Revue de presse pour directeurs administratifs et financiers (semaine du 28 octobre 2019)
En raison du 1er novembre, la revue de presse sort un jour plus tôt mais n'en est pas moins riche. On fait notamment le point sur le PEA-PME, le refinancement de Casino, la gestion des risques, les retards de paiement et les évolutions de carrière des directeurs financiers. Tout un programme !
La direction financière, voie royale vers la direction générale ?
La capacité des grands argentiers à devenir numéro un dépend du secteur d'activité dans lequel ils exercent, de leur rôle plus ou moins stratégique, mais aussi de leur positionnement au sein du comité exécutif. Ainsi, cela reste très rare dans l'industrie, où l'on préférera souvent des profils de managers opérationnels, mais plus fréquent dans les services, notamment financiers, ou assimilés. Les cas de CFO devenus directement CEO de grandes entreprises ne sont pas légion et tous, ou presque, ont vécu une étape opérationnelle comme tremplin vers la direction générale. Avant de faire évoluer formellement son périmètre, s'imposer davantage dans les choix stratégiques. L'étape qui prépare le mieux à devenir directeur général est celle de membre du comité exécutif. >> Lire l'article complet sur le site Les Echos
La loi Pacte relance le PEA-PME
Créé en 2014 pour soutenir le financement des PME, le PEA-PME n'a pas rencontré le succès attendu. Il faut dire que le PEA-PME n'a pas su se démarquer du PEA classique ce qui n'a pas aidé à susciter l'intérêt. De plus, les contrats d'assurance-vie, certes plus risqués, sont plus liquides et présentent un meilleur taux de rendement que le PEA-PME. Afin de relancer l'intérêt pour ce compte-titre, la loi Pacte comporte plusieurs mesures pour renforcer son attractivité auprès des particuliers et rendre plus d'entreprises éligibles. Les conditions de retrait sont notamment rendues plus souple. Des avancées encore timides pour certains. >> Lire l'article complet sur le site Option Finance
Casino annonce le lancement d'une émission d'une obligation sécurisée
Casino a lancé une émission obligataire sécurisée de maturité janvier 2024. Elle s'inscrit dans le cadre du plan de refinancement du Groupe annoncé le 22 octobre qui inclut la levée de nouveaux financements pour un montant cible de 1,5 milliard d'euros via cette émission sécurisée et un prêt à terme (Term Loan B) ainsi que la mise en place d'une nouvelle ligne de crédit syndiquée pour un montant d'environ 2 milliards d'euros. Les montants levés serviront à refinancer une partie de la dette existante du Groupe ainsi qu'à rembourser les 675 millions d'euros à date de tirages sur les lignes confirmées du Groupe liés la saisonnalité de l'activité, et une partie de l'emprunt Segisor. >> Lire l'article complet sur le site de Capital
L'approche optionnelle au secours du directeur financier
Décriées en leur temps, force est de constater que les options ont prouvé leur réelle utilité et qu'elles ont formidablement contribué à la gestion des risques financiers. Au-delà de cet apport capital au management des risques financiers de l'entreprise, les options ont permis l'élaboration progressive d'une approche nouvelle de la théorie et de la pratique de la décision. Elles ont également ouvert la voie à l'analyse et à la valorisation d'investissements , tels que la R&D, ou des start-up qui laissaient le financier très démuni et désespérément impuissant. Sous-évaluer une entreprise faiblement ou non endettée, en ignorant et en omettant donc de valoriser l'option d'emprunt qu'elle détient, est une erreur couramment commise. Erreur d'autant plus pénalisante que l'incertitude et la volatilité s'accroissent. Un investissement ne se justifie pas uniquement à partir des flux de trésorerie qu'il promet mais aussi par les " fenêtres " qu'il ouvre, par les opportunités futures qu'il suscite, en un mot par les options qu'il crée. >> Lire l'article complet sur le site Les Echos
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Le risque climatique mal intégré par les banques et assureurs
La Banque de France constate que les risques associés au changement climatique sont pris en compte de manière " partielle et hétérogène " par les établissements financiers français. Il y a les établissements " avancés ", généralement les grands groupes bancaires présents à l'international ainsi que certains établissements spécialisés, qui ont intégré les enjeux climatiques dans leur gestion des risques. Et il y a les " attentistes ", des banques de détail présentes uniquement en France. L'ACPR rappelle qu'elle a lancé des travaux avec les acteurs de la place afin d'élaborer des scénarios de crise. L'Autorité bancaire européenne doit présenter d'ici à juin 2021 des propositions visant à inclure les risques liés au changement climatique dans les tests de résistance, afin de s'assurer que les fonds propres détenus par les banques sont suffisants pour couvrir les risques associés. >> Lire l'article complet sur le site Euractiv
Ce que les responsables de la stratégie ont à apprendre de la science-fiction
Intuition, imagination, fantaisie, créativité... Autant de qualités indispensables aux nouveaux stratèges pour concevoir les scénarios futuristes et improbables qui pourraient bien sauver leur entreprise des disruptions à venir. David Bowie, dans une interview accordée à la BBC en 1999, aux tout débuts d'Internet, avait prédit la manière dont le Web allait changer nos vies. Ce dialogue fascinant entre un journaliste sceptique et un esprit visionnaire est une illustration éloquente de ce qu'un profil artistique peut apporter à la discipline bien trop conventionnelle et rationnelle qu'est la stratégie d'entreprise. Sa vision n'était pas le produit d'une analyse prédictive rationnelle, mais d'une capacité à imaginer l'inimaginable, à penser l'impensable. Encourager des profils inhabituels à exprimer leur créativité peut être un atout en matière de gestion des risques. >> Lire l'article complet sur le site de Harvard business review France
Retards de paiement : attention, gros risques de faillite
56 milliards d'euros : c'est le montant des créances passées en pertes chaque année par les entreprises françaises. Il s'agirait de leur première cause de faillite, notamment chez les PME. On constate une asymétrie dans les relations entre PME et grands comptes, qui paient en moyenne les PME avec 9,2 jours de retard. A l'inverse, les petites et moyennes entreprises les paient avec seulement 5,7 jours de trop. Les huissiers, sollicités notamment pour les procédures de recouvrement, ont décidé de se saisir du problème. Selon une étude publiée par l'UNHJ, 72 % des dirigeants d'entreprise seraient favorables à l'instauration d'une procédure déjudiciarisée pour recouvrir les impayés, ce qui permettrait de gagner un temps précieux. >> Lire l'article complet sur le site Les Echos
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