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Vers un changement de paradigme pour la gestion de trésorerie

Face aux incertitudes et aléas qui se répercutent sur l'état des trésoreries dans les entreprises, un changement d'approche s'impose. Objectif : placer la préservation du cash au coeur des pratiques de l'entreprise, bien au-delà de la seule direction financière.

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Vers un changement de paradigme pour la gestion de trésorerie

Un contexte en mutation

Prix des matières premières, bouleversements technologiques, instabilités géopolitiques... L'entreprise fait face à des aléas et évolutions de plus en plus rapides. En conséquence, les directions financières se doivent de tenir compte de paramètres qui, souvent, dépassent le cadre de leurs activités. Comment alors protéger la trésorerie et lui garantir un cadre de maîtrise et de prévisions budgétaires fiables ?

« À l'heure actuelle, le schéma idéal veut que le trésorier endosse de plus en plus un rôle de chef d'orchestre, avec l'aide du contrôle de gestion interne et de la direction financière, afin de faire évoluer tous les acteurs de l'organisation quant à leur notion de cash. Celui-ci n'est plus seulement l'apanage de la trésorerie, mais implique de nombreux collaborateurs qui sont invités à aligner leurs pratiques pour créer le contexte financier le plus favorable possible, on parle alors de culture cash dans l'entreprise », estime Nasser Chahi, consultant avant-vente chez Sage.

Nasser Chahi, Consultant avant-vente chez Sage

Une approche de la trésorerie plus stratégique

Traditionnellement un TMS est un outil essentiel pour les entreprises, qui leur permet d'anticiper et de gérer leur trésorerie à court et moyen terme. Le trésorier veille ainsi à garantir les différentes obligations de l'entreprise comme celui de payer les salaires, les fournisseurs, les taxes et impôts mais aussi lorsque la situation le permet de faire fructifier les excédents de liquidité.... « Le cash ne doit jamais dormir dans les comptes courants... ». Complètement intégré aux systèmes d'information, le TMS utilise les encaissements et décaissements issus de l'ERP pour fournir une vision claire des disponibilités et prévenir ainsi les risques financiers comme une trésorerie déficitaire afin de garantir la bonne exécution des obligations de l'entreprise régler les salaires, payer les fournisseurs, les taxes et impôts... A l'opposé le TMS est alimenté par les données bancaires pour une mise à jour quotidienne, collectées et intégrées depuis la même plateforme, ce qui permet d'optimiser la prise de décisions en temps réel (cash pooling, placements, financements...).

Enfin un aspect non négligeable face à la recrudescence des attaques cybercriminelles c'est la sécurisation des transactions financières échangés avec les applications métiers d'une part et les banques d'autre part. Le TMS assure ainsi la confidentialité et l'intégrité des informations financières. C'est ce que fait la Solution Sage XRT.

Face à des données « brutes » issues des applications comptables comme l'ERP, comme les montants de facture et date d'encaissement, il importe de prendre de la hauteur car la réalité peut prendre différentes formes. Il y a fréquemment des retards de paiement chez les clients, parfois il est impossible de recouvrir des créances. Ajouté à cela les fluctuations de taux de marché et des devises peuvent perturber les prévisions initiales. Pour cela le TMS peut être complété par d'autres outils qui vont lui permettre un meilleur pilotage des liquidités comme Eloficash pour le recouvrement de créances commerciales et obtenir du client la promesse de paiements, la discussion des litiges... « La connexion entre ces systèmes jusqu'alors indépendants, permet de mettre à jour en temps réel les prévisions financières qui deviennent alors un véritable fil d'Ariane entre ces différentes briques métiers » souligne Nasser Chahi.


Mais au-delà de cette mission de court terme, la fonction de la trésorerie est également stratégique, dans un souci de projection à long terme, le TMS va contribuer à élaborer un Budget de Trésorerie allant de quelques mois à quelques années à l'aide d'outil spécialisé comme Cashlab. Cette approche implique une vision consolidée, suivant les enjeux de l'entreprise, les objectifs de chiffre d'affaires et d'investissement. Le trésorier est alors amené à simuler différents scénarios économiques pour construire la meilleure situation financière.


Une culture cash étendue à toute l'organisation

« Pour tenir compte de ces réalités quotidiennes créant des décalages dans l'état des comptes et faire face plus efficacement aux aléas extérieurs, le développement d'une culture cash élargie dans l'entreprise est à encourager », assure-t-il. Celle-ci donne lieu à une efficacité et une performance globale profitable à tous. Par exemple, au lieu de proposer un commissionnement aux commerciaux lorsqu'ils assurent une signature le 30 du mois, il est intéressant de leur proposer une forme de valorisation supplémentaire si la signature est assurée dès le 20 du mois, car dans ce cas ils améliorent la situation de la trésorerie de l'entreprise.

« De la même manière, il peut être envisageable de payer des fournisseurs plus tard que prévu, en contrepartie de commandes supplémentaires, ou de l'ouverture de ces derniers à un nouveau marché », illustre Nasser Chahi. Des clients peuvent aussi être incités à payer leurs factures plus tôt en échange d'une remise sur le prix à payer.


Cash Resource Planning : un concept innovant

En association avec ses partenaires Cashlab et Eloficash, Sage avec son TMS Sage XRT Solutions a imaginé un concept en réponse aux nouveaux défis économiques et visant à saisir ces nouvelles possibilités d'amélioration, en créant la solution Cash Resource Planning. C'est une approche innovante de gestion financière qui permet d'intégrer la notion de flux de trésorerie au niveau de plusieurs métiers et applications. « Plusieurs défis se posent alors, comme l'interopérabilité entre ces solutions, la possibilité de disposer des informations en temps réel, pour qu'un véritable ROI soit possible », décrit Nasser Chahi. Le trésorier se voit ainsi confier une fonction de Cash Resource Officer avec la mission d'aller diffuser cette transformation au-delà de la direction financière en expliquant les enjeux et en mettant les collaborateurs à contribution avec dans un objectif commun d'amélioration de l'état de la trésorerie.


Une gestion main dans la main

« Dans la solution que nous avons imaginée, le trésorier travaille donc en étroite collaboration avec par exemple le crédit manager, pour gérer le risque client, et avec d'autres acteurs de la direction financière, le contrôle de gestion, afin d'intégrer à la situation budgétaire une dimension plus stratégique », poursuit-il. « À l'avenir, on peut imaginer que d'autres paramètres entreront en ligne de compte pour affiner encore davantage les prévisions, comme des solutions d'intelligence artificielle qui anticipent des évolutions géopolitiques, économiques ayant des répercussions sur des coûts. »

La grande force du Cash Resource Planning réside dans l'approche du cash tant au niveau de la position de trésorerie (à court terme) que de la réalisation, la révision et l'analyse des budgets de trésorerie. Elle apporte une vision consolidée, avec des indicateurs de performance permettant de savoir s'il faut actionner certains leviers business ou non.


Pour aller plus loin, télécharger le livre blanc sur le Cash Resource Planning


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