Revue de presse pour directeurs administratifs et financiers (semaine du 6 juin 2022)
Cette semaine dans la presse éco-finance il est question d'investissements étrangers et de capital-investissement français mais aussi de financement sur stock et de la directive Debra pour fiscalement inciter les entreprises à augmenter leurs fonds propres. Bonne lecture !
Bpifrance défend la solidité du capital-investissement français
Après les critiques récentes, la banque publique monte au créneau pour défendre l'industrie du non-coté, dont elle est devenue un acteur majeur. En 2021, elle a investi 1,5 milliard d'euros dans des fonds partenaires. « L'apport des fonds n'est pas seulement financier, il est aussi opérationnel, avec un réel accompagnement des entreprises dans lesquelles ils investissent », explique Benjamin Paternot, qui précise que plus de 60 % des sorties d'investissement se font auprès d'acquéreurs qui ne sont pas des fonds. « On n'est pas dans un mécanisme circulaire, il y a un vrai continuum de financement ». La banque publique estime que l'industrie du capital-investissement a les moyens de soutenir la croissance des entreprises, même si la situation économique venait à se dégrader. >> Lire l'article complet sur le site Les Echos
Les prêts sur stocks ont la cote
Sous l'effet de la crise sanitaire, de nombreuses entreprises se sont retrouvées avec une quantité de stocks qu'elles n'ont pas pu écouler rapidement. Mais ces actifs ne constituent pas toujours pour elles un handicap. Ils peuvent en effet être opportunément utilisés comme garantie pour obtenir un financement alternatif au PGE à court terme. « Avant la crise sanitaire, le financement sur stock était encore un dispositif confidentiel. Il ne représentait que 10 % seulement des contrats d'affacturage en 2018, constate Jean-Paul Lachaud, fondateur du cabinet de conseil Actene qui accompagne les entreprises dans leur recherche de financement. Or, aujourd'hui, le marché repart très fort et les dossiers que nous traitons sont de plus en plus importants non seulement en termes de volumétrie de stocks mais aussi en termes de montants. Certains dossiers atteignent désormais plusieurs dizaines de millions d'euros. » >> Lire l'article complet sur le site Option Finance
La BCE entérine la fin de l'argent facile
La Banque centrale européenne a confirmé, ce jeudi, l'arrêt de son programme d'achats d'actifs (APP) qui lui a permis d'inonder les marchés de liquidité. Elle a laissé ses taux directeurs inchangés, malgré des perspectives d'inflation revues à la hausse. Le premier relèvement est attendu pour juillet. L'extinction des achats ouvre aussi la porte, selon la chronologie que s'est fixée la BCE, à une prochaine hausse des taux directeurs. Des clarifications sont attendues sur les moyens que la BCE entend mettre en oeuvre pour éviter que le durcissement de sa politique monétaire ne ressuscite le risque d'une fragmentation de la zone euro. Autrement dit, un accroissement des écarts des coûts d'emprunts entre les différents pays qui pourrait déboucher sur une nouvelle crise de l'euro. >> Lire l'article complet sur le site Les Echos
« La directive sur la fiscalité des fonds propres constitue une réforme majeure pour les entreprises »
La Commission européenne vient de présenter mi-mai son projet de directive Debra visant à lutter contre les incitations fiscales favorisant l'endettement. S'il existe au sein de l'Union européenne des règles qui incitent fiscalement les entreprises à recourir à l'emprunt en permettant, sous certaines conditions, une déduction des charges financières, il en existe très peu qui les incitent fiscalement à augmenter leurs fonds propres. Seuls six Etats (la Belgique, Chypre, Malte, l'Italie, le Portugal et la Pologne) ont déjà adopté au niveau national des règles de ce type. L'objectif de la directive est donc de leur permettre d'être plus résistantes face aux crises, ainsi que, pour les entreprises innovantes, de renforcer plus facilement leurs fonds propres. Les entreprises qui augmentent leurs fonds propres d'une année sur l'autre pourront bénéficier d'une déduction fiscale. Mais attention le texte s'applique aux variations de fonds propres "nets". >> Lire l'article complet sur le site Option finance
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Baisse en vue des investissements directs étrangers en 2022 (ONU)
Après avoir retrouvé en 2021 leur niveau d'avant la pandémie, les investissements directs étrangers devraient repartir à la baisse en 2022. Et ce, en raison de l'invasion russe en l'Ukraine, le conflit provoquant une « triple crise alimentaire, énergétique et financière » qui plombe le climat des affaires. Les flux d'investissements directs étrangers (IDE) « devraient connaître une trajectoire descendante, au mieux rester stables », selon un rapport de la Cnuced, organe des Nations unies chargé du commerce et du développement, publié ce jeudi 9 juin. Les données préliminaires du premier trimestre montrent déjà une baisse de 21% du nombre de projets "Greenfield" (les nouveaux projets) et un recul de 4% des opérations de financement de projets internationaux. En France, le nombre de projets d'investissements étrangers s'est établi à 1.222 contre 985 en 2020 et 1.197 en 2019. Sur les dix dernières, il s'agit d'un sommet, selon le dernier baromètre EY dévoilé ce mardi 31 mai. >> Lire l'article complet sur le site La Tribune
Favoriser les cercles vertueux et réduire les cercles vicieux... tout l'art du management
Pressés par les objectifs court terme, les managers ont parfois bien du mal à rester attentifs à leurs équipes et à projeter leur regard sur le long terme. Le management est un processus circulaire basé sur le long terme : le manager est avant tout un tiers de confiance qui cherche à insuffler des cercles vertueux et à infléchir les cercles vicieux. Pressuriser un salarié, vu avant tout comme « productif », avec des indicateurs court terme, en poussant ce dernier à repousser sans cesse ses limites relève d'un management par le stress (cercle vicieux). Ce type de management se coupe de tout un potentiel collectif (cercle vertueux), tout en croyant maximiser les profits de l'entreprise. >> Lire l'article complet sur le site HBR France
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