Revue de presse pour directeurs administratifs et financiers (semaine du 20 septembre 2021)
Publié par Camille George le - mis à jour à
Cette semaine dans la presse éco-finance on fait le point sur le remboursement des PGE et le besoin de fonds propres des entreprises, les budgets 2022 et le niveau de la dette française mais aussi les avancées en matière de reporting extra-financier avec la directive CSRD.
Malgré la reprise, les entreprises prennent leur temps pour rembourser leurs prêts garantis
La situation de trésorerie des TPE et PME est revenue au niveau d'avant-crise, selon les résultats d'une enquête de bpifrance Le Lab et Rexecode. Elles sont même prêtes à investir davantage que prévu. Mais ne sont pas pour autant pressées de rembourser leur PGE, même lorsqu'elles ne l'ont pas consommé. L'enquête, qui a interrogé environ 650 TPE et PME sur leur situation financière entre fin août et début septembre, confirme l'amélioration de la situation de trésorerie des entreprises. Les conditions d'accès au crédit restent également très favorables. Tant mieux, car les entreprises semblent prêtes à investir, et même davantage que prévu : 31 % prévoient une hausse des montants investis cette année, contre 23 % un recul. La confiance n'empêche pas une forme de précaution, comme en témoigne la gestion des prêts garantis par l'Etat (PGE). Seuls 11 % des dirigeants comptent désormais rembourser intégralement leur prêt dès la première année, contre 16 % il y a encore trois mois. Et ils sont 84 % à vouloir l'amortir sur plusieurs années. >> Lire l'article complet sur le site Les Echos
Avec 50 milliards pour la transition écologique, le gouvernement verdit son dernier budget
Le ministère de la Transition écologique voit son budget augmenter en 2022 pour atteindre un niveau "historique" de 49,9 milliards d'euros, selon le projet de Loi de finances (PLF) présenté mercredi. Verdir le parc automobile, rénover l'ensemble des "passoires énergétiques" ou encore réduire les émissions polluantes dans l'industrie... tout en accompagnant les ménages et les entreprises, dans un contexte de hausse des prix de l'énergie: le défi de la transition est de taille pour le gouvernement. Mais de nombreux points clés restent en suspens, notamment les détails du futur plan d'investissement "France 2030" qui devra dessiner les contours de l'industrie hexagonale du futur. >> Lire l'article complet sur le site La Tribune
La France stabilise son programme d'émission à 260 milliards d'euros pour 2022
Bercy a dévoilé son programme de financement juste après la présentation du projet de loi de finances pour 2022. Le niveau de dette à moyen et long terme à émettre sur les marchés reste à un niveau record mais se stabiliserait à 260 milliards d'euros d'obligations à moyen et long terme (plus d'un an) selon l'Agence France Trésor (AFT). De quoi financer la plus grande partie du besoin de financement de l'Etat qui s'élèvera à 292,7 milliards d'euros. Car si le déficit devrait considérablement se réduire (à 143,4 milliards après 197,6 milliards cette année), en revanche, les emprunts arrivant à maturité - et appelés à être renouvelés sur les marchés - pèseront beaucoup plus lourd. Outre ces 260 milliards d'euros d'émissions sur les marchés (le chiffre est comme d'habitude, net des opérations de rachat), l'AFT prévoit d'augmenter l'encours de BTF (dette à court terme) de 5 milliards d'euros et compte solliciter le compte du Trésor à hauteur de 22 milliards d'euros. Après deux années exceptionnelles, marquées par le soutien sans faille de la Banque centrale européenne (BCE) et des taux à un niveau extrêmement bas, l'AFT devra manoeuvrer dans un environnement qui se normalise tout doucement. Les conditions de taux devraient être moins favorables l'année prochaine. >> Lire l'article complet sur le site Les Echos
Ces 50 milliards d'euros de fonds propres qui manquent
Il y a un an, le gouvernement décrétait la mobilisation générale. Pour éviter une vague de faillites, il était selon lui impératif non seulement de maintenir les dispositifs de crise destinés à soutenir la trésorerie des entreprises, mais aussi, et surtout, à renforcer d'urgence leurs fonds propres. Un an plus tard, le contexte a bien changé. Même si la crise a moins affecté la situation financière des entreprises que redouté initialement, de nombreuses TPE et PME affichent aujourd'hui une insuffisance de fonds propres, récemment évaluée à 50 milliards d'euros par la Banque de France. Compte tenu de la taille des sociétés concernées, la restauration de leur haut de bilan ne peut passer, pour l'essentiel des besoins, que par l'amélioration de leur profitabilité. >> Lire l'article complet sur le site Option Finance
Paris fait du reporting extra-financier une priorité européenne
La directive CSRD (Corporate Sustainability Reporting Directive), qui vise à refondre la directive sur le reporting non financier des entreprises (NFRD), figure en haut de la liste de la prochaine présidence française de l'Union. Bruxelles présentera fin novembre une proposition législative sur les données ESG. L'Europe, au même titre que les Etats-Unis et l'Asie, va se doter de sa propre norme concernant le reporting. Ces normes, pour être efficaces, doivent aussi être accompagnées d'outils. C'est là qu'entre en jeu la collecte et la gestion des données, véritable pierre angulaire du reporting extra financier. Sur ce point, Olivia Grégoire a dévoilé qu'une proposition législative sera présentée par la Commission européenne fin novembre pour créer un point d'accès unique des données en Europe. " Ce point d'accès unique ne doit pas remplacer les registres nationaux mais il doit les faire converger ", précise la ministre. >> Lire l'article complet sur le site L'Agefi
La démission équivoque: de quoi s'agit-il ?
Selon le Code du travail, "la démission du salarié s'entend comme un acte positif qui traduit une volonté libre et éclairée". Mais que se passe-t-il en cas de démission équivoque? Une démission annoncée sous le coup de la colère ou à la suite d'un conflit avec un supérieur, une prolongation de congés payés sans explication... Pour un employeur, les raisons de considérer un salarié comme étant démissionnaire de son poste sont nombreuses... Mais aux yeux de la législation en vigueur, elles ne peuvent être considérées comme des preuves suffisantes et non ambigües pour accepter une démission. Il est en effet important d'établir une réelle distinction entre la démission et l'abandon de poste qui, lui, est un motif de sanction disciplinaire pouvant conduire au licenciement pour faute grave du salarié concerné. Attention, une lettre de démission mettant en cause les actes de l'employeur ne peut être considérée comme valable et doit faire l'objet d'une réponse de la part de l'employeur. >> Lire l'article complet sur le site Challenges
Ce que le faillite de Swoon nous apprend sur les néobanques
Suite à l'annonce de sa liquidation judiciaire, Swoon fait face à l'inquiétude de ses clients qui cherchent à récupérer l'argent qu'ils ont placé en épargne. Louis-Arnaud Nguyen, consultant senior spécialisé en paiement et blockchain chez Azzana Consulting, revient pour Maddyness sur cet échec et le besoin d'encadrement des néobanques. La néobanque proposait des financements avec des intérêts à hauteur de 5% auprès " d'entreprises refusées par les banques traditionnelles " , reversait une partie (3% donc) aux épargnants et conservait les 2% restants. " C'est une sorte d'asset management déguisé " , pointe l'expert financier, c'est-à-dire, un modèle de gestion pour compte de tiers. >> Lire l'article complet sur le site Maddyness