Revue de presse pour directeurs administratifs et financiers (semaine du 25 novembre 2019)
M&A : tu veux ou tu veux pas ?
La question de l'échec des fusions-acquisitions est d'importance car une telle déconvenue impacte la crédibilité et la réputation des entreprises concernées. L'étude de McKinsey, portant sur plus de 2.500 opérations annoncées entre 2013 et 2018 d'un montant unitaire supérieur à un milliard de dollars et ayant abouti à 265 abandons, montre que plus la transaction est élevée plus sa probabilité de ne pas aboutir est importante . Si le taux de non-réalisation tourne autour des 10 % pour des deals compris entre 1 et 5 milliards de dollars, il oscille entre 20 % et 35 % pour des opérations d'un montant supérieur à 10 milliards. 73 % des fusions-acquisitions abandonnées entre 2013 et 2018, mesurées par la valeur en dollars des transactions, l'ont été pour trois raisons essentielles : un désaccord sur la valorisation des sociétés (40 %), l'inquiétude sur le système réglementaire (18 %) et les incertitudes politiques (15 %). >> Lire l'article complet sur le site Les Echos
Partager la valeur de l'entreprise pour davantage de sens et de performance
Attirer et fidéliser les talents est une problématique commune à toutes les entreprises. Les dispositifs de partage du profit constituent alors un élément de solution intéressant. La question a été approfondie lors de la conférence " PME-ETI, relevez le défi de la croissance " organisée par France Invest le 19 novembre 2019. Les mutations sociétales sont à l'oeuvre aujourd'hui, lentement mais sûrement, dans le monde économique. La notion de RSE gagne du terrain. Les nouvelles générations sont en quête de sens. Or, la Loi PACTE a permis de supprimer le forfait social - auparavant de 20 % - sur les montants versés au titre de l'intéressement pour les structures de moins de 250 salariés, ainsi que sur l'ensemble des flux d'épargne salariale (intéressement, participation et abondement) pour les entités de moins de 50 employés. Une révolution. >> Lire l'article complet sur le site Le Monde du chiffre
Casino : les banques négocient chèrement leur soutien
La holding de contrôle du groupe Casino et trois autres structures faîtières, Foncière Euris, Finatis et Euris, ont obtenu une prolongation de la procédure de sauvegarde. Des accords ont aussi été conclus avec des créanciers pour réaménager des échéances financières. Les établissements bancaires ont fermement négocié les remboursements dus sur certains produits dérivés. L'accord porte sur 231 millions d'euros, avec une première échéance de remboursement avant juin 2021 et une seconde avant fin 2022. Même si les produits dérivés ne pèsent que 10 % de la dette totale des holdings, cet accord a des conséquences importantes. Il contraint Casino à reprendre le versement de dividendes en 2021, alors que le distributeur avait décidé d'interrompre ces flux au moins jusqu'en 2020. Les banques qui ont arrangé le plan de refinancement bouclé ce mois-ci ont imposé des clauses (covenants) très strictes pour se protéger. >> Lire l'article complet sur le site Les Echos
Les investissements dans la tech française bondissent en 2019
L'Hexagone est le troisième pays européen réunissant le plus de fonds dans la tech en 2019, dont un tiers dans la deeptech. A l'ombre des querelles économiques entre les Etats-Unis et la Chine - qui ont vu leurs investissements reculer -, la tech européenne se porte bien et la France n'est pas en reste. Avec 4,8 milliards de dollars d'investissements et une hausse de 42% en un an, la France prend la médaille de bronze, derrière le Royaume-Uni (11,1 milliards) et l'Allemagne (5,8 milliards). Et cela grâce, entre autres, à quatre nouvelles licornes françaises : Kyriba, Doctolib, Ivalua et Meero. Et tous ces milliards vont en grande partie dans la deeptech. Seul bémol, le manque de diversité : près de 85% des sondés qui ont levé des fonds en externe en 2019 sont des hommes, contre 15% de femmes. >> Lire l'article complet sur le site Maddyness
Indicateurs verts : les investisseurs cherchent un standard
Deux dossiers d'actualité préoccupent tout particulièrement les investisseurs institutionnels. Tout d'abord, alors que la cinquième édition du Climate Finance Day se tiendra vendredi à Paris, ils sont plus que jamais mobilisés sur les questions de transition énergétique et leurs approches se sophistiquent. Par ailleurs, ils s'intéressent aux jeunes entreprises technologiques françaises, dans lesquelles ils viennent de s'engager publiquement à investir davantage. Quatre ans après la COP 21, les investisseurs institutionnels ne doivent plus seulement prendre des engagements en faveur de la lutte contre le changement climatique : ils doivent aussi pouvoir démontrer leurs efforts. C'est en particulier ce que leur a demandé le régulateur français à travers l'article 173 de sa loi sur la transition énergétique. >> Lire l'article complet sur le site Option Finance
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