Recherche

Revue de presse pour directeurs administratifs et financiers (semaine du 26 avril 2021)

Cette semaine dans la presse économique et financière, d'un côté la Bourse a le vent en poupe et permet à certains groupes de lever toujours plus de fonds, et de l'autre, une partie des TPE/PME françaises ne survivront pas à la crise.

Publié par Camille George le - mis à jour à
Lecture
5 min
  • Imprimer
Revue de presse pour directeurs administratifs et financiers (semaine du 26 avril 2021)

" 15 % à 20 % des TPE/PME sont des entreprises zombies qui ne survivront pas à la crise "

"Pour pouvoir redémarrer leur activité tout en remboursant le Prêt garanti par l'Etat, ces entreprises vont devoir afficher un chiffre d'affaires équivalent à 120 % ou 130 % de celui de 2019... On se demande bien comment ça pourrait arriver !", observe Stéphane Regnier, le directeur général de RCA Consulting, qui ne croit pas au scénario d'une reprise euphorique. Ce spécialiste de la trésorerie des TPE et PME analyse l'équation particulièrement dangereuse de la sortie de crise pour 15 à 20 % des petites et moyennes entreprises."Schématiquement, il y a deux cas de figures : des entreprises qui ont souscrit un PGE par précaution et n'y ont pas touché ; et d'autres qui ont déjà consommé quasiment l'intégralité de leur PGE parce qu'elles n'avaient pas le choix et n'ont rien changé. Pour celles-là, la situation est dramatique parce que l'équation est impossible à résoudre en l'état, notamment parce que la transformation numérique est passée par là et s'accélère." [...] "Les derniers chiffres du mois de mars 2021 esquissent à mon avis un retournement de la tendance sur les disparitions d'entreprises avec en particulier 80 % d'entreprises qui sont directement liquidées au tribunal de commerce.Ça sent le roussi...", prévient-il. >> Lire l'article complet sur le site La tribune

Casino choisit la mise en Bourse pour sa filiale GreenYellow

Mi-avril, Casino a indiqué étudier ses options stratégiques concernant ses filiales Cdiscount et GreenYellow et avoir engagé des travaux préparatoires en vue de potentielles levées de fonds propres additionnels pour ces actifs considérés comme " stratégiques " dans son plan de croissance. Casino avait alors précisé que ces levées de fonds pourraient prendre la forme d'opérations de marché et s'accompagner de placements secondaires de titres détenus par le distributeur, qui compte conserver le contrôle de ces deux filiales. L'introduction en Bourse de GreenYellow serait réalisée sur Euronext Paris. En appliquant à GreenYellow les ratios de valorisation pratiqués dans le secteur des énergies renouvelables, qui sont plus ou moins tendus en fonction de la qualité des différents portefeuilles de projets, la valeur d'entreprise de la filiale de Casino s'établirait entre 900 millions et 1,8 milliard d'euros. Casino détient 73% du capital de GreenYellow, tandis que le gestionnaire d'actifs Tikehau et la banque publique d'investissement Bpifrance ont investi 150 millions d'euros en 2018 pour en acquérir 24%. >> Lire l'article complet sur le site l'Agefi

Les entreprises chinoises lèvent des montants record à Wall Street

Depuis le début de l'année, les fonds levés à Wall Street par des entreprises chinoises ont atteint des records. Onze milliards de dollars, c'est le montant record des fonds levés depuis le début de l'année à Wall Street par des entreprises chinoises, par le biais d'introductions en Bourse ou d'émissions d'obligations convertibles. Cet intérêt des sociétés chinoises pour le marché américain a de quoi surprendre. Les tensions sino-américaines sont loin de s'apaiser. Et même si elles risquent de se faire exclure de la cote si elles ne sont pas suffisamment transparentes sur leurs comptes, cela ne dissuade pas les entreprises chinoises de lever des fonds aux Etats-Unis. Car une cotation à Wall Street offre toujours aux groupes chinois un accès à un marché plus profond et mieux couvert par les analystes financiers. En outre, la mise en oeuvre de la loi sur les retraits de la cote peut prendre du temps. Par conséquent, les entreprises chinoises n'ont pas très envie de perdre des années de croissance, alors que l'économie dans leur pays se reprend bien après la pandémie de coronavirus. >> Lire l'article complet sur le site Les Echos

Les cryptomonnaies désormais considérées comme une valeur refuge par certaines entreprises

Perçu comme une curiosité, sinon comme un outil alimentant le commerce illicite, le bitcoin est désormais présent dans la trésorerie de certaines sociétés. Selon le site Bitcointreasuryreserve.com, 26 entreprises cotées en Bourse, essentiellement aux Etats-Unis, seraient directement exposées à la reine de la cryptomonnaie. En France, aucune entreprise cotée n'a, jusqu'ici, fait part de ce type d'investissement. D'après Florence Saliba, secrétaire générale de l'Association française des trésoriers d'entreprise, l'intérêt des sociétés hexagonales pour ce sujet est inexistant : " Elles ne convertissent pas leur cash dans des devises plus rémunératrices que l'euro, alors il n'est pas question d'investir en bitcoins ". Elles ne sont pas si réticentes, assure Romain Saguy, le directeur marketing de Coinhouse. La plate-forme a constaté " une forte progression de l'adoption par les entreprises ", pour atteindre 30 % du volume d'achat de cryptomonnaie. " En février et mars, nous avons créé en moyenne 50 comptes d'entreprises, des holdings patrimoniales, mais aussi des cabinets dentaires, des industriels ou logisticiens qui souhaitent investir, assure Romain Saguy. Ce sont des entreprises qui ont une trésorerie stable et recherchent des placements à long terme, entre trois et quatre ans et entre 50 000 et plusieurs millions d'euros. " >> Lire l'article complet sur le site Le Monde

Directeur comptable : et si vous deveniez directeur financier ?

Si traditionnellement, le contrôle de gestion ou les fusions acquisitions constituent les voies d'accès privilégiées au poste de directeur financier, les profils comptables peuvent également prétendre à ce poste. Même si ces derniers sont encore peu favorisés par les recruteurs, ils présentent des compétences qui conviennent parfaitement à ce type de fonction. A en croire les intéressés, les directeurs financiers maîtrisant parfaitement la comptabilité auraient même un avantage par rapport aux autres candidats. " Les bases techniques comptables sont souvent difficiles à intégrer et cela peut prendre du temps avant de bien les assimiler, remarque Elodie Tilmant, directeur financier chez Total Direct Energie. A l'inverse, les autres fonctions de la direction financière, comme la trésorerie et le credit management, s'apprennent plus facilement sur le tas, en échangeant avec les équipes." >> Lire l'article complet sur le site Option Finance

Livres Blancs

Voir tous les livres blancs
S'abonner
au magazine
Retour haut de page