Recherche

Revue de presse pour directeurs administratifs et financiers (semaine du 12 juin 2023)

Cette semaine dans la presse éco-finance il est encore et toujours question d'inflation mais aussi de délais de paiement, de l'impact de ChatGPT sur la finance ou encore des tensions que subissent managers et recruteurs au sein des entreprises. Bonne lecture !

Publié par le - mis à jour à
Lecture
6 min
  • Imprimer
Revue de presse pour directeurs administratifs et financiers (semaine du 12 juin 2023)

La BCE continue d'augmenter les taux pour lutter contre l'inflation

Bien que pratiquement arrivé à son pic, selon de nombreux analystes, la dynamique de hausse des taux directeurs de la Banque centrale européenne continue toujours. Ce jeudi 15 juin, sa présidente Christine Lagarde a annoncé une hausse de 25 points de base en juin, établissant sa fourchette de taux entre 3,5% et 4%, alors même que son homologue américaine a annoncé la veille des taux inchangés. Mais ce durcissement de politique monétaire, destiné à juguler l'inflation, fait craindre une contraction de l'économie, mauvaise pour les entreprises et les ménages. Une annonce, sans surprise, qui a légèrement fait baisser le Cac40 de 0,85% à 14h30, à 7.266 points. A l'origine de cette décision de l'institution de Francfort : une inflation qui peine à redescendre. « L'inflation ralentit, mais devrait rester trop forte pendant une trop longue période », a-t-elle déclaré dans un communiqué. >> Lire l'article complet sur le site La Tribune

Délais de paiement : Bercy veut épingler plus d'entreprises

Entre les tensions sur les chaînes d'approvisionnements, l'inflation élevée et la crise de l'énergie, les craintes étaient fortes que les relations entre clients et fournisseurs se détériorent l'an dernier. Il n'en a rien été. Les retards de paiement ont même été raccourcis, ramenés de 12,4 jours en moyenne en 2021 à 11,7 jours fin 2022, selon le rapport de l'Observatoire des délais de paiement publié ce mardi. La proportion des « grands retards » - soit plus de 30 jours - a retrouvé son niveau d'avant la crise sanitaire, à 6 %, précise le document qui s'appuie sur des données du cabinet Altares. La France rattrape son retard par rapport à ses voisins, la moyenne en Europe se situant à 13 jours. Dans tous les secteurs, la situation évolue favorablement avec deux exceptions notables : l'hôtellerie-restauration, fragilisée par la crise Covid ; le transport et la logistique. >> Lire l'article complet sur le site Les Echos

ChatGPT : un big bang pour la finance

L'intelligence artificielle a franchi un nouveau cap avec l'arrivée de ChatGPT, cet outil d'IA générative qui révolutionne l'utilisation des données. Source d'opportunités extraordinaires, son usage se répand comme une traînée de poudre dans le monde professionnel et notamment dans l'univers financier, mais il n'est pas sans soulever un certain nombre de risques. L'avocat américain Steven Schwartz a fait couler beaucoup d'encre à la fin du mois de mai. Lors d'un procès opposant son client à une compagnie aérienne, il avait fondé toute sa stratégie de défense sur ChatGPT, sans prendre la peine de vérifier l'information générée pour l'outil. Il a alors eu la mauvaise surprise d'apprendre que les décisions judiciaires sur lesquelles il appuyait son argumentaire étaient tout simplement fausses. L'outil conçu par OpenAI les avait inventées de toutes pièces. Cette affaire est symptomatique de l'engouement que suscite ChatGPT quelques mois seulement après son lancement en novembre dernier. Mais aussi des risques présentés par ce nouvel outil d'intelligence artificielle (IA) générative qui effraie autant qu'il fascine. Extrêmement puissant et innovant, ce dernier peut apporter de nombreux avantages à tous les segments de l'économie, y compris la finance. >> Lire l'article complet sur le site Option Finance

La bureaucratie et les coûts élevés de l'énergie poussent les entreprises à quitter l'Europe pour les États-Unis

Les entreprises se délocalisent aux États-Unis, car elles sont confrontées à des charges administratives et à des coûts énergétiques élevés en Europe. C'est ce qu'a déclaré Stefano Mallia, le président du groupe des employeurs du Comité économique et social européen (CESE), lors d'un entretien avec EURACTIV République tchèque. La délocalisation d'entreprises concerne principalement les secteurs qui dépendent d'une forte consommation d'énergie, selon M. Mallia. « Je peux dire qu'il s'agit d'un danger réel et présent », a-t-il affirmé, ajoutant que l'UE devait mettre le programme de compétitivité au premier plan de son élaboration de politiques. « La compétitivité doit se trouver au coeur de la réflexion de l'UE et nous pensons que dans la nouvelle Commission à venir, il devrait y avoir un commissaire européen responsable de la compétitivité de notre économie, ce qui n'est pas le cas pour le moment », a déclaré M. Mallia. >> Lire l'article complet sur le site Euractiv

«C'était devenu trop difficile» : quand les managers jettent l'éponge

Stress, surcharge de travail, difficile équilibre entre vie personnelle et professionnelle... Si la promotion fait de moins en moins rêver, c'est aussi parce qu'elle vire parfois au cauchemar. Dépassés par l'ampleur de la mission qui leur a été confiée, certains décident d'y renoncer. La vingtaine, plutôt discret et sûr de lui, diplômé d'une grande école de commerce, Mathieu n'est pas le genre de collaborateur à faire des vagues. Il a intégré en 2018 une entreprise de services du numérique (ESN) en tant que consultant. Deux ans après, à 28 ans, il est promu manager et se retrouve propulsé à la tête d'une équipe d'une soixantaine de collaborateurs. Si cette promotion semble la bienvenue au départ, elle devient rapidement synonyme de désillusion et de descente aux enfers. >> Lire l'article complet sur le site Le Figaro

Le turnover et la pénurie de talents mettent sous pression les recruteurs des entreprises

Quelque 40 % des entreprises prévoient de recruter au troisième trimestre, mais les décalages entre les candidats et les DRH sur le salaire et le télétravail sont parfois bloquants, selon le baromètre Manpower. Réalisé auprès de 39.000 entreprises privées et organismes publics dans une quarantaine de pays dont plus de 1.000 sociétés en France, le baromètre affiche des perspectives d'emploi encore dynamiques au troisième trimestre dans l'Hexagone. Environ 40 % des entreprises comptent recruter, contre 19 % qui disent vouloir alléger leurs effectifs. « Nous notons une demande forte des entreprises face à des taux de turnover historiquement hauts et à de réelles difficultés de recrutement », analyse Alain Roumilhac, président de ManpowerGroup France. Ces chiffres illustrent en partie, selon lui, « des reliquats des intentions d'embauche du 2e trimestre qui n'ont pas pu être réalisées ». Au-delà des compétences pas toujours simples à trouver, « il peut y avoir un problème d'alignement entre les propositions des entreprises et les demandes des candidats », dont beaucoup réclament désormais un nombre très important de jours de télétravail, et parfois des exigences salariales « en décalage significatif par rapport aux rémunérations des collaborateurs en interne », le tout ralentissant les recrutements, précise-t-il. >> Lire l'article complet sur le site Les Echos

Livres Blancs

Voir tous les livres blancs
S'abonner
au magazine
Retour haut de page