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Revue de presse pour directeurs administratifs et financiers (semaine du 09 mars 2020)

Publié par La rédaction le - mis à jour à

Après l'allocution d'Emmanuel Macron hier soir impossible de ne pas évoquer le coronavirus. Mais parce que le monde ne s'arrête pas de tourner pour autant on s'attarde aussi sur le projet d'accord post-Brexit ou encore les mesures de l'AMF en matière de finance responsable. Bonne lecture !

Coronavirus : l'accès au financement se complique

Alors que Bruno Le Maire a demandé aux banques d'assouplir leurs conditions de crédit pour les entreprises les plus en difficultés, elles sondent leurs clients tout-azimut. " Il y a des financements tendus, reconnaît de fait un grand dirigeant de banque. Il va falloir les traiter un à un. La BPI peut jouer un rôle, les banques aussi. C'est sûr qu'il y a des secteurs qui sont très endettés, il va falloir les accompagner. " Mais souligne-t-il, il faut d'abord que les grandes entreprises paient à l'heure. Les groupes français ont de la trésorerie. Pour l'heure, néanmoins le manque de visibilité domine. Les situations de risque de rupture d'engagement, en matière d'endettement (bris de covenant) restent concentrées sur les entreprises et les secteurs déjà en difficultés avant la crise sanitaire. >> Lire l'article complet sur le site Les Echos

Coronavirus : pourquoi la BCE n'a pas baissé ses taux

Fermant la marche des grandes banques centrales, la BCE a dévoilé à son tour une batterie de mesures face à l'épidémie du coronavirus. Absence de baisse des taux, dégringolade des marchés, bras de fer avec les Etats et possibles nouvelles mesures... Voici les principaux points forts de l'intervention de la patronne de l'institution. "Christine Lagarde a clairement indiqué qu'il ne fallait pas s'attendre à ce que les banques centrales répondent en premier à cette crise" , souligne Alexandre Baradez. "Son message consiste à dire : la BCE vous donne un contexte financier favorable, mais désormais c'est à vous de jouer", laissant comprendre que les mesures fiscales et de soutien au chômage seront beaucoup plus efficaces dans l'immédiat. >> Lire l'article complet sur le site La Tribune

L'AMF lance une offensive contre le " greenwashing"

La finance responsable est devenue un axe commercial majeur pour les gestionnaires d'actifs. L'Autorité des marchés financiers veut s'assurer de la sincérité des discours marketing, mais sa nouvelle doctrine ne fait pas consensus. Pour apprécier le sérieux de la démarche du gérant, l'AMF a en partie repris les critères du label français ISR, qui impose une réduction de 20 % de l'univers d'investissement, sans pour autant limiter la communication verte aux seuls fonds labellisés. C'est justement cette possibilité ouverte aux fonds non labellisés de continuer à se vendre comme " responsable " qui inquiète certains acteurs. >> Lire l'article complet sur le site Les Echos

Michel Barnier présente un " ambitieux " projet d'accord post-Brexit

Le négociateur en chef de l'UE sur le Brexit, Michel Barnier, a annoncé vendredi l'envoi aux États membres d'un " ambitieux " projet de ce qu'il imagine pouvoir être le nouvel accord commercial des Européens avec le Royaume-Uni. À Bruxelles, certains États membres continuent à faire pression pour que Michel Barnier défende une future relation étroite avec le Royaume-Uni, dans le cadre d'un accord garantissant des " conditions de concurrence équitables " entre les entreprises. De nombreuses entreprises des deux côtés de la Manche sont désireuses de poursuivre une relation étroite, avec des règles similaires, afin de minimiser les perturbations des chaînes d'approvisionnement. Mais le Premier ministre Boris Johnson assure que son pays veut garder sa liberté de fixer ses propres lois, quel qu'en soit le prix. >> Lire l'article complet sur le site Euractiv

La reconnaissance, grande oubliée des entreprises

Il n'existe pas une forme de reconnaissance au travail, mais quatre. Et en prendre conscience est nécessaire pour motiver et fidéliser les collaborateurs. La reconnaissance des résultats du travail repose sur une perspective comportementale, elle s'intéresse aux résultats observables, mesurables et contrôlables du travail. La reconnaissance de la pratique du travail repose sur une perspective éthique, elle s'intéresse aux compétences de l'individu. Cette forme de reconnaissance ne porte ni sur les résultats ni sur la personne, mais plutôt sur les moyens mis en oeuvre pour réaliser le travail. La reconnaissance de l'investissement dans le travail repose sur une perspective subjective, elle porte sur les efforts déployés par le collaborateur pour réaliser son travail, peu importe les résultats. La reconnaissance existentielle repose sur une conception humaniste, elle s'intéresse aux personnes en tant qu'être singuliers. >> Lire l'article complet sur le site HBR France

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