Revue de presse pour directeurs administratifs et financiers (semaine du 04 octobre 2021)
Publié par Camille George le - mis à jour à
Cette semaine dans la presse éco-finance il est encore question de la reprise avec un éclairage particulier sur le risque de surchauffe pour les directions financières. Mais on parle aussi du rachat de Suez par Veolia, d'un nouveau fonds dédié aux scale-up européennes entre autres... Bonne lecture !
Gestion, digitalisation, risque : surchauffe en vue pour les DAF
Le changement de perspective, comme les contraintes liées au télétravail et un stress toujours important sur l'efficacité des équipes ont porté le sujet de la digitalisation au premier plan : progiciel intégré de gestion (ERP), pilotage, robotisation comptable, ou encore digitalisation du process P2P (procure to pay, qui concerne les fournisseurs), avec en ligne de mire l'échéance de 2023, où toutes les factures devront être dématérialisées. Mais un autre dossier est aussi devenu incontournable sur le bureau de tous les directeurs financiers : celui de la " RSE ". Beaucoup planchent sur la taxonomie européenne, peaufinent leur " feuille de route RSE ", avec les indicateurs qui en découlent, échangent avec les agences spécialisées pour obtenir un bon " rating ". Déjà en première ligne au plus fort de la crise, les directions financières sont aujourd'hui attendues sur tous les fronts. Attention à la surchauffe. >> Lire l'article complet sur le site Les Echos
Veolia profite du plein soutien de la Bourse pour acheter Suez
Le groupe a finalisé ce mercredi son augmentation de capital de 2,5 milliards d'euros pour financer l'OPA. L'augmentation de capital de Veolia est la plus importante de l'année à la Bourse de Paris et le plus important financement d'une acquisition par le marché actions depuis l'OPA d'Air Liquide sur Airgas en 2016. Prochaine étape à franchir pour Veolia : l'obtention du feu vert des autorités européennes qui doivent se prononcer sur les cessions d'actifs proposées par le groupe afin de garantir la concurrence sur ses différents marchés. Une fois rendu le feu vert des autorités de la concurrence, l'Autorité des marchés financiers (AMF) ajustera le calendrier de l'OPA et en fixera la date de clôture. Veolia espère avoir finalisé l'acquisition de Suez avant la fin de 2021. >> Lire l'article complet sur le site L'Agefi
Eight Roads lance un 4ème fonds de 450 millions de dollars pour les scale-up européennes
Eight Roads lance un quatrième fonds de 450 millions de dollars pour investir dans des scale-up européennes. Les secteurs visés sont variés et comprennent le logiciel, la santé, les fintech et les applications tournées vers les consommateurs. Eight Roads souhaite investir dans 15 à 20 start-up pour des tickets allant de 5 à 50 millions de dollars. L'écosystème est plus mature et les fonds sont plus nombreux. Pour attirer ces scale-up, Eight Roads met en avant ses bureaux en Asie et aux Etats-Unis. Un avantage pour celles qui souhaitent se développer à l'international. A l'inverse des fonds américains, Eight Roads cherche à se différencier en gardant un oeil sur l'ensemble des écosystèmes, des plus gros aux plus petits. >> Lire l'article complet sur le site L'Usine digitale
Entreprises : pensez au paiement de votre taxe foncière 2021 !
Les avis de taxes foncières des entreprises sont désormais consultables et payables en ligne sur le site www.impots.gouv.fr. Un impôt dont le règlement doit intervenir, dans la plupart des cas, au plus tard le 15 octobre prochain pour la taxe 2021. Rappelons que le paiement doit intervenir par télérèglement ou par prélèvement dès lors que son montant excède 300 €. Sachant que pour les entreprises qui paient directement en ligne et celles qui ont choisi le prélèvement à l'échéance, le prélèvement de la taxe foncière a lieu 10 jours après la date limite de paiement, soit le 25 octobre. Précision : si vous étiez propriétaire d'un bien immobilier au 1er janvier 2021 mais que vous l'avez vendu en cours d'année, vous devez en principe acquitter la taxe foncière pour l'année entière. >> Lire l'article complet sur le site Les Echos
Credit managers : les défis de la sortie de crise
Dans les mois qui viennent, les credit managers vont devoir faire face à un double défi : la résurgence du risque de défaillance d'entreprises débitrices, avec la fin des aides de l'Etat, et l'augmentation du besoin en fonds de roulement de leur entreprise, afin de financer la reprise de l'activité. Pour y faire face, ils renforcent leur surveillance du risque client et leurs procédures de recouvrement de créances. De nombreuses entreprises se trouvent actuellement confrontées à une pénurie de certaines matières premières qui n'est pas sans conséquence sur les prix. C'est par exemple le cas dans le secteur du BTP qui rencontre des difficultés d'approvisionnement, notamment en bois, en aluminium ou encore en plâtre, et dans le secteur automobile, confronté à des pénuries de composants électroniques ou d'acier. " Les entreprises qui auront du mal à répercuter la hausse du prix de leurs matières premières sur leurs clients pourraient être contraintes de rogner sur leurs marges ", indique Isabelle Coste, responsable credit management chez HBSF, filiale du leader des produits en aluminium Hydro. Alors que l'activité économique repart, les credit managers s'attachent à mettre en place des procédures propres à renforcer leur maîtrise du risque client, tout en accélérant les rentrées de cash. >> Lire l'article complet sur le site Option Finance
Le principal obstacle au ralliement de l'Irlande à l'accord fiscal de l'OCDE tombe
Une version actualisée de l'accord mondial de l'OCDE sur l'impôt des sociétés renonce à une phrase qui s'était avérée être un point de friction essentiel pour l'Irlande lors de la signature de l'accord. Les mots " au moins " auraient été supprimés de la dernière version du texte, ce qui signifie que le taux de 15 % convenu par tous les pays de l'OCDE, à l'exception d'une poignée d'entre eux, plus tôt cette année, n'est plus un chiffre minimum potentiellement ouvert à des augmentations futures, comme l'Irlande le craignait, mais sera désormais un niveau fixe. Dublin n'a pas voulu devenir signataire de l'accord en raison de ses inquiétudes quant à l'augmentation de son faible taux d'imposition des sociétés, actuellement de 12,5 %, qui fait du pays une terre d'accueil européenne attrayante pour de nombreuses multinationales. Cependant, Bruno Le Maire, le ministre français des Finances, a déclaré cette semaine que " la position de l'Irlande évolue sur ce sujet [...] " Nous sommes à un millimètre d'un accord mondial sur un nouveau système de taxation international pour le 21e siècle ", a-t-il déclaré à CNBC. >> Lire l'article complet sur le site Euractiv