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Revue de presse pour directeurs administratifs et financiers (semaine du 24 avril 2023)

Dans la presse éco-finance cette semaine il est largement question de choix avec, entre autres, un avertissement contre la greedflation, un dilemme entre augmentation de salaires et embauches et un questionnement sur le vote annuel des plans climat des entreprises. Bonne lecture !

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Revue de presse pour directeurs administratifs et financiers (semaine du 24 avril 2023)

« Alors que les profits tirent l'inflation, tout le monde risque d'être perdant, même les fauteurs de troubles »

Tandis que l'économie ralentit, certaines entreprises en profitent pour consolider leurs marges, au point d'être l'un des principaux moteurs de l'envolée des indices de prix. Le ralentissement de la croissance aurait dû commencer à peser sur la rentabilité des entreprises. Or, celles qui sont en position de force sur leur marché profitent du contexte inflationniste pour passer des hausses de prix supérieures à celle de leurs coûts, d'où l'augmentation de leurs marges. Les prix alimentaires ont augmenté de 15,9 % en mars, pile au moment où l'on constate les premières accalmies sur les cours des matières premières. Le pétrole a reculé de moitié, le riz de 19 %, le blé de 30 %, le verre de 18 % et le coût des containers de plus de 80 %. Certains en profitent pour se mettre la différence dans la poche et gonfler leurs marges. Un opportunisme toutefois hors de portée des PME du secteur et surtout un phénomène dangereux pour l'ensemble de l'économie. Avec la « greedflation », tout le monde risque d'être perdant, même les fauteurs de troubles, qui, à force de trop tirer sur l'élastique de la profitabilité, vont finir par perdre une grande partie de leurs clients. >> Lire la chronique complète sur le site Le Monde

Augmenter les salaires ou embaucher, le dilemme des entreprises

Dans un contexte d'inflation toujours élevée, les hausses de salaires devraient accélérer cette année. Ce qui risque de dissuader certaines entreprises d'embaucher. Dans ses projections, la Banque de France prévoit ainsi 63.000 créations d'emplois cette année - contre 689.000 en 2022 - jugeant que confrontés au ralentissement de leur activité, les entreprises vont chercher à rétablir leur productivité tombée au plus bas depuis le Covid. De son côté l'Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE) s'attend même à des destructions d'emplois. Plus optimiste, le gouvernement a tablé sur la création de 135.000 emplois en 2023 dans son programme de stabilité transmis à Bruxelles la semaine dernière. >> Lire l'article complet sur le site Les Echos

Pour ou contre : le plan climat des entreprises doit-il être voté tous les ans par les actionnaires ? (Lucie Pinson face à Olivier de Guerre)

La saison des assemblées générales est plus que jamais agitée par les préoccupations environnementales des actionnaires. Sous pression, certains groupes cotés consentent à soumettre leurs résolutions climatiques à un vote. Mais pas forcément tous les ans comme le demandent certains actionnaires et ONG. Faut-il faire voter ces objectifs chaque année ? C'est le débat de la semaine entre Lucie Pinson, fondatrice de Reclaim Finance, et Olivier de Guerre, président de Phitrust. Encore inexistante en France il y a trois ans, la pratique du « Say on Climate » s'étend progressivement. L'agence de conseil en vote Proxinvest recommande désormais aux actionnaires de sanctionner les dirigeants qui manquent à leurs objectifs climatiques. Certains PDG s'interrogent toutefois sur la pertinence d'un vote annuel au motif qu'il n'est pas nécessairement compatible avec des objectifs de temps long. >> Lire l'article complet sur le site La Tribune

La Banque de France siffle la fin du « quoi qu'il en coûte »

Dans sa traditionnelle lettre annuelle au président de la République publiée lundi (24 avril), le gouverneur de la Banque de France François Villeroy de Galhau fait de l'inflation l'ennemi à abattre, tout en encourageant le gouvernement à reprendre le contrôle de ses dépenses publiques. Le remède face à cette « maladie économique et sociale », selon le gouverneur, passe par une reprise en main de la dépense publique après trois ans de « quoi qu'il en coûte », la réussite des transformations énergétique et climatique, et une libéralisation du marché du travail. Si l'inflation est une « maladie contagieuse » et « pernicieuse », elle n'est pas pour autant « chronique », écrit le gouverneur dans sa lettre. Ainsi, l'inflation devrait commencer à baisser « au cours du premier semestre » 2023, bien que les causes internes - qui ne sont pas dues à des chocs géopolitiques - se multipliassent : « le renchérissement des coûts de production des entreprises les a conduites à répercuter cette hausse dans leurs prix de vente, notamment dans les secteurs des produits manufacturés et de l'agroalimentaire », peut-on lire dans la lettre. >> Lire l'article complet sur le site Euractiv

Des astuces pour réduire ses coûts

La forte inflation, avec notamment des tensions importantes sur les prix de l'énergie, oblige les entreprises françaises à contrôler beaucoup plus strictement leurs dépenses. Dans ce contexte, le monitoring et l'optimisation des frais généraux constituent un enjeu stratégique majeur, et de nombreux leviers peuvent être activés. Le contrôle des coûts s'est imposé depuis plusieurs mois comme l'une des préoccupations principales des directions financières, qui cherchent à réduire leurs frais par tous les moyens afin de continuer à dégager des marges malgré l'inflation. Pour ce faire, les process sont parfois modifiés et des réorganisations sont opérées au sein des entreprises, qui bénéficient d'un certain nombre d'outils et de solutions à leur disposition pour les accompagner dans leur démarche, et réaliser des économies partout où c'est possible : des frais bancaires aux charges locatives en passant la gestion des frais professionnels. >> Lire l'article complet sur le site Option Finance

La montée en puissance de l'actionnariat salarié dans les entreprises industrielles

Renault, Veolia... De nombreuses grandes entreprises explorent les voies d'une démocratisation de l'actionnariat salarié. Mais tout reste à faire dans les ETI et les PME. En matière d'actionnariat salarié, la France a de l'avance. En 2021, le pays arrivait en tête du classement européen pour la part du capital des plus grandes entreprises détenue par les salariés ordinaires, à 3,5 %. Et en 2020, selon l'Insee 17,2 % des entreprises d'au moins 1 000 collaborateurs ont procédé à une opération d'actionnariat salarié. Mais le ministre de l'Économie Bruno Le Maire veut aller plus loin. Il a fixé un objectif de 10 % d'actions des grandes sociétés détenues par les collaborateurs, un niveau que la Fédération française des associations d'actionnaires salariés (FAS) espère pour 2030. Pour les entreprises, l'enjeu est de démocratiser cette pratique. L'élargir à tous les publics, et plus seulement au management et aux cadres, apparaît d'ailleurs d'une actualité primordiale en plein débat sur le partage de la valeur. >> Lire l'article complet sur le site l'Usine Nouvelle

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