Choisir la LLD pour gérer son parc de véhicules : comment ça se passe ?
L'organisme professionnel des loueurs (SNLVLD) a publié une étude sur le comportement des entreprises clientes de la LLD pour mieux définir le rôle joué par les décideurs, les gestionnaires, les conducteurs au moment du choix.
Réalisée par le cabinet Infraforces, l’étude montre que la sélection du prestataire de LLD relève d’un processus concerté entre celui qui sera amené à gérer les contrats – le gestionnaire – et le décisionnaire en matière de financement. Ainsi, 81 % des gestionnaires déclarent choisir seuls ou en concertation les prestataires de LLD. Il est intéressant de remarquer que l’opinion des conducteurs est le critère jugé le moins important dans la sélection d’un prestataire, aussi bien par les gestionnaires que par les décisionnaires.
D’autre part, favoriser la concertation entre gestionnaires et décisionnaires induit deux phénomènes. Tout d’abord, une interpénétration des rôles. Dans 58 % des cas, les fonctions de "décisionnaire" et "gestionnaire" vont souvent être confiées à la même personne au sein d’une entreprise. On constate ensuite que les comportements des décisionnaires et des gestionnaires d’une même entreprise sont le plus souvent identiques ou complémentaires : le point de vue de l’entreprise est exprimé, davantage qu’un point de vue personnel sur la LLD.
Les critères de sélection des entreprises de LLD sont multiples puisqu’ils sont d’abord financiers mais aussi liées au relationnel et à la flexibilité des contrats. Autant de critères qui rendent certainement le processus de sélection "complexe". Les clients de la LLD ont comme caractéristiques de remettre régulièrement leurs prestataires en concurrence, parfois à chaque commande ; avoir deux prestataires semble être la pratique estimée la plus judicieuse. Au-delà, une rationalisation du nombre de fournisseurs commence à être envisagée par les décisionnaires.
Tous ces éléments traduisent le fait que le marché est concurrentiel, avec néanmoins des perspectives de croissance plutôt encourageantes chez les clients déjà acquis à la LLD (ayant au moins 10 véhicules en LLD). Cependant, les entreprises ayant pour l’instant moins de 10 véhicules en LLD envisagent peu d’augmenter la taille de leur parc en LLD à l’horizon 2013. Les clients actuels montrent peu d’intérêt pour des services qu’ils ne détiennent pas du tout ou qu’ils détiennent chez des prestataires autres que de la LLD (assurance, carte carburant…). Les clients actuels et leurs conducteurs semblent avoir finalement peu d’attentes insatisfaites en matière de LLD (au niveau des services), ils ont aussi des difficultés à imaginer des services qui n’existeraient pas encore.
Enfin, parmi les offres qui pourraient susciter un certain d’intérêt, on retiendra les véhicules hybrides qui séduisent à la fois les décisionnaires, les gestionnaires et les conducteurs, bien davantage notamment que les véhicules électriques.
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