Revue de presse pour directeurs administratifs et financiers (semaine du 13 décembre 2021)
Cette semaine la presse éco-finance zoome sur les entreprises sous LBO, la pression de Bercy sur les entreprises fraudeuses, la force des ETI françaises et les défis qu'elles doivent relever mais aussi les normes internationales de finance durable et un phénomène bien connu des Daf : l'addiction au travail. Bonne lecture !
Les acquisitions, fer de lance des entreprises sous LBO
Selon France Invest, la création de valeur dans les entreprises accompagnées par des fonds s'explique à hauteur de 68% par la croissance de l'EBE. Au cours des quatre dernières années, la croissance de l'Ebitda des entreprises détenues par des fonds ne s'explique qu'à hauteur de 10% par un relèvement des marges. La progression du résultat provient pour l'essentiel de la croissance organique (à hauteur de 56%) et de la croissance externe (34%). Le boom des opérations de build-up (acquisitions) trouve son origine dans l'abondance du marché de la dette. Peu coûteux, l'endettement a été largement utilisé par les sociétés dans leur politique de croissance externe. >> Lire l'article complet sur le site L'Agefi
Fraude : pression maximum sur les entreprises
Alors que le Gouvernement avait, en 2018, levé le verrou de Bercy pour intensifier la lutte contre la fraude fiscale, les résultats sont apparus décevants. Aussi, une nouvelle circulaire, publiée le 4 octobre dernier, doit permettre à l'administration fiscale et aux procureurs de mieux coopérer. Ces derniers seront dorénavant orientés par Bercy pour déterminer quel dossier doit impérativement faire l'objet de poursuites pénales. Une étape supplémentaire vers une tolérance zéro de la part de l'Etat. "Les entreprises-contribuables doivent comprendre qu'elles vivent maintenant dans un monde où tout un pan du contentieux fiscal est désormais pénalisé, " prévient Mathieu Selva-Roudon, associé LPA-CGR. >> Lire l'article complet sur le site Option Finance
" La force des ETI, c'est le secret de la force d'un pays " Patrick Ibry, Banque Palatine
Elles sont ces entreprises de taille intermédiaire dont on vante tant les qualités et dont on déplore le manque en France. Ni grand groupe, plus du tout PME, les ETI sont considérées comme le signe de bonne santé économique d'un pays. Résilientes, agiles, discrètes, innovantes souvent, elles sont chéries par les acteurs économiques. Elles sont 5.400 en France et représentent une sorte d'eldorado pour qui veut faire grandir sa startup ou sa PME. Les ETI, Patrick Ibry, directeur général délégué de l'établissement bancaire, spécialiste des entreprises de taille intermédiaire au sein du groupe BPCE, les connaît bien de même que les défis auxquels elles sont confrontées. Celui de la formation en est un. La mixité est un autre enjeu, en ce qu'elle offre davantage d'efficacité et d'efficience. Quant à la notion d'impact, évidemment que la prise en compte de critères ESG est plus que jamais d'actualité. >> Lire l'article complet sur le site La Tribune
Activité partielle : les nouvelles aides pour l'événementiel et le tourisme
Aux discothèques, fermées administrativement jusqu'au 6 janvier, s'ajoute un nombre grandissant d'entreprises de l'événementiel, du tourisme ou de l'hôtellerie, dont le chiffre d'affaires va ou a commencé à fléchir, obligeant le gouvernement à les soutenir. Le ministre de l'Economie a précisé les mesures pour venir en aide aux entreprises touchées par la 5ème vague de Covid. La prise en charge totale de l'activité partielle est prolongée jusqu'au 31 janvier 2022. Le seuil de baisse d'activité pris en compte passe de 80 % à 65 %. Le gouvernement a par ailleurs rappelé que les accords d'activité partielle de longue durée sont mobilisables en cas de difficultés d'approvisionnement, comme c'est beaucoup le cas dans l'automobile avec les composants électroniques. L'Etat facilitera l'octroi du taux maximal et exceptionnel d'inactivité de 50 %, contre 40 % par défaut. >> Lire l'article complet sur le site Les Echos
Emmanuel Faber prend les rênes de l'organisation qui veut édicter les normes internationales de la finance durable
L'ancien patron de Danone, Emmanuel Faber, devient président du Conseil international des normes extra-financières. L'International Sustainability Standards Board (ISSB) est le pendant, pour la finance verte, de l'International Accounting Standards Board (IASB) qui élabore les normes comptables internationales. Pour constituer l'ISSB et lui conférer une légitimité internationale, trois organismes indépendants qui existaient déjà et qui élaboraient leurs propres règles de reporting ont fusionné : le CDSB (Climate Disclosure Standards Board), le SASB (Sustainability Accounting Standards Board) et l'Integrated Reporting Framework. L'ISSB a prévu de publier des normes climat qu'il soumettra à consultation publique au 1er semestre 2022, pour une adoption en tant que standard d'ici à la fin de l'année prochaine. Le succès de cet organisme dépendra beaucoup de la volonté des entreprises d'appliquer ces standards. >> Lire l'article complet sur le site Les Echos
Qu'est-ce qui nous pousse à devenir " accro " au travail ?
Dans les organisations les plus exigeantes, avec des profils de salariés hautement diplômés, les mécanismes visant à une meilleure productivité, comme le reporting, engendrent une situation dans laquelle les périodes plus calmes sont vécues comme des phases d'ennui. " On devient un peu accro aux deadlines et au travail. C'est assez difficile de décrocher. " Mais comment les professionnels en arrivent-ils là ? Un certain nombre de mécanismes, comme la fixation de délais irréalistes, le reporting, et surtout la culture de travail elle-même, qui attend de chacun qu'il soit disponible en permanence via son smartphone, alimentent cette agitation. >> Lire l'article complet sur le site Maddyness
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