Revue de presse pour directeurs administratifs et financiers (semaine du 19 octobre 2020)
Cette semaine on parle beaucoup de trésorerie bien sûr mais aussi du label ISR et de l'incroyable sauvetage de la compagnie aérienne française Corsair. Bonne lecture !
Crise : 3 solutions pour reconstituer une trésorerie rapidement
Dans les prochains mois, le remboursement des prêts garantis par l'Etat (PGE), des loyers, des charges et des emprunts bancaires va peser sur l'équilibre financier des entreprises. La dernière enquête de la CPME publiée le 28 septembre souligne combien la sortie des dispositifs de soutien de l'Etat sera à haut risque. Depuis le début de la crise, 57 % des dirigeants de petites et moyennes entreprises interrogées ont bénéficié d'un report de charges fiscales et sociales et 54 % du prêt garanti par l'Etat (PGE). Parmi ceux-ci, 28 % estiment ne pas être en capacité de rembourser ces charges et 34 % auront des difficultés à rembourser le PGE. Or, des solutions permettent d'obtenir rapidement de la liquidité sans s'endetter. Lease-back, mutualisation des achats, affacturage, location. Trois solutions pour récupérer du cash sont passées en revue. >> Lire l'article complet sur le site Les Echos
Les fonds socialement responsables devront désormais prouver l'impact positif de leur gestion sur la société
Les règles pour obtenir le label ISR - investissement socialement responsable - se durcissent à partir du 23 octobre. Cependant, à bien étudier les quarante-trois pages précisant les critères de labellisation, c'est l'ensemble des fonds d'actifs mobiliers qui sont concernés. Une des nouveautés du texte qui fixe les critères pour obtenir le label ISR plonge les sociétés de gestion dans le désarroi. Dans la nouvelle version, des indicateurs d'impacts ont été introduits. Une petite révolution pour le secteur donc. Si cette évolution va dans le sens du client, elle pose néanmoins de nombreuses questions pratiques, tant l'accès à la donnée est complexe. " Il va falloir trouver des indicateurs pertinents, de bonne qualité et accessibles pour un grand nombre de valeurs ", constate Coline Pavot, responsable de la recherche ESG à La Financière de l'Echiquier. >> Lire l'article complet sur le site Le Monde
Sauvetage (incroyable) de Corsair : les repreneurs se dévoilent
Les repreneurs sortent du bois, l'Etat sort son chéquier, les actionnaires actuels quittent le navire, et les salariés font des efforts. Bref, le plan de sauvetage de la compagnie aérienne française est en bonne voie. Ce jeudi, des membres du consortium d'investisseurs prêt à reprendre 100% de Corsair ont présenté leur projet aux représentants du personnel. Il s'agit d'Eric Kourry, fondateur d'Air Caraïbes et patron d'Air Antilles et Air Guyane ainsi que Patrick Vial-Collet, notamment président "des hôtels et des Îles" et de la CCI de la Guadeloupe. A majorité domienne et privée (même si des collectivités territoriales seront présentes), ce consortium veut recentrer l'activité de Corsair vers l'Outre-mer pour maintenir une concurence sur ces axes. Alors que ces investisseurs sont prêts à investir "plusieurs dizaines de millions d'euros, un protocole d'accord doit encore être signé avec l'Etat et les actionnaires actuels. Selon nos informations, l'aide que l'Etat est prêt à faire, sous forme de prêts essentiellement, dépasse les 100 millions d'euros. Des négociations sont en cours avec TUI, actionnaire à 27% de Corsair, pour qu'il contribue également. L'opération pourrait être finalisée d'ici à la fin de l'année. >> Lire l'article complet sur le site La Tribune
Gestion de trésorerie : les placements en zone rouge
La crise sanitaire aura eu un effet positif sur la santé des entreprises, du moins d'un point de vue macroéconomique : jamais celles-ci n'ont disposé d'une trésorerie aussi abondante qu'aujourd'hui ! Selon la Banque de France, elles détenaient, en effet, fin août quelque 870,3 milliards d'euros de liquidités (voir graphique), un montant en hausse de plus de 170 milliards par rapport à la situation observée fin février. En dépit du ralentissement de leur activité, de nombreuses entreprises disposent aujourd'hui d'abondantes liquidités à placer, compte tenu des financements de précaution qu'elles ont levés depuis le début de la crise. Mais face au moindre appétit des banques à collecter leurs dépôts et aux difficultés des gérants monétaires à réinvestir les montants qui leur sont confiés, les opportunités de placement se raréfient, et les rémunérations offertes continuent de s'enfoncer en territoire négatif. >> Lire l'article complet sur le site Option Finance
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Les obligations qui financeront le fonds de l'UE pour lutter contre le chômage sont lancées
L'UE a mandaté cinq banques pour qu'elles émettent les premières obligations communautaires qui financeront le programme SURE destiné à soutenir l'emploi au sein de l'Union. Le mandat a été confié aux banques Barclays, Bnp Paribas, Deutsche Bank, Nomura et Unicredit dans le rôle de chef de file. La notation de l'émetteur est AAA par Fitch, Aaa par Moody's et AA par S&P. La demande pour ces titres dépasse largement les attentes. La première émission avec échéance à 10 ans a déjà suscité une demande de 95 milliards d'euros. Pour l'émission d'obligations assorties d'une échéance à 20 ans, la demande atteint 55 milliards d'euros. Au total, la demande pour les deux premières émissions atteint donc 150 milliards d'euros. Selon les prévisions, elle aurait dû avoisiner les 15 milliards. Afin de garantir que les fonds soient dévolus à la réalisation d'objectifs sociaux, le cadre sur les obligations sociales adopté par Bruxelles exige que les États membres rendent des comptes sur la manière dont les fonds empruntés ont été dépensés et sur l'impact social des obligations. >> Lire l'article complet sur le site Euractiv
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