Revue de presse pour directeurs administratifs et financiers (semaine du 7 décembre 2020)
Publié par Camille George le - mis à jour à
Cette semaine dans la presse éco-finance on s'interroge : la croissance suffira-t-elle à couvrir la dette européenne ? Peut-on vraiment réindustrialiser la France ? Technologie responsable et transformation durable, utopie ou réalité ? Bonne lecture !
La croissance des économies européennes sera-t-elle suffisante pour rembourser la dette grandissante ?
La pandémie de Covid-19 fait pression sur la durabilité de certaines économies européennes, si bien que pour certains, la croissance économique et le soutien monétaire de la Banque centrale européenne (BCE) ne seront pas suffisants pour résorber la dette publique. Dans le but de stimuler les économies nationales touchées par le virus, l'UE a mis sur pied un plan de relance à hauteur de 750 milliards d'euros pour financer les investissements dans ses États membres. Malgré cela pour certains, à moyen terme, cela ne sera pas suffisant. " La meilleure solution s'inscrit dans les fondements de la croissance ", a indiqué la directrice générale du FMI, Kristalina Georgieva, mettant en exergue les actions lancées par la BCE et l'utilisation du plan de relance pour l'Europe afin de renforcer la compétitivité des économies européennes. >> Lire l'article complet sut le site Euractiv
Capital investissement : les grands investisseurs internationaux ne croient pas aux SPAC
Plus de 80 % des investisseurs institutionnels du non-coté disent ne pas vouloir investir dans ces nouveaux véhicules d'acquisition cotés, qu'ils jugent risqués, selon le baromètre Coller Capital. Une méfiance qui intervient sur fond de concurrence entre SPAC et acteurs du non-coté, tous deux en quête d'acquisition. A une très large majorité (sept sur dix), ils jugent que le private equity offre un bien meilleur rapport risque/rendement que ces nouveaux véhicules cotés. Ils ne sont qu'un sur... 25 à considérer la performance des SPAC comme plus attractive. Ce désaveu est-il aussi lié à la concurrence qu'exercent ces SPAC sur les fonds, eux aussi en quête d'acquisition ? En 2020, les SPAC ont connu une véritable explosion avec près de 70 milliards de dollars levés, selon Preqin, mais cela ne représente que 8 % du stock de capital que les fonds de capital investissement ont à investir. " Ils sont en compétition directe avec les fonds de LBO, mais c'est beaucoup de bruit pour rien ", juge le cabinet de conseil. >> Lire l'article complet sur le site Les Echos
Agnès Pannier-Runacher accélère la réindustrialisation de la France
L'objectif de ce programme gouvernemental est de bâtir très vite des usines, en identifiant les meilleurs sites, ceux qui sont déjà équipés d'infrastructures (énergie, télécoms haut débit, logistique) et où l'obtention du permis de construire se fait en trois mois. Cela "sans baisser nos exigences environnementales", a défendu Mme Pannier-Runacher sur BFM Business. Quelque 78 sites ont déjà été identifiés l'an dernier et validés (sur plus de 300 candidatures). Ce nouvel appel à propositions, ouvert jusqu'au 31 mars 2021, "permettra de compléter le maillage territorial des sites clés en main", détaille par ailleurs un communiqué. Il permettra d'intégrer au dispositif "des sites industriels en instance de cessation d'activité ou des friches industrielles réhabilitées", notamment afin de "lutter contre l'artificialisation des sols" et "revitaliser" les territoires concernés. >> Lire l'article complet sur le site La Tribune
Oui, l'État a sauvé les levées de fonds de la tech française en 2020
Le rapport State of European Tech d'Atomico loue la capacité de la France à surmonter la crise en 2020 grâce à de conséquentes aides publiques et une stratégie de long terme de soutien à l'investissement. Avec plus de 5 milliards de dollars (4,1 milliards d'euros) d'investissements cumulés sur l'année, la France passe non seulement un cap mais est surtout le seul pays du trio de tête continental à voir ses investissements progresser. Les deux autres places fortes de la tech européenne que sont le Royaume-Uni et l'Allemagne accusent un recul du fait de la crise. L'explication à cette accélération des investissements dans les startups tricolores est à chercher à la fois du côté du soutien public à l'innovation pendant la crise et de la mobilisation des VCs nationaux. a France est aussi le pays qui a mis le plus de dispositifs différents et très concrets à disposition de son écosystème, cumulant garanties sur les prêts, report de charges et prêts en direct, quand plusieurs autres pays ont focalisé leurs efforts sur les investissements en fonds de fonds pour doper le capital-risque - avec plus ou moins de réussite. >> Lire l'article complet sur le site Maddyness
" Le bitcoin n'est plus un gadget et s'installe durablement dans le paysage financier mondial "
Comme tous les révolutionnaires, le bitcoin s'épanouit dans le tumulte. Lancée en janvier 2009, au pire moment de la plus grosse crise financière de l'après-guerre, cette monnaie purement numérique, sans chef ni gouvernement pour la piloter, revient en grâce en 2020 avec la crise sanitaire et économique. Depuis le début de l'année, son cours a bondi de 170 % et approche de ses niveaux record : 16 000 euros et 19 333 dollars ce lundi 7 décembre 2020. Malgré les fluctuations de son cours depuis sa création en 2009, la finance traditionnelle prend désormais cette monnaie très au sérieux et commence à y placer ses économies En octobre 2020, la plate-forme de paiement PayPal a ouvert ses portefeuilles électroniques au paiement en bitcoins et 26 millions de commerces affiliés à la plate-forme américaine les acceptent. D'autres sites d'échange très grand public, comme Square ou Robinhood, permettent d'investir dans cette monnaie. >> Lire l'article complet sur le site Le Monde
Une technologie responsable pour une transformation durable
Atout majeur de la réussite dans le monde de demain, la technologie soulève un certain nombre de questions en matière de responsabilité et d'éthique. Entre chaque pic épidémique, on peut imaginer une période de transition pendant laquelle l'économie peut repartir, avec prudence. Si la période actuelle incite les entreprises à accélérer leur transformation numérique, les dirigeants doivent aussi en profiter pour repenser leur vision et leurs pratiques en favorisant une technologie responsable. Cela implique de trouver un équilibre entre l'ouverture vers les technologies qui déverrouille un champ des possibles gigantesque et la vigilance dans l'utilisation qui en est faite, notamment en prenant compte les impacts potentiels dans le futur. Cela passe notamment par trois leviers : formation, gouvernance et confiance. >> Lire l'article complet sur le site HBRFrance