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Revue de presse pour directeurs administratifs et financiers (semaine du 16 août 2021)

Cette semaine, alors que la France reçoit son premier versement dans le cadre du plan de relance européen, au Royaume-Uni les cessions d'entreprises explosent et la congestion des ports chinois risque de peser sur la reprise mondiale.

Publié par Camille George le - mis à jour à
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Revue de presse pour directeurs administratifs et financiers (semaine du 16 août 2021)

Royaume-Uni : les cessions d'entreprises explosent, reflet d'une tendance mondiale

Avec des valorisations très basses à la suite du Brexit, les acquisitions de sociétés britanniques se multiplient et sont au plus haut niveau depuis 1998. Sur les sept premiers mois de l'année, il y a eu près de 2 500 acquisitions d'entreprises britanniques, au plus haut niveau depuis 1998, selon Refinitiv, une entreprise qui compile des données financières. En valeur, à 198 milliards de dollars (168 milliards d'euros), c'est le plus haut niveau depuis 2007, l'année précédant la grande crise financière. Les acheteurs viennent très majoritairement des Etats-Unis. Si 48 % des fusions et acquisitions mondiales ont eu lieu aux Etats-Unis depuis janvier, loin devant la Chine (9 %), le Royaume-Uni est le troisième pays de la liste, à 6 %. La France, une économie du même poids, a enregistré deux fois moins d'acquisitions, comptant pour 2,8 % du nombre de transactions. >> Lire l'article complet sur le site Le Monde

Plan de relance européen : la France va recevoir 5,1 milliards d'euros jeudi

Le ministre de l'Economie, Bruno Le Maire, a annoncé ce mercredi que la France allait recevoir jeudi un premier versement de 5,1 milliards d'euros dans le cadre du plan de relance européen. Il a également affirmé que la moitié du plan de relance français a d'ores et déjà été engagée. Ce plan doit être financé à hauteur d'environ 40 milliards jusqu'en 2026 par la Commission européenne, qui a approuvé le plan de relance français en juin. Cette aide européenne est financée pour la première fois par de la dette levée en commun, pour un montant total au niveau communautaire de 750 milliards d'euros du plan intitulé " NextGenerationEU. Près de la moitié de l'aide européenne perçue par la France sera dédiée à la transition écologique. Bruno Le Maire s'est dit " confiant " pour les mois qui viennent, car " l'économie française tourne désormais à 99 % de ses capacités par rapport à 2019 ". Grâce au plan de relance, la France devrait retrouver son niveau d'activité d'avant la crise dès la " fin 2021 et non pas début 2022 ", a ajouté Bruno Le Maire. >> Lire l'article complet sur le site Les Echos

Défaillances d'entreprise : un risque limité pour l'économie et les comptes publics

Les fonds propres des banques et les dépenses de l'État rendent largement surmontables les défauts sur les prêts garantis par l'État, qui auront globalement rempli leur rôle avec succès. En moyenne, ce sont les entreprises ayant des niveaux d'endettement intermédiaires qui ont contracté ces prêts avec un taux de participation au dispositif PGE proche de 40 %, les plus endettées n'ayant pas alourdi leurs dettes via ce dispositif (leur taux de participation est près de deux fois plus faible). Un accroissement du risque de défaut des sociétés non financières (SNF) n'est cependant pas exclu dans un futur proche. Le premier scénario consiste à supposer que la probabilité de défaut des entreprises est égale à la part de prêts non performants dans l'ensemble des crédits. Ces prêts, correspondant aux créances douteuses dont le risque de défaut élevé constitue une fragilité dans les bilans bancaires, représentaient 2,1 % de l'ensemble des crédits au premier trimestre 2021, selon Eurostat. Le second scénario correspond à la probabilité de défaut de 5,3 % retenue par le gouvernement dans ses estimations. Les pertes des banques se monteraient alors à 9,2 % de leurs fonds propres (dont 0,1 % liés aux PGE), tandis que le coût pour l'État représenterait 1,1 % des dépenses publiques. Quoique substantiels, ces montants de pertes restent tout à fait surmontables pour les banques comme pour l'État. >> Lire l'article complet sur le site La Tribune

La congestion des ports chinois obère la reprise économique

Le deuxième port chinois est en partie paralysé après la découverte d'un cas de Covid-19. Un sérieux coup pour la chaîne d'approvisionnement avant la période cruciale de fin d'année. Les perturbations dans la chaîne d'approvisionnement mondiale ne sont pas près de se résorber. La crainte est que cette nouvelle perturbation n'exerce une pression supplémentaire sur l'expédition et l'approvisionnement des marchandises (produits électroniques, textiles à l'exportation depuis Ningbo et pétrole, produits chimiques et agroalimentaires à l'importation), freinant la croissance et entraînant une hausse des prix. Les problèmes du transport maritime agissent doublement sur l'économie mondiale: sur les échanges de marchandise mais aussi sur l'inflation. De fait, les stocks du secteur de la distribution aux Etats-Unis et dans la zone euro ont fortement chuté. >> Lire l'article complet sur le site L'Agefi

Un modèle nigérian de capitalisme participatif

En Afrique, les Igbo pratiquent depuis des siècles ce que l'on appelle aujourd'hui le capitalisme participatif. Les entreprises commerciales prospères aident les autres à se développer et leur donnent progressivement des capitaux et des clients. Le système igbo est considéré comme le plus grand incubateur de jeunes pousses du monde, qui crée et met sur pied, chaque année, des milliers de projets. Le modèle igbo peut offrir, au reste du monde, des enseignements utiles pour faire évoluer le système capitaliste contemporain. Il améliore la concurrence en introduisant de nouveaux acteurs dans un secteur donné, ce qui est dans l'intérêt des clients. Il invite à porter un nouveau regard sur la création de valeur, en dépassant les seules considérations financières pour également prendre en compte le maintien de communautés et de familles. >> Lire l'article complet sur le site HBR France

Le private equity se passe de plus en plus des banques pour se financer

Les fonds de capital-investissement financent des opérations de plus en plus grandes à l'aide de dette privée dite " unitranche ". Un mode de financement réputé plus cher que les prêts bancaires, mais aussi plus simple et plus pratique. Selon une étude de Deloitte, le nombre d'opérations financées par de la dette privée en Europe est passé de 281 en 2015 à 512 en 2019. L'année dernière, impacté par la crise du Covid-19, le nombre est retombé à 385, mais les experts constatent un rattrapage cette année. L'essor du marché remonte aux années qui ont suivi la crise financière de 2008. A l'époque, les banques font l'objet d'une régulation plus serrée et n'ont plus les mêmes capacités pour financer des acquisitions avec effet de levier (LBO). Les fonds de dette s'engouffrent dans la brèche. Leur secret ? Alors que les prêts syndiqués sont saucissonnés en plusieurs tranches (seniors et subordonnées) à des taux différents et répartis entre plusieurs établissements bancaires, ils apportent un prêt d'une tranche à un seul taux moyen pondéré. Une dette d'acquisition unitranche se paye actuellement entre 7 % et 8 % en moyenne, soit un point de pourcentage de plus que la dette classique. >> Lire l'article complet sur le site Les Echos


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