Revue de presse pour directeurs administratifs et financiers (semaine du 24 août 2020)
Cette semaine on cherche comment soutenir la reprise économique tout en freinant le plus possible la reprise de la propagation du virus. Entre plan de relance et mesures barrière renforcées, les entreprises se préparent au casse-tête de la rentrée !
9 signaux faibles pour évaluer la reprise
Fréquentation des cinémas, réservations dans les palaces, liquidations judiciaires, Tour de France, marchés financiers, plans sociaux... L'Opinion analyse ces indicateurs avancés censés anticiper la vigueur de la croissance alors que certains conjoncturistes craignent un affaiblissement. Bruno Le Maire a une nouvelle fois affirmé lundi que le gouvernement ne prévoyait aucune hausse d'impôt. Le ministre de l'Economie souhaite que les Français, forts de cet engagement renouvelé de la part du gouvernement, dépensent les " 100 milliards d'euros d'épargne qui ont été mis de côté " pendant la crise sanitaire liée au nouveau coronavirus. Parmi les signaux faibles à surveiller : un indicateur de " désépargne " serait le signe que la confiance revient, que les Français recommencent à consommer et à investir sans craindre pour leur job et pour leur avenir. Un autre serait le nombre de licenciements et plans sociaux ou encore une hausse des liquidations judiciaires. mais plus subtiles, le nombre de réservations dans les palaces parisiens suite à l'annonce de réouverture, les réservations pour Noël auprès de la SNCF ou encore le maintien du tour de France sont autant de signaux à prendre en compte. >> Lire l'article complet sur le site L'Opinion
Plan de relance : l'Etat promet un soutien durable aux PME dépassant les prêts garantis
Ce soutien de l'Etat prendra la forme d'extension des délais de remboursement des actuels prêts garantis, mais aussi d'un nouveau système d'emprunts à très long terme. " Il est de notre intérêt collectif à tous que les PME puissent faire face à leurs échéances de remboursement et se redressent ", a déclaré M. Le Maire. La première annonce concerne les prêts garantis par l'Etat (PGE). Selon le ministre, les banques accepteront de prolonger ces prêts aux PME au-delà de la première année, avec des taux d'intérêt relativement cléments, puisque compris entre 1 % et 3 %. L'autre annonce concerne la mise en place de prêts de très long terme et dits " participatifs ". Les nouveaux prêts dureront au moins sept ans et sont donc censés aider au développement pérenne des entreprises. >> Lire l'article complet sur le site Le Monde
La crise sanitaire provoque une chute spectaculaire des versements aux actionnaires
Au deuxième trimestre 2020, les dividendes ont baissé de plus de 100 milliards de dollars pour les plus grandes entreprises mondiales, soit un recul de 22% par rapport à la même période en 2019, selon le cabinet Janus Henderson. Huit sociétés françaises sur dix ont ainsi réduit ou annulé leurs dividendes au deuxième trimestre. Aux Etats-Unis, les sociétés ont préféré suspendre leurs programmes de rachat d'actions pour maintenir les dividendes, qui sont établis une fois par an mais versés en quatre fois, pointe l'étude. L'impact devrait donc être plus important au cours du quatrième trimestre, lorsque les distributions pour 2021 seront établies. Sur l'année, Janus Henderson mise sur un repli des dividendes compris entre 17 et 23%. Cette baisse pourrait perdurer quelques années, les dividendes étant basés sur les résultats de l'entreprise lors de l'année précédente. >> Lire l'article complet sur le site Euractiv
Le gendarme de Wall Street autorise une nouvelle façon d'entrer en Bourse
L'autorité américaine supervisant les marchés boursiers, la SEC, a donné son feu vert à une nouvelle forme hybride d'entrée en Bourse proposée par le New York Stock Exchange, permettant de lever des fonds à travers une cotation directe. Ce procédé atypique, utilisé notamment par le géant du streaming musical Spotify, permet aux actionnaires existants (fondateurs, employés, premiers financeurs) de vendre leurs participations sur le marché et ainsi de récupérer de l'argent pour eux-mêmes. Une autre méthode en vogue actuellement est de passer par une "Special purpose acquisition company" ou Spac, une sorte de coquille vide préparée par des sociétés d'investissement sans but particulier à l'origine. Leurs créateurs promettent juste aux investisseurs l'acquisition dans les mois suivants d'une ou plusieurs sociétés qui pourront ainsi se retrouver cotées sans avoir à passer par le long processus d'introduction traditionnelle en Bourse. >> Lire l'article complet sur le site La Tribune
Bercy maintient la baisse de l'impôt sur les sociétés sur les deux prochaines années
La baisse de l'impôt sur les sociétés votée l'an dernier pour 2021 et 2022 sera bien réalisée, en plus des 10 milliards d'impôts de production en moins promis pour l'an prochain. A ce niveau, la France devrait se rapprocher grandement de ce qui se fait chez nos voisins. Bercy est d'autant plus enclin à garder le cap que la mesure va coûter beaucoup moins cher que prévu, nettement moins élevé que le montant de 3,7 milliards d'euros initialement prévu. >> Lire l'article complet sur le site Les Echos
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