Revue de presse pour directeurs administratifs et financiers (semaine du 28 juin 2021)
Cette semaine dans la presse éco-finance la relance prend forme, les exportations tricolores retrouvent leur niveau d'avant crise, le gouvernement français commence à réduire la voilure des aides... La Banque de France de son côté appelle à réglementer les cryptomonnaies d'urgence. Bonne lecture !
Impayés : Bercy met fin au filet de sécurité pour les entreprises
Confiant dans la reprise économique, le gouvernement met fin à la date prévue à l'un des deux types de dispositifs mis en place pendant la crise pour faciliter l'accès des entreprises à l'assurance crédit. Bercy réduit doucement son filet de protection des entreprises contre les impayés. Plus précisément, les assureurs crédit ne bénéficieront plus du filet de sécurité baptisé CAP Relais à partir du 30 juin. Celui-ci prévoyait que l'Etat supporte 20 % des sinistres subis par les assureurs crédit en échange de l'encaissement de 20 % de leurs primes. Bercy s'engage cependant à offrir jusqu'à la fin de l'année un soutien plus ciblé pour permettre aux entreprises d'obtenir des garanties en complément de celles offertes par les assureurs crédit. La prolongation de ces offres dites " CAP" et "CAP + " était conditionnée à un feu vert de la Commission européenne. Celui-ci a été rendu public le 22 juin dernier. >> Lire l'article complet sur le site Les Echos
Un an après, le bilan mitigé du plan de relance de 100 milliards d'euros censé " bâtir un pays différent d'ici à dix ans "
Pour l'heure, les mesures d'urgence ont davantage contribué à soutenir l'économie. Un second plan, plus orienté sur l'investissement, est envisagé. Objet économique hybride, censé à la fois doper l'économie à court terme et préparer la France de 2030, " France relance " a été bâti selon trois axes, chacun doté d'une trentaine de milliards d'euros : la transition écologique, la compétitivité, l'emploi et la cohésion sociale. Mais le " quoi qu'il en coûte ", incarné par la prolongation des mesures de soutien massives aux secteurs et aux salariés sinistrés (fonds de solidarité, chômage partiel, prêts garantis par l'Etat...), a davantage marqué les esprits que le plan de relance. France relance, prévu sur deux ans, devrait être aux trois quarts mis en oeuvre en fin d'année, avec 70 milliards d'euros d'engagements prévus. Fin mai, le décompte en était à 36 milliards engagés pour 26 milliards effectivement décaissés. N'en déplaise à ceux qui critiquent la complexité d'accès pour les PME, et l'absence de contreparties en matière d'emploi ou d'écologie. Mais les chiffres ne font pas tout. " Pour juger de la réussite du plan de relance, il n'y aura qu'un seul critère : l'emploi ", tranche Brice Teinturier. >> Lire l'article complet sur le site Le Monde
Export : la France retrouve son niveau d'avant-crise
Les exportations tricolores ont retrouvé en avril leur niveau d'avant-crise dans tous les secteurs sauf l'aéronautique. Les montants exportés vers l'Asie augmentent de 10 % par rapport à décembre 2019. Après une année totalement atypique en 2020, le commerce mondial est reparti fortement à la hausse en 2021. " A la fin de l'année, il se situera sans doute à un niveau 6 à 7 points supérieur à celui d'avant crise ", estime le chef économiste de Coface, Julien Marcilly. Dans ce contexte de fort rebond, la reprise est plus rapide que prévu pour les sociétés exportatrices tricolores, souligne-t-il. Selon l'économiste, la France n'est en revanche pas la mieux placée pour profiter du surcroît d'importations induit par le plan de relance de Joe Biden , aussi bien pour les produits de consommation que pour les biens d'équipement. >> Lire l'article complet sur le site Les Echos
Réglementer les cryptomonnaies : le cri d'alarme de la Banque de France pour éviter un affaiblissement de l'euro
Pour le gouverneur de la Banque de France,François Villeroy de Galhau, il devient désormais impératif de fixer des règles au monde des cryptomonnaies, ces actifs numériques qui s'échangent sans intermédiaires et de manière sécurisée via la technologie de la blockchain. La Banque de France craint une perte de "souveraineté monétaire". Sans une action vigoureuse dans ce secteur, "le risque est clairement que l'Europe perde son élan, pas seulement dans sa volonté de renforcer le rôle international de l'euro, mais même dans sa préservation", a mis en garde François Villeroy de Galhau, appelant "l'Union européenne à adopter un cadre réglementaire dans les mois à venir" concernant les monnaies numériques et les crypto-actifs. Face au déclin des monnaies étatiques dites "fiat", les banques centrales des pays sont à pied d'oeuvre pour lancer leur propre monnaie numérique basée sur le grand registre de compte de la blockchain. Won numérique coréen, yuan numérique déjà disponible dans les grandes villes chinoises, petro au Vénézuela adossé au cours du pétrole... Les projets des Etats se multiplient mais, dans un rapport, la Banque des règlements internationaux (BRI) montrait que seules 10% de ces institutions en étaient au stade du projet pilote à la fin 2019. >> Lire l'article complet sur le site La Tribune
Pourquoi les règles de TVA pour le e-commerce en Union européenne changent jeudi
Les règles en matière de taxe sur la valeur ajoutée (TVA) dans le commerce en ligne vont changer jeudi (1er Juillet), quatre ans après que la réforme a été votée, et les commerçants européens espèrent bénéficier d'une concurrence plus équitable vis-à-vis des vendeurs extra-communautaires. Principal changement : les biens d'une valeur inférieure à 22 euros importés dans l'Union européenne par une entreprise d'un pays tiers, par exemple de Chine, ne sont plus exonérés de TVA. La réforme " est une bonne nouvelle pour les vendeurs et PME européennes ", victimes auparavant d'un " avantage compétitif injuste pour les vendeurs étrangers ", salue Luca Cassina, vice-président exécutif de Mirakl, spécialiste français des solutions logicielles de places de marché en ligne. Autre changement important : la nouvelle réglementation prévoit que les plateformes de vente en ligne (Amazon, CDiscount, Fnac, etc.) sont désormais redevables de la TVA pour le compte des vendeurs qui les utilisent pour une partie des transactions. >> Lire l'article complet sur le site Euractiv
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