" Le temps partagé, c'est un cloud des compétences "
Denis Blampoix est le dg de Polti France, société détentrice de la marque Vaporetto (25 salariés, CA : 15 M€). Il fait appel à une Daf en temps partagé pour organiser la transition entre le départ de l'ancien Daf et l'arrivée du nouveau.
Dans quel contexte avez-vous eu recours aux services d'un daf à temps partagé ?
Nous avons fait appel à Frédérique Salou, daf en temps partagé, pour la période de juin à janvier avec trois objectifs. Tout d'abord, nous nous étions séparés de notre précédente daf, il fallait donc assurer la transmission. Il fallait également assurer toutes les missions de la finance. Nous sommes une filiale d'un groupe italien, donc nous sommes soumis à un reporting mensuel très structuré. Enfin, nous avons travaillé ensemble à l'identification du prochain daf de Polti France. Nous avons établi ensemble un profil de poste puis la daf a lancé une recherche et effectué une présélection. Je pense que cela sera bien plus efficace qu'une chasse de tête.
Quels sont les avantages de recourir au temps partagé ?
Cela nous a permis d'accéder à une personne de très haut niveau à un coût bien moindre qu'un poste à plein temps. C'est intéressant surtout pour les petites structures. L'autre point important, c'est qu'un professionnel en temps partagé arrive dans l'entreprise avec son propre réseau. Pour moi, le temps partagé, c'est comme un cloud des compétences.
Comment s'est passée l'arrivée au sein de l'équipe ?
La daf s'est complètement intégrée à l'équipe dirigeante de Polti France. Toutefois, la solution n'a pas été facile à vendre aux actionnaires. C'est culturel : aujourd'hui, on ne comprend pas bien ce qu'est un temps partagé et les gens ne voient pas toujours le retour sur investissement. Souvent, on le confond avec les services d'un consultant, alors qu'il s'agit de deux missions très différentes. Faire intervenir un consultant nécessite beaucoup de temps et représente une charge de travail supplémentaire pour l'équipe. Les professionnels en temps partagés, eux, sont des " doers ", ils font gagner du temps.
Une cinquantaine de bureaux en France
Denis Blampoix a fait appel à Finaxim, le premier réseau national d'intervenants en temps partagé. Créé à Paris en 2000, il génère chaque année 350 missions pour un chiffre d'affaires de 7 millions d'euros. Le réseau compte une cinquantaine de bureaux implantés sur neuf régions. Les domaines d'expertise sont principalement la finance, les ressources humaines, l'informatique, le marketing et le digital. " Nous intervenons dans des entreprises de toutes tailles et tous domaines d'activité, essentiellement des PME de 50 à 100 salariés ", précise Catherine Fournol, daf et animatrice du réseau Finaxim Rhône-Alpes.
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