Revue de presse pour directeurs administratifs et financiers (semaine du 28 janvier 2019)
Publié par Camille George le - mis à jour à
Encore une semaine sur les chapeaux de roues pour la communauté financière avec entre autres une présentation des résultats annuels sous pression pour General Electric et l'ouverture d'une enquête de la Commission européenne à la concurrence pour soupçon d'entente sur le marché obligataire!
Sous pression, GE veut réduire sa dette colossale
L'ex-fleuron industriel américain a rassuré les marchés hier, avec des revenus supérieurs aux attentes en fin d'année. Mais il n'a donné aucune prévision pour 2019. GE, qui présentait jeudi ses résultats annuels, a enchaîné les difficultés depuis deux ans et peine à convaincre les marchés de sa capacité à renouer avec la croissance. Frappé par le ralentissement de la demande mondiale en énergie et toujours pénalisé par l'héritage de la crise des " subprimes " dans sa division finance, le groupe a changé deux fois de patron en dix-huit mois, réduit à deux reprises son dividende, supprimé des milliers de postes. Il a aussi annoncé des cessions d'actifs (participation dans Baker Hughes, division transport, scission de la partie santé) et une vaste réorganisation de ses métiers. L'objectif? Réduire une dette qui s'élève à 121 milliards de dollars, dont la moitié au titre de GE Capital, l'ex-division des services financiers. L'entreprise espère rapidement améliorer sa note de crédit, qui a été dégradée de deux niveaux par les agences l'an dernier. >> Lire l'article complet sur le site Les Echos
Bruxelles soupçonne huit banques d'entente sur le marché obligataire
Après les changes et les taux interbancaires, Bruxelles s'intéresse aux pratiques des banques sur le marché obligataire. La Commission à la concurrence vient de publier un communiqué dans lequel elle met en cause huit banques sans les nommer pour entente dans l'acquisition et le trading d'obligations souveraines européennes. L'enquête porte sur certains traders et ne pointe pas vers une pratique généralisée dans le secteur. Si toutefois les banques étaient reconnues coupables elles pourraient écoper d'une amende pouvant aller jusqu'à 10% de leur CA mondial. >> Lire l'article complet sur le site La Tribune
L'intelligence artificielle reste à la porte des directions financières
Faute de disposer des compétences nécessaires, près de neuf entreprises sur dix n'ont pas encore déployé l'IA dans leur fonction finance. Selon une étude récemment publiée par Oracle et l'Association internationale des comptables professionnels agréés, son utilisation serait, en tout cas, réservée à une portion congrue d'entreprises. Sur les 700 responsables financiers interrogés à travers le monde, 89 % avouent ne pas avoir encore adopté de tels outils. Pourtant les entreprises qui ont franchi le cap commencent à en récolter les fruits, en l'occurrence l'excellence opérationnelle et des capacités d'analyse accrues. >> Lire l'article complet sur le site Les Echos
Electricité : comment limiter la hausse des coûts
Les prix de l'électricité flambent. Malgré une accalmie depuis la mi-octobre, le coût de l'électricité atteint des sommets pour les entreprises avec une hausse de environ +15% en un an. Une situation d'autant plus alarmante que cette inflation dure depuis près de trois ans. En cause, une flambée des tarifs de marché. Au total, les prix ont été multipliés par plus de deux depuis 2016, passant de 27 euros par MWh à 59 euros en septembre dernier. Et pour les entreprises c'est une augmentation de charges significative. Patrice Berruet, associé chez Euklead explique les raisons de cette augmentation de prix de marché et propose des pistes pour limiter les conséquences de cette hausse sur les charges. >> Lire l'article complet sur le site d'Option Finance
Comment Malt imagine le marché du travail en 2019
Télétravail, seniors actifs, pénurie de talents : le marché du travail de 2019 ressemblera-t-il à celui de 2018 ? C'est possible, selon Laetitia Vitaud, qui a listé avec Malt les sept tendances qui devraient dessiner les grands contours des révolutions à venir. Par exemple, en 2019, plus de quadragénaires, de quinquagénaires et de sexagénaires vont se former et réinventer leur carrière plus que jamais auparavant. Autre tendance : le développement des soft skills qui sont les compétences qui permettent le mieux de naviguer dans un monde où l'IA et les robots sont de plus en plus omniprésents. Ou encore la confirmation de la percée du freelancing, une tendance qui se démocratise avec l'arrivée de nouveaux entrants et d'acteurs internationaux sur le marché français. >> Lire l'article complet sur le site Maddyness