3 exemples d'intelligence artificielle au service des directions financières et directions achats
Bearing Point et l'APDC (Association des professionnels et directeurs comptabilité et gestion) lancent "Les Rendez-vous de la finance digitale". Au programme de la première soirée de ce cycle de rencontres, trois exemples d'intelligence artificielle au service des directions financières et achats
L'intelligence artificielle est sur toutes les lèvres. Mais qu'est-ce que cette technologie peut concrètement apporter aux directions financières ? C'est à cette question qu'a tenté de répondre la première soirée d'un nouveau rendez-vous lancé par Bearing Point et l'APDC (Association des professionnels et directeurs comptabilité et gestion), "Les Rendez-vous de la finance digitale".
Et comme un exemple vaut mieux que de longs discours, c'est autour de trois exemples d'intelligence artificielle au service de la finance que la soirée s'est déroulée.
Réduction du cash non alloué avec Alloc8
Premier intervenant : Phil Rice, Head of Credit de la société Aggregate Industries (groupe Lafarge Holcim) qui a adopté Alloc8 de l'éditeur Rimilia. Cette solution consiste à réduire le cash non alloué grâce à l'intervention d'un robot qui extrait les données dont il a besoin directement dans le système d'informations de la société.
Chez Aggregate Industries, le cash non alloué est passé de 20 millions à 2 millions de livres en seulement quelques mois. Par ailleurs, le temps passé à traiter cette problématique du cash est passé de 11 à 5 ETP. "Nous avons obtenu ces bons résultats grâce à la rapidité du robot qui, de plus, travaille jour et nuit. Nos équipes ont donc accès à l'information nécessaire dès leur arrivée le matin", témoigne Phil Rice.
Amélia, l'employée virtuelle
La société IPsoft, second intervenant de la soirée, propose quant à elle de couvrir un spectre beaucoup plus large que seulement la cash non alloué. Le robot que la société a mis au point, Amelia, peut soutenir les équipes comptables mais aussi achats ou encore relation client. Son job : répondre aux questions des employés, des fournisseurs ou des clients en allant chercher les données nécessaires dans le système d'information de l'entreprise. Elle peut également effectuer des contrôles sur le bon déroulement des processus.
"Amélia comprend le langage naturel et répond en langage naturel. Elle comprend l'intention, s'adapte au contexte et retient les conversations passées. L'objectif est de la faire agir sans intervention humaine", explique Gerald Audenis, directeur des opérations d'IPsoft. Pour pouvoir agir seule, elle apprend des scripts et surtout observe la pratique des employés. Et est connectée à l'ERP de l'entreprise.
Un chatbot qui gère la relation avec les fournisseurs
Avec 3 818 fournisseurs, EDF reçoit 250 mails de leur part par jour. "C'est un sujet source de stress, précise Philippe Cabanis, directeur du processus achats-fournisseurs. De plus nous répondons sous 5 jours, ce qui ne satisfait pas nos fournisseurs." D'où l'idée de faire appel à un chatbot qui répond aux mails en allant chercher les bonnes informations au bon endroit.
Pour cet chatbot, EDF a fait appel aux sociétés OWEE, qui fournit la plateforme, et Human Knowledge, qui est spécialisée dans l'analyse sémantique. EDF souhaite en effet s'assurer que le chatbot comprend bien le langage du fournisseur, malgré les abréviations éventuelles, l'ironie. L'objectif est également que l'historique des échanges soit pris en compte.
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