Revue de presse pour directeurs administratifs et financiers (semaine du 31 août 2020)
Cette semaine dans la presse éco-finance on ne parle que du plan de relance, de ses chances de réussite, de ses impacts pour les entreprises et les financiers... Mais un article (qui a retenu toute notre attention) révèle que les femmes résistent mieux à la crise ! Tiens, tiens...
Plan de relance : le gouvernement veut renforcer les fonds propres des entreprises
En consacrant 3 milliards d'euros du plan de relance au soutien des fonds propres des entreprises, le gouvernement français poursuit la logique qu'il a adoptée dès le début de la crise liée à l'épidémie de Covid-19, avec la priorité donnée à la préservation du tissu économique du pays. Cette mesure de renforcement des fonds propres - autrement dit, du capital - des entreprises, explique-t-on à Bercy, s'inscrit dans une optique à la fois " défensive " - éviter les faillites - et " offensive " - leur permettre de se développer. En revanche, l'Etat n'entend pas s'inviter directement au capital de milliers de PME. Il ne fera que garantir de nouveaux prêts participatifs portés par des institutions financières, comme des assureurs ou des investisseurs institutionnels. Si les mesures du plan d'urgence ont permis à des dizaines de milliers d'entreprises de garder la tête hors de l'eau, elles ont fortement alourdi leur endettement. Or, une entreprise trop endettée est une entreprise qui n'a quasiment plus de marge de manoeuvre pour investir, et donc pour recruter, innover ou même rembourser ses crédits. >> Lire l'article complet sur le site Le Monde
Dette des entreprises, fonds propres : ultimes tractations entre Bercy et les banques
Contrairement à Bruno Le Maire, les banques restent discrètes sur les taux qu'elles appliqueront aux prêts garantis par l'Etat au-delà d'un an. Les discussions entre le ministère des Finances et les banques sur les quasi-fonds propres devraient durer plusieurs semaines. Le ministre des Finances a semble-t-il été un peu loin en annonçant pour elles le taux que les banques appliqueront aux entreprises qui souhaiteront prolonger le prêt garanti par l'Etat (PGE) au-delà d'un an. " Ce taux évoluera dans une fourchette de 1 à 3 % pour les TPE et les PME, en fonction de la durée de la prolongation du prêt ", a-t-il déclaré. " 1 % c'est satisfaisant, 3 % ça l'est moins, reconnaît François Asselin, président de la Confédération des PME. Problème : les banques ne confirment pas les propos du ministre. " Nous travaillons avec Bercy afin de trouver les solutions les plus satisfaisantes pour les entreprises, reconnaît juste la Fédération bancaire française (FBF). >> Lire l'article complet sur le site Les Echos
Le succès des plans de relance face au Covid-19 n'est pas garanti
Comment évaluer l'efficacité d'un plan de relance ? Tandis que la France présente ce jeudi la manière dont elle flèche les aides aux victimes économiques du confinement et du Covid-19, viendra dans quelques mois l'heure du bilan des choix faits par le gouvernement. Le refinancement par l'argent public est-il inévitable ? Soutenir sans états d'âme leurs économies c'est ce que les Européens prévoient de faire avec des plans de 100 milliards d'euros en France, 130 milliards en Allemagne, tandis que les Etats-Unis préparent un plan de plus de 1.000 milliards de dollars. Ces sommes sont bien plus importantes que ce qui avait été mobilisé en 2008, pour autant, le succès des plans de relance n'est pas garanti, car, contrairement à il y a douze ans, le manque de coordination plane entre les grandes économies. Il faut donc articuler les plans de relance autour du soutien à la demande mais aussi à l'offre, c'est-à-dire aux entreprises. Avec une difficulté : l'incertitude quant à une possible 2e vague. >> Lire l'article complet sur le site La tribune
Les entreprises se bousculent pour entrer en Bourse à Wall Street
Dix-sept sociétés ont déposé un dossier auprès du régulateur américain pour entrer en Bourse la semaine dernière. Du jamais vu depuis cinq ans. Les entreprises chinoises continuent à venir se faire coter, malgré les tensions. Airbnb, Palantir, Asana, la plateforme de travail collaboratif, Snowflake, le spécialiste de l'analyse de données, ou encore Doordash, la start-up de livraison à domicile... toutes sont dans les starting-blocks pour entrer à la Bourse de New York d'ici à la fin de l'année. Du jamais vu depuis cinq ans, selon les données de Refinitiv. Une grande partie de l'activité des introductions en Bourse a été menée par les sociétés d'acquisition à vocation spécifique (SPAC), qui sont des sociétés fictives qui collectent des fonds lors d'une introduction en Bourse pour faire une acquisition, généralement dans les deux ans et pour une année record. >> Lire l'article complet sur le site Les Echos
Dans le monde de la finance, les femmes résistent mieux à la crise
La finance, ce n'est pas pour les femmes ? Un rapport de Goldman Sachs concernant les effets de la crise sur les fonds d'investissement américains prouve tout le contraire. Dans un rapport envoyé à ses clients, la banque d'investissement américaine analyse la performance de près de 500 fonds mutuels américains sur l'année 2020. En pleine crise économique, donc. D'après l'étude, les fonds gérés par des femmes résistent mieux à la crise du Covid-19. En moyenne, ces fonds affichent une sur-performance d'un point par rapport à ceux qui ont des hommes aux commandes. " Même en ajustant par le niveau de risque, les fonds gérés par des femmes ont fait mieux que leurs pairs durant les turbulences de marché liées à la pandémie ", précise Goldman Sachs. Par " fonds gérés des femmes ", il faut comprendre les fonds d'investissement qui comportent au moins un tiers de managers femmes. Si les investisseuses ont mieux géré cette crise, c'est parce qu'elles ne placent pas leur fonds comme les hommes. Ces derniers préfèrent miser sur les valeurs financières tandis que les femmes investissent dans la tech. >> Lire l'article complet sur le site L'ADN
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