Les 10 objectifs des départements achats en 2016
Les 10 éléments saillants de l'enquête
1. L'indicateur des objectifs de réduction de coûts des entreprises n'a jamais été aussi élevé. 82% des sondés indiquent qu'il s'agira de l'objectif premier en 2016, en hausse de 5 points par rapport à 2015.
2. 40% des sondés estiment que leurs relations fournisseurs se sont tendues au cours des trois précédentes années. La première cause évoquée à 65% est liée à l'augmentation des objectifs de réduction de coûts fixés par les directions.
3. Les objectifs achats "Made in France" progressent lentement et s'élèvent à 16% en 2016 (hausse de 2 points par rapport à 2015). Seulement 12% déclarent qu'acheter français est trop cher. En parallèle, 58% des sondés déclarent qu'acheter dans les pays à bas coûts n'est pas un axe de travail, en dépit des objectifs de réduction des coûts.
4. Les achats sont davantage objectivés sur le respect des délais de paiement fournisseurs, 65% en 2016, chiffre en augmentation de 9 points par rapport à 2015.
5. Le travail sur la recherche de l'innovation fournisseur est bien présent au sein des entreprises, en effet pas moins de 42% ont des personnes dédiées à l'innovation fournisseurs.
6. Après une baisse d'intérêt en 2015, la gestion des risques fournisseurs fait partie des objectifs 2016 pour 75% des sondés, soit 9 points de plus qu'en 2015.
7. 54% des entreprises ont des objectifs de RSE aux achats, soit un regain de 9 points par rapport à 2015. L'incertitude pèse sur les impacts de la COP 21 sur la façon d'acheter (45% des sondés ne savent pas s'ils seront impactés), seuls 8% se sentent concernés par les répercussions.
8. Suite à l'affaire Volkswagen les entreprises n'ont pas encore pris les mesures pour renforcer le contrôle sur les aspects normatifs et le respect des réglementations, seuls 4% des sondés ont agi sur ce point, tous secteurs confondus.
9. La réduction du panel fournisseur est un objectif en augmentation constante depuis 3 ans, 57% en 2016 contre 48% en 2014.
10. Les outils collaboratifs au service des achats se développement lentement : seulement 30% des sondés disposent de ces outils pour un usage interne, et 22% pour un usage externe.