[Trophées Daf 2018] Natalie Dantec (Synchrone), à la croisée de l'IT et de la finance

Son double diplôme en Affaires européennes en poche, Natalie Dantec effectue une première partie de carrière comme analyste et consultante fonctionnelle. D'abord au sein d'une spin off de Thales, ensuite dans une start-up spécialisée dans la dématérialisation des factures où elle suit sa N+1, puis notamment chez Accenture en tant que consultant SAP finance. Six ans où elle s'enrichit de la variété de ses missions, où elle prend goût à la remise en question et à l'amélioration des process. Des atouts qu'elle met aujourd'hui à profit en tant que Daf.

C'est en 2006 qu'elle dit au revoir Paris et qu'elle rejoint le sud de la France, où elle trouve un poste de comptable chez Synchrone. Trois ans plus tard, au retour de son congé maternité, elle se voit proposer la création de la direction administrative et financière et d'en endosser sa responsabilité. Son objectif d'alors est toujours d'actualité: structurer son service est une mission sans fin, Synchrone ne déviant pas de sa trajectoire de croissance. "Face à l'augmentation incessante des effectifs et du chiffre d'affaires, il est nécessaire d'ajuster constamment notre offre de service, au moyen de nouveaux outils et process, pour accompagner au mieux les besoins des clients internes", indique Natalie Dantec.

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En 2016, l'entrée au capital de Bpifrance et de Siparex engendre de nouveaux enjeux financiers: processus et suivi budgétaires, reporting, clôtures mensuelles... En parallèle, la jeune Daf s'attache à faire monter en compétence son équipe, à instaurer une culture du cash et de l'administratif mais surtout, face à la volumétrie croissante des données, à industrialiser les process. Ont ainsi été mis en place deux nouveaux logiciels: l'un dédié à la facturation et l'autre à la paie.

Mais, le dossier IT est loin d'être clos. D'ici à la fin de l'année, Natalie Dantec souhaite avoir déployé un outil de business intelligence et d'analyse financière, permettant une restitution fiable et synthétique des données tout en libérant du temps aux équipes contrôle de gestion pour analyser les données plutôt que les produire. "La digitalisation est la clé pour absorber la croissance sans faire exploser les coûts de structure", résume-t-elle. L'heure est à la définition des besoins et à la rédaction du cahier des charges. Même si c'est la DSI qui pilote le projet, son passé de consultante constitue un véritable atout. Très impliquée, elle collabore étroitement et en bonne intelligence avec les équipes IT. Son expérience facilite les échanges et lui permet d'être proactive.

Mais, en attendant que ce chantier porte ses fruits, la Daf peut d'ores et déjà s'enorgueillir de la reconnaissance, tant en interne qu'en externe, de la qualité des services rendus par ses équipes. "Nous sommes très bien notés par nos clients, se réjouit Natalie Dantec. La rigueur et la qualité du service administratif et financier sont aujourd'hui des axes différenciants qui peuvent faire la différence face à un prospect!" Un bel exemple d'une fonction business centric!

>> Pour voter pour le Daf de l'année 2018, c'est par ici! Vous avez jusqu'au 27 mars pour départager les candidats et désigner le trio le tête.