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Revue de presse pour directeurs administratifs et financiers (semaine du 29 avril 2019)

Le joli mois de mai a beau avoir commencé, le climat, tant au niveau social, économique ou écologique ne s'est pas apaisé pour autant...

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Revue de presse pour directeurs administratifs et financiers (semaine du 29 avril 2019)
© Romanenko Alexey

Tensions sociales chez Sanofi France

La direction du groupe a surpris les représentants des salariés avec un nouveau projet d'externalisation des fonctions administratives et financières en France. Un mouvement déjà réalisé chez ses concurrents du secteur de la santé. Présenté en comité de groupe début avril, il concerne selon les syndicats un millier de personnes en France et prévoit l'externalisation de la moitié des fonctions administratives et financières en France et le transfert de l'autre moitié des postes sur une plate-forme Sanofi... en Hongrie. Les syndicats qui avaient donné leur accord pour lancer la RCC en contrepartie de l'engagement de la direction sur un gel des réductions de postes d'ici à 2021, se sentent trahis et comptent aller en justice pour faire suspendre la mise en oeuvre du projet. Pourtant " en externalisant les fonctions support et l'informatique, Sanofi ne fait que s'aligner sur ce qui s'est déroulé ailleurs dans le secteur ", estime un bon connaisseur de l'industrie pharmaceutique. >> Lire l'article complet sur le site Les Echos

Iliad et son président sanctionnés par le gendarme boursier

La Commission des sanctions de l'AMF a condamné Maxime Lombardini, président d'Iliad, à une sanction de 600.000 euros pour manquement d'initiés. De son côté, la société écope d'une amende de 100.000 euros pour avoir tardé à communiquer au marché son intérêt pour l'opérateur de téléphonie américain T-Mobile en 2014. L'affaire remonte à 2014 . A l'époque, le groupe fondé par Xavier Niel était intéressé par le rachat de l'opérateur américain T-Mobile et dans ce but, avait approché sa maison mère Deutsche Telekom. Or, entre le 4 et le 7 juillet, Maxime Lombardini, alors directeur général d'Iliad, a cédé des titres. Il a exercé 7.000 stock options pour 1,6 million. Il a également vendu 650 actions pour le compte de son épouse pour 130.000 euros. Pour le gendarme boursier, ce dernier aurait dû s'abstenir de toute opération sur ces titres. >> Lire l'article complet sur le site Les Echos

Climat : la finance peine à intégrer le risque matériel

Aujourd'hui, le risque de transition auquel s'exposerait une entreprise qui ne tiendrait pas compte du changement climatique en faisant évoluer son activité, dans un secteur où ses concurrents le feraient, est mieux pris en compte. L'effet Kodak (qui n'a pas su prendre à temps le virage numérique) ou les actifs échoués dans l'énergie notamment, sont mieux perçus que le risque strictement matériel. Et ce dernier est mieux pris en compte lorsqu'il s'agit d'événements extrêmes ponctuels, que de menaces chroniques. Pourtant, l'impact de celui-ci sur les résultats ou la valorisation d'une entreprise peut s'exercer de multiples façons et reste difficile à appréhender. De plus en plus conscientes du risque climatique auquel elles sont exposées dans leurs activités de prêt ou de gestion d'actifs, les institutions financières le prennent pourtant encore mal en compte au quotidien. Elles manquent en particulier de données précises leur permettant d'évaluer l'impact physique du changement climatique sur les activités de leurs contreparties, entreprises ou États. >> Lire l'article complet sur le site La Tribune

Le Medef européen se résigne à envisager une taxe carbone aux frontières

Le plus grand lobby d'affaires européen semble prêt à envisager une taxe carbone aux frontières de l'UE comme une solution de dernier recours. Emmanuel Macron a défendu l'instauration d'une taxe carbone aux frontières de l'UE pour les produits provenant de pays qui n'ont pas signé l'accord de Paris sur le changement climatique. Un tel " mécanisme d'ajustement aux frontières " est nécessaire " afin d'éviter que nos engagements climatiques ne pénalisent nos entreprises ", estime le président français. Un bilan mondial sur l'accord environnemental et son application aura lieu en 2023. La taxe carbone pourrait alors être envisagée " si les autres grandes économies ne convergent pas " vers les normes climatiques européennes, estime BusinessEurope. " Nous sommes prêts à en parler comme dernier recours ", indique Markus J. Beyrer. >> Lire l'article complet sur le site Euractiv

Attention, adopter une mode managériale comporte des risques

Il existe en effet au moins deux catégories de modes managériales : les modes " structurelles " et les modes " superficielles ". Les modes "structurelles " engagent une transformation de fond, ciblent le business model et les processus névralgiques de l'organisation. Un éventuel retour en arrière est en conséquence complexe. Les modes " superficielles " visent, quant à elles, des éléments périphériques du business model et supposent de menues modifications organisationnelles. Ici, tout changement de cap est indolore. " Structurelles " et " superficielles " divergent en somme par l'ampleur du changement recommandé, et les risques qu'elles font peser sur l'organisation. Attention donc aux recettes miraculeuses et aux termes galvaudés. Il importe au contraire de bien évaluer les impacts induits. La transformation digitale par exemple est sans doute la problématique en vogue qui génère le plus de modes dites " structurelles ". >> Lire l'article complet sur le site Harvard Business Review France

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