Revue de presse pour directeurs administratifs et financiers (semaine du 30 septembre 2019)
Cette semaine, il est question de risque climatique et de pilotage de la croissance avec notamment un point sur les tendances en termes de prévisions de trésorerie et un éclairage sur les difficultés de gestion de l'hypercroissance une fois les premiers stades de financement en série A passés.
Quand le risque climatique devient un enjeu de compétitivité
Le réchauffement climatique et ses conséquences vont redéfinir les notions de compétitivité et d'attractivité de l'entreprise vis-à-vis de ses clients, fournisseurs, investisseurs et jeunes recrues. Le défi qui se pose aujourd'hui aux dirigeants d'entreprise est double : mesurer le niveau d'exposition au risque " climat " et se mettre en position de saisir les opportunités de croissance de la transition énergétique. Conduire une transformation de cette ampleur implique une nécessaire adaptation des instances de gouvernance et des outils de pilotage. D('un point de vue purement financier cela implique de répondre aux exigences croissantes des actionnaires (article 173 de la loi sur la transition énergétique), élargir la base d'investisseurs, et in fine accéder à des financements avec un coût du capital optimisé. >> Lire l'article complet sur le site Les Echos
Les entreprises misent sur la prévision de trésorerie pour croître
Le groupe d'audit et de conseil Grant Thornton a publié les résultats de son dernier baromètre dédié aux enjeux de prévision de trésorerie et mené au premier semestre 2019 auprès de 7 650 décideurs. Si les précédentes éditions consacraient le besoin en fonds de roulement (BFR) comme une préoccupation majeure, le panel interrogé cette année fait du cash management un " incontournable " de leur activité. 78 % d'entre eux réalisent une prévision de trésorerie. Pour les entreprises qui ne font pas cet exercice (22 %), les principaux obstacles sont la disponibilité des informations comptables (33 %), la complexité de la modélisation par rapport à l'activité (22 %) ou encore, l'absence de temps dédié (22 %). Ces freins sont principalement identifiés au sein des entreprises ayant un chiffre d'affaires compris entre 50 et 100 millions d'euros. >> Lire l'article complet sur le site Le Monde du chiffre
La France, berceau idéal mais mauvaise mère de scale ups
Terreau fertile régulièrement cité parmi les écosystèmes startups les plus dynamiques du monde, la France est aussi une terre maudite pour ses pépites en hypercroissance. Le panorama dressé par le fonds White Star Capital brosse une image idyllique de la France : les records de fonds levés et de nombre d'opérations réalisées sont battus tous les ans, de plus en plus d'investisseurs étrangers - y compris corporates - s'intéressent à l'Hexagone et les exits se multiplient, via des acquisitions ou des entrées en Bourse. Pour autant aucune des sept licornes recensées par le fonds (qui ne compte pas Meero dans la liste) ne dépasse les 2 milliards de dollars de valorisation. "La France souffre historiquement d'un manque de financement à l'étape de la croissance", rappelle White Star Capital, qui souligne en regard la solidité du modèle français aux stades de l'amorçage et de la série A. >> Lire l'article complet sur le site Maddyness
L'Europe veut financer 1 000 milliards d'euros de projets verts en dix ans
1 000 milliards d'euros d'investissements dans des projets de lutte contre le changement climatique. C'est l'objectif ambitieux que souhaite se fixer la Banque européenne d'investissements (BEI) pour la période 2020-2030. Pour atteindre cet objectif, la BEI propose que la moitié de ses investissements soient dirigés vers des projets liés au changement climatique et à l'environnement durable d'ici à 2025. Et de ne plus financer les énergies fossiles d'ici à la fin 2020. En pratique, cette interdiction toucherait principalement des projets de transport et d'extraction de gaz. Cette mesure n'aurait pas le soutien de la Commission européenne, qui exigerait que les projets gaziers ne soient pas concernés. >> Lire l'article complet sur le site Euractiv
"Les ETI constituent une classe moyenne indispensable"
Président du Conseil régional de Nouvelle-Aquitaine, Alain Rousset défend de longue date l'importance des entreprises de taille intermédiaire. L'élu livre son regard sur les freins qui empêchent leur émergence et évoque les initiatives prises en Nouvelle-Aquitaine, à l'occasion du dossier publié par La Tribune à ce sujet, en plein Congrès des Régions. Selon lui deux facteurs principaux empêchent les ETI d'émerger : la centralisation industrielle, qui est un boulet au pied de la France, permettant aux services achats de certains grands groupes d'avoir en face d'eux des PME fragiles, de 30 ou 40 personnes ; et le manque de fonds propres, la mauvaise organisation y compris publique de ces fonds propres. >> lire l'article complet sur le site La Tribune
Comment l'intelligence artificielle s'impose chez les recruteurs
L'utilisation de l'intelligence artificielle dans le cadre de recrutements se généralise au Royaume-Uni... et un peu partout ailleurs. Emmenée notamment par le service Hirevue, la pratique consiste à passer au crible des algorithmes langage, tonalités et expressions faciales. Pour ne sélectionner que les " meilleurs ". Au-delà d'Unilever, Hirevue compte parmi ses clients les géants TMX Finance, Hilton, Vodafone, HBO ou encore Manpower. Rien qu'au Royaume-Uni, elle aurait déjà utilisé sa technologie pour 100 000 candidatures. Le phénomène ne se restreint donc pas à l'Occident. En Corée du Sud, un service similaire à celui d'Hirevue, Midas-IT, est commercialisé depuis mars 2018. Une telle procédure pourrait avoir des effets inquiétants en termes de formatage. Avec une série de prérequis ainsi définis à l'avance, le risque est évidemment d'écarter les profils les plus inattendus - et potentiellement les plus enrichissants pour une entreprise. >> Lire l'article complet sur le site Usbek&Rica
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