Revue de presse pour directeurs administratifs et financiers (semaine du 6 septembre 2021)

France: La vigueur de la reprise va limiter déficit et dette en 2021 et 2022

Le redressement progressif des comptes publics creusés par un an et demi de soutien massif à une économie française sous le choc de la pandémie de COVID-19 se fera plus rapidement que ce qu'anticipait le gouvernement jusqu'à présent grâce à la reprise plus vigoureuse que prévu, a annoncé jeudi le ministre de l'Economie et des Finances, Bruno Le Maire. Cette amélioration plus rapide que prévu se poursuivra l'an prochain, avec un déficit public attendu à 4,8% du PIB dans le PLF pour 2022, contre une prévision s'élevant à 5,3% jusqu'ici. Par conséquent, l'explosion de la dette publique devrait être contenue et son pic historique devrait être limité à 116% et non à 118,3% comme estimé auparavant. >> Lire l'article complet sur le site Challenges

Qu'attendre de la réunion de la BCE ce jeudi ?

Alors que l'économie européenne semble rebondir plus rapidement que prévu, la Banque centrale européenne va-t-elle commencer à envisager une réduction de son soutien exceptionnel face à la pandémie ? Son homologue américaine y songe déjà. C'est ce que souhaiteraient les " faucons ". La conférence de presse de Christine Lagarde sera suivie de près par les investisseurs. La nervosité se fait déjà sentir sur le marché obligataire. Mardi, le rendement des obligations d'Etat françaises à 10 ans a repassé la barre des 0 % , une première depuis le 16 juillet dernier. Selon l'ancien président de la BCE, Jean-Claude Trichet, qui a dirigé l'institution de 2003 à 2011, les pressions inflationnistes aux Etats-Unis et en Europe ne sont cependant pas comparables. " En Europe, nous ne sommes pas encore, en termes d'inflation sous-jacente, à un niveau qui serait alarmant, à mon sens ", a-t-il déclaré mercredi à Bloomberg. >> Lire l'article complet sur le site Les Echos

Aides aux entreprises : les abus dans le viseur de la Cour des comptes

Les sages de la rue Cambon appellent le gouvernement et l'administration à renforcer les contrôles sur les aides très importantes versées aux entreprises depuis le début de la crise sanitaire, dans un rapport commandé par l'Assemblée nationale et publié jeudi. Le "quoi qu'il en coûte" a donné des sueurs froides aux magistrats de la Cour des comptes. Si les mesures de soutien (chômage partiel, fonds de solidarité, exonérations de charges, prêt garanti par l'Etat, etc.) ont "globalement atteint leurs objectifs à court terme", la Cour estime "qu'ils ont été conçus de façon large, notamment en comparaison avec nos partenaires, (...) et qu'ils ont pu conduire à des effets d'aubaine et à des risques de fraude" dans un rapport épais de près de 200 pages dévoilé ce jeudi 9 septembre. "Les conditions de recours aux aides du fonds de solidarité peuvent se traduire par des effets d'aubaine significatifs dans certaines situations" ajoutent-ils. Concernant l'activité partielle, des abus sont également dans le viseur de l'institution. >> Lire l'article complet sur le site La Tribune

" Une entreprise industrielle sur trois a eu un projet financé par l'Etat "

L'industrie française semble dopée par le plan de relance, mais cette embellie est conjoncturelle. Un tripe défi reste à relever : montée en gamme, innovation et décarbonation, estime Philippe Escande, éditorialiste économique au " Monde ". Selon le premier ministre, près de la moitié de l'enveloppe de 100 milliards d'euros a été distribuée et ce sera 70 % à la fin de l'année. Sur cette masse considérable, plus du tiers est destiné à l'industrie. Selon une enquête du mouvement des entreprises intermédiaires (entre 250 et 5 000 employés), les créations nettes d'emplois sont à leur plus haut niveau depuis 2009 et les investissements ont bondi de 42 % par rapport à 2019, essentiellement grâce à l'industrie. Mais attention, l'embellie actuelle est conjoncturelle. >> Lire l'article complet sur le site Le Monde

R & D : le parcours du combattant de Sharemyspace pour décrocher des aides

La start-up de cartographie de débris spatiaux Sharemyspace a utilisé des aides régionales pour financer sa R & D. Sur la route des entreprises innovantes se présentent des dispositifs d'aides portés par Bpifrance, les régions ou l'Union Européenne. Depuis sa création en 2017, Sharemyspace, qui développe une technologie de repérage de débris spatiaux, a su en profiter à bon escient. Totalisant près de 300.000 euros, ces subsides ont été bien utiles pour recruter les sept ingénieurs de l'équipe. Il existe différents dispositifs. Cogéré par la région Ile-de-France et Bpifrance, le dispositif Innov'up Faisabilité vise à financer les dépenses en R & D de projets ou services innovants.En janvier 2020, la start-up a postulé à Innov'up Leader PIA (Bpifrance- région IDF) qui attribue entre 100.000 et 500.000 euros pour développer des innovations. Comparé à Innov'up Faisabilité, le processus est beaucoup plus lourd. Elle postule maintenant au dispositif européen EIC. Ce nouveau programme européen subventionne jusqu'à 70 % d'un projet avec une enveloppe limitée à 2,5 millions d'euros. De surcroît, il offre un accès privilégié à des fonds d'investissement. >> Lire l'article complet sur le site Les Echos

Transition professionnelle : quels sont vos réels moteurs ?

Vous avez envie de quitter votre poste ? La crise actuelle a exacerbé votre besoin de sens dans votre activité professionnelle ? Il est utile de vous interroger sur la nature des moteurs de vos projets de changement. S'agit-il d'un désir affirmé ou d'une fuite, pour éviter une certaine situation ? Mieux vous identifierez ce qui vous pousse à agir, mieux vous vivrez votre transition et votre recherche d'emploi. Pour gagner en lucidité quant à vos comportements et à vos besoins, voici six profils types, nés de l'observation de près de 1000 dirigeants accompagnés lors de leur transition professionnelle : le compétiteur, l'hyperactif, l'hypersensoriel, l'entrepreneur, le bon élève, le surdoué. Ces six archétypes représentent six manières d'aborder le changement et la transition. Vous pourriez vous y retrouver, partiellement ou complètement. >> Lire l'article complet sur le site de HBR France