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D'ici 2035, les daf seront les premiers créateurs de valeur, avant les PDG

D'ici 2035, 64% des dirigeants d'entreprise (PDG, directeurs financiers et responsables opérationnels) et 84% des investisseurs, estiment que le rôle du directeur financier sera plus important qu'aujourd'hui. Ils devanceront même les PDG dans la création de valeur pour les entreprises et les investisseurs selon une étude de l'éditeur OneStream.

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D'ici 2035, les daf seront les premiers créateurs de valeur, avant les PDG
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Les daf devanceront les PDG dans la création de valeur pour les entreprises et les investisseurs d'ici 2035, selon une étude* OneStream, éditeur de solutions digitales à destination de la finance. Ainsi, 64% des dirigeants d'entreprise (PDG, directeurs financiers et responsables opérationnels) et 84% des investisseurs, interrogés dans le cadre de l'étude estiment que le rôle du directeur financier sera plus important en 2035 qu'il ne l'est aujourd'hui.

Des attentes toujours plus fortes

Dans un contexte économique incertain, 70 % des dirigeants d'entreprises en France ont augmenté leurs attentes envers les Daf ces 3 à 5 dernières années. Un ressenti partagé par 72 % des directeurs financiers. Cette pression accrue est évidente : 58 % des daf français admettent avoir des difficultés à encourager la collaboration interfonctionnelle, l'alignement stratégique et la croissance en raison de leurs responsabilités grandissantes. Face à cette pression croissante, les directeurs financiers devront développer et équilibrer un large éventail de compétences au-delà de leur expertise financière, avance l'éditeur.

Des daf "experts en tout "

Les daf doivent développer leurs compétences et être polyvalents car 63% des pdg qui s'attendent à ce qu'ils jouent un rôle moteur dans l'entreprise et 60% à considérer que les daf d'aujourd'hui doivent être des "experts en tout", maîtrisant tous les risques et opportunités de l'entreprise. Cependant, 67% des daf déclarent rencontrer des difficultés pour piloter la stratégie et la croissance de l'entreprise en raison d'une charge de travail toujours plus importante. Mais d'autres freins existent : ainsi, en France, 81 % des daf reconnaissent des lacunes croissantes de compétences au sein des services financiers et 69 % pointent une approche cloisonnée et un manque de collaboration entre les différentes fonctions, un chiffre presque identique à celui de 70 % au niveau mondial. De plus, 77 % des daf français soulignent des défis liés aux systèmes hérités et aux limitations technologiques, contre 72 % dans le monde.

Les investisseurs veulent un daf moteur de la croissance

Le rôle du daf ne fera que s'accroître. Ainsi, les investisseurs placent la compétence du directeur financier au deuxième rang des facteurs les plus déterminants dans leur décision d'investir dans une entreprise, la considérant plus importante que la compétence du directeur général (classée en 5e position). En effet, 72 % des investisseurs français estiment que pour envisager d'investir dans une entreprise, les daf doivent être perçus comme des moteurs ambitieux de sa croissance. Et ils sont 84% à estimer que les directeurs financiers doivent posséder des compétences techniques, opérationnelles et stratégiques pour leur inspirer confiance.

Et cela se traduit directement dans les chiffres : les organisations qui considèrent leur directeur financier comme un moteur de croissance stratégique bénéficient d'un rendement sur investissement initial de 3,5% de plus en moyenne. À l'échelle mondiale, les plus grands gestionnaires d'actifs mondiaux investissent en moyenne 3,6 % de plus dans les entreprises où le daf est perçu comme le principal moteur de croissance.

*Le rapport mondial de OneStream, "Finance 2035: Return to Investment" a interrogé 2 000 dirigeants d'entreprises - dont 1 000 DAF, 250 PDG, 250 responsables opérationnels et 500 investisseurs.






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