Revue de presse pour directeurs administratifs et financiers (semaine du 11 novembre 2019)
Cette semaine on s'intéresse aux femmes dans les comex, un fonds de capital investissement dédié aux PME et ETI dirigées par des femmes vient d'être créé. Il est aussi question de changement climatique et de changement comptable, de trésorerie et de fiscalité intérieure et internationale.
Dans la finance, seulement 20 % de femmes aux comités exécutifs
Depuis 2016, la proportion de femmes au sein des comités exécutifs des sociétés de services financiers est passée de 16 à 20 % à l'échelle mondiale, selon Oliver Wyman. Le cabinet estime que la finance passe à côté de 700 milliards de dollars d'opportunités d'affaires. Apicap n'est plus à convaincre. La société de gestion vient de lancer un fonds de capital investissement dédié aux PME et ETI françaises dirigées par des femmes. " Le marché de l'entrepreneuriat féminin est sous-adressé par la profession et dispose d'un potentiel de croissance important ", explique Claire Gomard, cofondatrice du fonds Women Leadership Capital. La France compte 10.000 PME & ETI dirigées par des femmes, soit environ 15 % des entreprises françaises avec un chiffre d'affaires compris entre 5 et 100 M€. Pourtant, celles-ci ne représentent que 4 % des transactions de capital-investissement, 96 % des sociétés financées par le " private equity " en France étant dirigées par un homme. >> Lire l'article complet sur le site Les Echos
Pourquoi comptables et services financiers vont devoir changer leur manière de compter
Dorothée Browaeys, journaliste, autrice et présidente de TEK4life en est persuadée, le grand bug de notre société provient des profondeurs de notre économie : la comptabilité. Pour changer de cap il va falloir changer notre manière de compter. D'ores et déjà, des entreprises expérimentent le modèle CARE : ONET, Auchan Retail, Pernod Ricard, Fleury Michon... tandis que le groupe Carrefour voit dans ce levier le moyen de communiquer sur le juste prix ! Enfin, sur le plan législatif, les députés Mohamed Laqhila et François-Michel Lambert travaillent à un projet de loi sur l'évolution des normes comptables, adossé à l'imposant rapport de Patrick de Cambourg, président de l'Autorité des normes comptables, publié en juin 2019. " Le capitalisme est dans une impasse, reconnaît Bruno Le Maire dans une interview publiée le 25 juillet 2019 dans Le Point. Il ne peut plus se donner comme seul objectif de générer du profit. Il doit avoir un sens politique et social. >> Lire l'article complet sur le site l'ADN
Au coeur de la gestion de trésorerie de Legris Industries
Souhaitant professionnaliser ses opérations de trésorerie, l'ETI a opté il y a deux ans pour un " treasury management system ", mis en place une centralisation quotidienne de ses flux et une usine de paiement pour l'ensemble du groupe. Une vraie révolution, Legris Industries comptait alors une quarantaine de banques et les flux étaient gérés de façon locale au niveau des directions financières des cinq divisions du groupe. Deux ans plus tard - et après un " investissement important " - la trésorière a atteint ses deux objectifs principaux : la professionnalisation des opérations de trésorerie du groupe et une véritable prise de conscience des divisions sur le sujet des liquidités. Le groupe doit aujourd'hui intégrer dans le TMS ses deux dernières acquisitions. Et il a choisi de changer de partenaire bancaire pour la centralisation de ses flux qu'il souhaite confier à l'un des établissements qui l'a accompagné dans ses derniers financements. >> Lire l'article complet sur le site Les Echos
La Banque de France s'installe à Singapour pour se brancher sur l'Asie
La banque centrale ouvre sa deuxième implantation à l'étranger, après New York : elle aura même une salle de marchés pour ses clients institutionnels dans la cité-État. Le régulateur a aussi noué un accord de coopération dans la cybersécurité avec son homologue local, la Monetary Authority of Singapore (MAS). L'objectif est "[d']assurer un suivi renforcé des économies et des systèmes financiers asiatiques" depuis la cité-État d'Asie du Sud-Est, une des principales places financières de la région, à la réputation de dynamisme en matière d'innovation. Avec l'ouverture d'une salle des marchés, l'institution a aussi une activité plus commerciale de services de gestion des réserves de change. Quant à l'accord de coopération entre le MAS et l'ACPR il vise le "partage régulier d'informations concernant les cyber-incidents et les renseignements relatifs aux menaces". Autrement dit réguler sans étouffer. >> Lire l'article complet sur le site La Tribune
Trois ans après les " Panama papers ", le Panama encore loin des standards mondiaux de transparence
Le petit Etat d'Amérique centrale a obtenu une mauvaise note lors de l'évaluation conduite par le Forum fiscal mondial sur ses efforts en matière d'échange d'informations pour lutter contre la fraude fiscale. Si le Panama s'est beaucoup ouvert et réformé depuis les révélations des " Panama papers " d'avril 2016, le pays bute sur deux gros problèmes : une information sur l'identité des bénéficiaires finaux de comptes ou d'entités qui n'est pas toujours disponible, en particulier dans les fondations, avec des carences peu ou prou contrôlées ou sanctionnées ; et surtout, des données ou archives comptables manquantes. Il est, de fait, compliqué pour les centres financiers offshore d'apurer leur stock de comptes illégaux et de sociétés-écrans, et radier ou démanteler ces entités prend du temps. >> Lire l'article sur le site Le Monde
La " DAC6 ", une dangereuse usine à gaz fiscale ?
" DAC6 "... Derrière cet acronyme se cache une charge administrative disproportionnée, et d'une redoutable complexité, qui va peser sur les entreprises et leurs conseils, à partir du 1er juillet prochain. La DAC6 prévoit l'obligation de déclarer aux autorités fiscales les dispositifs transfrontières à caractère potentiellement agressif. En cas de pluralité d'intermédiaires, tous doivent le déclarer , sauf à prouver que les informations pertinentes ont été transmises par l'un d'eux. Et si l'obligation déclarative est contraire au secret professionnel, l'intermédiaire ne souscrit la déclaration que sur autorisation du contribuable, ou, à défaut, notifie leur obligation déclarative à tout autre intermédiaire, ou au contribuable lui-même. Autant dire que la mise en oeuvre de l'obligation va nécessiter une sacrée coordination entre les intermédiaires - qui ne se connaissant pas forcément. >> Lire l'article complet sur le site Les Echos
Sur le même thème
Voir tous les articles Fonction finance