L'ETI Galilé a choisi d'incuber des start-ups innovantes
Publié par Yann Petiteaux le - mis à jour à
L'ETI bourguignonne Galilé a créé des dispositifs pour accompagner les jeunes porteurs de projets. Un moyen utile de s'associer à de nouvelles compétences. Entretien avec son président Eric Michoux.
DAF magazine: Quel est le principe de la plateforme Galilé 360 ?
Eric Michoux, président de Galilé : Il y a deux ans, nous avons décidé de créer cette plateforme collaborative en ligne. L'idée est d'aider des jeunes dans leurs projets de création d'entreprise. Nous avons donc constitué une communauté de mentors avec diverses spécialités qui accompagnent les porteurs de projets durant les deux premières années du démarrage. Cette période, qui est un peu le couloir de la mort de l'entreprise, est celle où les aides sont les moins nombreuses. Nous avons donc choisi de nous rendre utiles.
"C'est une autre manière de recruter des savoir-faire et de réinventer notre R&D"
Eric Michoux (Galilé)
DAF magazine: Vous êtes même allés plus loin en organisant un concours...
E.M: Oui. Il y a six mois nous avons lancé un appel à projets. Nous en avons reçu une centaine, de très grande qualité, puis nous en avons sélectionné six et récompensé deux. Ainsi nous avons remis au créateur de la start-up My-OCCS (solutions d'optimisation pour la performance des machines) un chèque de 20 000 euros qui va lui permettre d'embaucher son premier salarié. En septembre, nous lancerons la deuxième édition de ce concours et nous essaierons de financer davantage d'entreprises.
Daf magazine: Quel est l'intérêt pour le groupe Galilé ?
E.M.: A travers cette plateforme nous disposons d'un véritable centre de recherche. Par exemple, My-OCCS, avec qui nous avons désormais un lien capitalistique, va apporter son savoir-faire au groupe Galilé en travaillant comme prestataire pour plusieurs de ses entreprises. C'est un excellent moyen d'oxygéner nos compétences, une autre manière de recruter des savoir-faire et de réinventer notre R&D.