Journées DAF : l'IA au coeur des échanges
Le 27 mars se tiendra la nouvelle édition des Journées Daf, l'événement qui, une fois par an, rassemble les acteurs de la finance autour d'une problématique clé de leur secteur. Au coeur des enjeux abordés cette année : la tech et son impact sur la fonction, son périmètre mais aussi sa valeur ajoutée.

Déjà considéré comme un partenaire clé de leur direction, les Dafs pourraient bien voir leur périmètre de responsabilités s'étendre et, avec lui, leur valeur ajoutée au sein des organisations. À l'origine de cette évolution de la fonction : la tech, dont l'irruption au sein des directions financières n'en finit pas de renforcer leur dimension stratégique, jusqu'à faire passer le CFO de business partner à Chief Value Officer, en charge non plus uniquement de la réussite financière de l'entreprise mais de sa performance globale, critères ESG inclus. Avec, à la clé, la possibilité de jouer un rôle de plus en plus important dans l'élaboration de sa stratégie...
L'IA, accélérateur de transformation
CFO du groupe Afflelou et intervenant lors des Journées Daf du 27 mars prochain, Laurent Duquesne confirme. Si le Daf n'a pas attendu la révolution digitale pour contribuer aux orientations de son entreprise, celle-ci agit clairement en accélérateur de l'évolution de son métier. « Désormais, la fonction finance va plus loin que la maîtrise des indicateurs financiers et la gestion des risques en intégrant tout ce qui est qualitatif : valeurs, satisfaction client, respect de l'écosystème d'une façon générale... explique-t-il. L'IA offre une palette d'outils complémentaires innovants qui, en garantissant d'importants gains de productivité, permet de dégager plus de temps pour les enjeux business. Un des défis de l'IA sera de s'appuyer sur ces nouvelles technologies en intégrant et en valorisant la dimension RSE dans toute décision ». D'où l'évolution du statut de CFO vers celui de CVO... « Un cran au-dessus de celui de business partner » puisqu'il facilite « l'intégration de ces deux visions, économique et environnementale, pour aller vers une notion de croissance durable et, au-delà, de sens ».
Faire de l'IA un vecteur de performance
Reste, pour y parvenir, à « s'approprier ces nouveaux leviers d'action pour en faire un avantage concurrentiel ». Autrement dit, identifier les domaines et les usages dans lesquels ils pourront créer de la valeur de façon concrète et mesurable. « L'IA est à envisager comme de nouveaux moyens à la disposition des Daf pour ouvrir le champ des possibles, résume Laurent Duquesne. Tout l'enjeu consiste à en avoir une approche pragmatique et ROIste pour en faire un vecteur de performance ». Que celle-ci soit tournée vers l'interne - avec la sécurisation des process, la fiabilisation des informations, etc...- ou vers l'externe et notamment, comme c'est le cas chez Afflelou, vers le client. « En nous donnant accès à énormément de données, explique Laurent Duquesne, l'IA permet de mieux individualiser son suivi, de proposer un parcours sur-mesure et, au final, d'accroître sa satisfaction ». De quoi générer un double impact positif : en termes de fidélisation client et de chiffre d'affaires.
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