La fintech Alma lève 49 millions d'euros
Dans un contexte d'évolution des habitudes de paiement des Français, un nouveau tour de table permet à Alma d'accélérer son développement, notamment avec le dévoilement de sa solution de paiement différé Pay Later
La fintech française Alma boucle un tour de table de série B, à hauteur de 49 millions d'euros, menée par le fonds d'investissement Cathay Innovation, Idinvest, BPI France via son fonds Large Venture, Seaya Ventures et Picus Capital.
Cette levée de fonds va permettre d'accélérer le développement de l'offre de services d'Alma à destination des commerçants. L'entreprise a l'intention de tripler ses effectifs ainsi que le nombre de marchands partenaires. A cela s'ajoute l'encours de la dette actuelle, contractée auprès d'un mix d'investisseurs institutionnels (à hauteur de 70%) et de HNWI (à hauteur de 30%) et qui s'élève à 21 millions d'euros.
Fondée par Louis Chatriot et Guillaume Desloges en 2017, la start-up avait levé il y a un an 12,5 millions d'euros. "La confiance en notre vision du commerce, témoignée par nos investisseurs à travers ce nouveau tour de financement nous permet de poursuivre le développement de notre offre de services, dans le but de rendre les facilités de paiement accessibles à toujours plus de marchands et de consommateurs", déclare Louis Chatriot.
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Alma vient de lancer son offre Pay Later, dédiée aux paiements fractionnés et différés à destination des commerçants et des consommateurs. Les particuliers peuvent ainsi régler leur commande de deux semaines à un mois après la date d'achat. L'offre compte parmi ses premiers clients les marques La Fée Maraboutée, Jane de Boy et Le Petit Lunetier.
Pour 2021, Alma compte développer son offre de paiement fractionné et proposer le paiement en 12 fois .
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