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Revue de presse pour directeurs administratifs et financiers (semaine du 04 novembre 2019)

Cette semaine la gestion des risques est au coeur des préoccupations de la presse économique et financière : fragilité des entreprises, crise financière à venir, risque climat... Comment garder la tête hors de l'eau ?

Publié par Camille George le - mis à jour à
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Revue de presse pour directeurs administratifs et financiers (semaine du 04 novembre 2019)

Fragilité financière : les trois indicateurs clefs à surveiller

Quatre ans avant une faillite, les entreprises commencent déjà à montrer des signes de faiblesse sur leur rentabilité, leur niveau de fonds propres et le poids des frais financiers. On ne fait pas faillite par surprise. " La plupart des entreprises qui ont subi cette épreuve ont d'abord traversé trois crises: une crise stratégique, de rentabilité et enfin de solvabilité ", explique Ana Boata, senior économiste pour l'Europe chez Euler Hermes. L'analyse, qui a porté sur les états financiers de quelque 1.700 sociétés européennes tombées en faillite, dont 328 françaises, montre que trois indicateurs sont extrêmement révélateurs : la rentabilité, le niveau de fonds propres et le poids des frais financiers. >> Lire l'article complet sur le site Les Echos

Crise financière : là où cela peut vraiment craquer

Xerfi livre son analyse sur la possibilité d'une prochaine crise financière : Paradoxalement, les économistes qui historiquement avaient mis en alerte sur l'instabilité systémique de la finance et anticipé les accidents passés, à l'instar de Robert Shiller, modèrent aujourd'hui la peur d'un Big One. Ni hausse des taux, ni inflation en vue... l'étincelle ne viendra pas de là. Et une chute des prix d'actifs n'a pas forcément des effets systémiques. Le capital investissement, risque aussi de boire la tasse... mais il en est coutumier, le vrai talon d'Achille est donc ailleurs. En fait, ce qui a sauvé la finance jusqu'ici de l'évaporation des revenus d'intérêt, c'est la coexistence de plus-values (sur les actions cotées, notamment techno, sur le non côté, et sur l'immobilier). Or, dans une sphère ou chacun détient chacun, où le risque systémique est donc maximal...là oui ça peut craquer. >> Lire l'article complet sur le site de La Tribune

Françoise Malrieu : " Les boards doivent envisager le climat comme un sujet stratégique "

Les enjeux climatiques ne sont pas un sujet revu régulièrement par le board, disent 58 % des administrateurs interrogés par l'Institut français des administrateurs. Un groupe de travail planche sur la question. Interview de Françoise Malrieu, sa présidente. "Nous nous penchons sur trois aspects : quelles peuvent être les effets du changement climatique en termes de risques et d'opportunités sur le modèle d'affaires et sur la valeur durable de l'entreprise ? Sur quels fondements les entreprises peuvent-elles prendre leurs décisions stratégiques ? Et enfin, comment anticiper les attentes des actionnaires, investisseurs et gestionnaires d'actifs qui se montrent de plus en plus engagés sur le sujet climat ? La question du climat doit aujourd'hui être envisagée comme un sujet stratégique . Le rôle du conseil est d'en discuter comme tel, et d'examiner comment l'entreprise se prépare à prendre en compte ces effets." >> Lire la suite sur le site Les Echos

Olivier Drouilly, Sadec-Akelys : " Qui peut imaginer sérieusement que la disparition des CAC au sein des PME contribuera à la croissance de ces entreprises ? "

Le Président du cabinet d'audit et d'expertise comptable Sadec-Akelys Olivier Drouilly expose son point de vue sur la loi PACTE et le rehaussement des seuils de nomination des commissaires aux comptes. Extrait : "Ces nouvelles dispositions vont placer les entreprises concernées et leurs conseils dans des situations de risques car il semble évident qu'elles entraîneront des omissions, l'absence de nomination d'un commissaire aux comptes au sein d'une entreprise ayant des incidences dramatiques pour cette dernière." >> Lire l'interview complète sur le site Le Monde du chiffre

L'ambitieux plan de vol de Ben Smith pour Air France-KLM

Pour retrouver son rang, le groupe va investir 20 milliards d'euros en cinq ans. Son directeur général veut s'atteler à restaurer une rentabilité défaillante, qui est inférieure de 25 % à 50 % à celle de ses grands concurrents européens, notamment IAG, maison mère de British Airways, et easyJet. C'est la raison pour laquelle Air France-KLM vise désormais une marge opérationnelle de 7 % à 8 %, contre 4 % prévus en 2019. Afin de tenir ses objectifs, le grand patron d'Air France-KLM entend également tailler dans les coûts et ce, sans états d'âme. Et, pour remettre Air France sur de bons rails, le directeur général a choisi de relancer la compagnie sur le segment le plus rentable, celui du premium. >> Lire l'article complet sur le site Le Monde

Atteindre ses objectifs n'est pas qu'une question d'autodiscipline

Les chercheurs ont mené trois enquêtes auprès de plus de 800 personnes au total. Dans la première, les participants dressaient la liste de leurs objectifs récents, évaluaient à quel point ils étaient en phase avec leur " personnalité véritable " et indiquaient leurs progrès. Résultat : plus un objectif correspond à la personnalité de l'individu - ce que les chercheurs appellent l'authenticité de l'objectif - plus le progrès est grand. L'étude montre également que les individus qui estiment être capables de se maîtriser sont plus enclins à se fixer des objectifs authentiques. Les deux autres études montrent également que les progrès sont corrélés à l'authenticité. " Cette étude montre pour la première fois que les avantages de la maîtrise de soi résident non seulement dans la façon dont un individu poursuit son objectif, mais aussi dans la façon dont il définit son objectif dès le départ ", écrivent les chercheurs. >> Lire l'article complet sur le site Harvard Business Review France


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