Revue de presse pour directeurs administratifs et financiers (semaine du 2 octobre 2023)

Casino signe enfin son accord pour la restructuration de sa dette

Casino a enfin conclu un accord pour la restructuration de sa dette de 6,4 milliards d'euros avec ses principaux créanciers. La signature de cet accord est la suite logique de l'accord de principe trouvé en juillet avec des créanciers-clés de Casino, autour de l'offre de reprise du milliardaire Daniel Kretinsky et ses alliés (le Français Marc Ladreit de Lacharrière et le fonds britannique Attestor). Cette offre prévoit notamment l'apport de 1,2 milliard d'euros d'argent frais ainsi que la réduction de près de 5 milliards d'euros de la dette du groupe. >> Lire l'article sur le site de la Tribune.fr

Private equity : l'ombre de l'affaire BPI France

L'enquête préliminaire déclenchée par le Parquet national financier sur une prise illégale d'intérêts présumée de 200 collaborateurs de Bpifrance, dont son directeur général, dans le premier fonds de la banque publique ouvert aux particuliers, met à mal le private equity. Une affaire qui tombe mal avec le projet de la Commission européenne qui s'apprête à l'accélérer avec la nouvelle réglementation dite « ELTIF 2 ». >> Lire l'article sur le site des Echos.fr

Les ambitions scandinaves d'Air France-KLM

La compagnie Air France-KLM investit dans le groupe de SAS Scandinavian Airlines. Un positionnement qui peut questionner car la compagnie scandinave affiche une perte nette de 325 millions d'euros et une dette de 2,6 milliards d'euros. SAS Scandinavian Airlines est en phase de redressement, avec un trafic en forte hausse au dernier trimestre et un premier bénéfice opérationnel. Elle aurait aussi bien avancé sa restructuration dans le cadre offert par le Chapitre 11 et a entamé le renouvellement de sa flotte en basculant chez Airbus avec des A320 NEO et des A350. Et si vouloir concurrencer Lufthansa ne semble pas être l'objectif premier, Air France-KLM affiche clairement des ambitions nordiques... >> Lire l'article sur le site de la Tribune.fr

Alstom s'effondre en Bourse

L'action du constructeur ferroviaire français Alstom plongeait de plus de 36% jeudi après un avertissement, mercredi soir, sur un indicateur clé de trésorerie, désormais annoncé négatif pour l'ensemble de l'exercice. Le groupe a prévenu dans un communiqué avoir enregistré un flux de trésorerie disponible («free cash flow») de -1,15 milliard d'euros au premier semestre de son exercice décalé 2023-2024, et prévoit que cet indicateur très scruté ressortira entre -500 et -750 millions d'euros sur l'exercice. Au second semestre, le flux de trésorerie disponible devrait être positif, compris entre 400 et 650 millions d'euros, a-t-on précisé à Alstom, qui dispose de 3,5 milliards d'euros de liquidités.. >> Lire l'article sur le site du Figaro.fr

Quelle est la situation financière des startups françaises?

La Banque de France vient de publier son étude annuelle sur la situation financière des startups de l'Hexagone avec l'étude de près de 2 500 bilans d'entreprises sur l'année 2022 . Il en ressort que l'activité de ces jeunes pousses a progressé de 25 % en moyenne en 2022, soit le double de la croissance des TPE et PME de l'Hexagone. La Banque de France a relevé également une augmentation de la dette bancaire au sein des startups, de l'ordre de 26 % pour atteindre 5,4 milliards de dollars. En revanche, moins de 10 % des jeunes pousses mettent en place des bridges sous forme d'émissions obligataires, mais ces opérations ont bondi de 33 % sur un an. «Au rythme de consommation de trésorerie observé en 2022, les startups en perte auraient en moyenne moins de deux ans de réserve devant elles hors nouvelle levée de fonds», estime la Banque de France. Et si 2022 a été une année record pour les levées de fonds des startups (plus de 13 milliards d'euros), le cru 2023 devrait être différent. Ainsi, la Banque de France s'attend à davantage de défaillances parmi les startups dans les prochains mois. >> Lire l'article sur le site de Maddyness.com

A la recherche d'ingénieurs financiers

Les métiers de l'ingénierie financière sont très convoités par les entreprises. Qu'ils soient Quant analyst, risk manager ou structureur, ces profils qui doivent de plus en plus utiliser des compétences informatiques, notamment pour gérer les stratégies d'investissements fondées sur la donnée sont devenus une denrée rare sur un marché de l'emploi en tension. L'attrait pour ces métiers de la finance s'explique notamment par la profonde mutation technologique de la finance. Or, peu d'écoles existent pour former ces profils très mathématiques . On peut citer les grandes écoles d'ingénieurs comme Centrale, l'ENPC, Polytechnique, l'Ensae et des masters 2 en mathématiques appliquées ou mathématiques financières. >> Lire l'article sur le site d'Option finance.fr