aussi sur de nouvelles règles pour l'égalité homme-femme. Bonne lecture !
Les entreprises hantées par le cauchemar du dollar fort
Un dollar fort contre l'euro accroît le coût des importations et de la facture énergétique et agit comme une taxe internationale. Malgré sa correction depuis plusieurs mois, la première monnaie au monde fait de la résistance dans un environnement marqué par les craintes de crise bancaire. Pour les entreprises étrangères, le dollar fort joue comme une taxe supplémentaire pour avoir le droit d'accéder à la monnaie la plus liquide, commode, et acceptée partout hors de ses frontières (finance, commerce, grands contrats, matières premières). Tous les chemins de la demande de liquidité mondiale mènent au dollar et l'euro en pâtit. Sa baisse face au billet vert en 2022 a au moins eu le mérite de favoriser la compétitivité et les ventes des sociétés européennes outre Atlantique. >> Lire l'article complet sur le site Les Echos
La RSE, nouveau terrain de chasse des banques
Engagés dans des stratégies de décarbonisation de leurs activités et de leurs portefeuilles d'actifs, les réseaux bancaires multiplient depuis quelques années les lancements d'offres RSE à destination de leur clientèle d'entreprises. Même si le modèle économique de ces nouveaux produits et services demeure incertain, cette tendance est appelée à transformer en profondeur la relation banque-entreprise. « Une banque responsable, qui place les enjeux RSE au coeur de son nouveau modèle en vue de renforcer l'impact positif pour les clients et les territoires. » En scellant la fusion de ses réseaux de banque de détail avec ceux du Crédit du Nord, il y a quelques semaines, la Société Générale n'a pas masqué ses ambitions dans les domaines environnemental et social. Elle est loin d'être la seule. Comme le souligne la Fédération bancaire française dans son étude « La banque, acteur d'un monde durable et responsable », parue en septembre dernier, l'ensemble des banques françaises ont en effet déjà engagé ce virage durable avec, à la clé, de nombreux changements pour leurs clients. >> Lire l'article complet sur le site Option Finance
L'actionnariat salarié profite surtout aux dirigeants
La Fédération européenne s'inquiète de la chute de la démocratisation de l'actionnariat salarié, signe de l'absence d'outils de promotion adaptés. En 2022, les salariés détenaient 3,3% du capital de leur entreprise, soit 447 milliards d'euros, un record historique. Toutefois, la part détenue par les salariés ordinaires régresse. Les plans profitent largement aux dirigeants exécutifs qui «se taillent la part du lion». Plus de 21 millions d'euros en moyenne pour chaque dirigeant, contre 33.000 euros pour chaque actionnaire salarié ordinaire, qui demeure au même niveau qu'il y a 15 ans. Dans les sociétés cotées européennes, le déséquilibre s'accentue. Un plus grand nombre d'entreprises propose un plan d'actionnariat salarié. Mais le nombre d'actionnaires salariés est en baisse dans tous les pays européens, hormis le Royaume-Uni, à 6,8 millions, un niveau inférieur à celui de 2012. La chute de la démocratisation de l'actionnariat salarié en France est particulièrement prononcée. >> Lire l'article complet sur le site L'Agefi
L'Union européenne adopte de nouvelles règles de transparence pour l'égalité salariale entre femmes et hommes
Le Parlement européen a adopté, jeudi 30 mars, une directive destinée à contraindre les employeurs dans l'Union européenne (UE) à la transparence pour garantir l'égalité de rémunération entre femmes et hommes, prévoyant des amendes en cas de discrimination salariale. Les femmes gagnent 13 % de moins par heure que les hommes pour le même travail en moyenne dans l'UE, selon des statistiques de la Commission pour 2020. Cet écart n'est que de 0,7 % au Luxembourg, mais il atteint 15,8 % en France, 18,3 % en Allemagne, et monte jusqu'à 22,3 % en Lettonie. Les Etats membres devront mettre en place des sanctions efficaces, telles des amendes, pour les employeurs qui enfreignent les règles. Une victime de discrimination aura le droit de demander une indemnisation. >> Lire l'article complet sur le site Le Monde
L'UE s'accorde sur un objectif de 42,5 % de renouvelables d'ici 2030
Les eurodéputés sont parvenus à un accord sur la loi relative aux énergies renouvelables aux premières heures de ce jeudi (30 mars) à Bruxelles, après une longue nuit de négociations qui a débuté la veille à 16 h (heure de Bruxelles). L'accord politique conclu par le Parlement européen, la Commission et les États membres de l'UE comprend un objectif juridiquement contraignant visant à « porter la part des énergies renouvelables dans la consommation énergétique globale de l'UE à 42,5 % d'ici 2030 », selon une déclaration publiée à l'issue des négociations. Les États membres qui le souhaitent peuvent compléter cet objectif par « un supplément indicatif de 2,5 % qui permettrait d'atteindre 45 % », ajoute le communiqué. >> Lire l'article complet sur le site Euractiv
Les PME ont « jusqu'à juin » pour demander des aides sur leurs factures d'énergie
Les factures d'énergie pour les mois de janvier et février, arrivent en ce moment dans les boites aux lettres des entreprises. Elles ont été envoyées un peu plus tard que les autres années en raison de l'amortisseur, un dispositif qui doit soulager les entreprises de 15 à 20% de leur facture d'électricité et que l'État prend à sa charge. Cet amortisseur, qui court sur toute l'année 2023, concerne les petites et moyennes entreprises (PME), qui emploient entre 10 et 249 personnes et dont le chiffre d'affaires est inférieur à 50 millions d'euros. Pour en bénéficier, l'entreprise doit fournir une attestation à Bercy. « Si on reçoit la facture et qu'on se dit « mince, j'ai oublié d'envoyer l'attestation », on pourra encore le faire jusqu'au mois de juin », a expliqué Olivia Grégoire, ministre déléguée aux PME. >> Lire l'article complet sur le site La Tribune
Ledger annonce un complément de sa levée de fonds en Série C de 100 millions d'euros
Ledger, la licorne française spécialisée dans la sécurisation des crypto-actifs, annonce la première clôture de son complément de Série C de 100 millions d'euros, portant le total de cette Série C à 456 millions d'euros. Ce tour de table suit le lancement d'une nouvelle génération de portefeuilles physiques. >> Lire l'article complet sur le site Maddyness
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